kids in love ➸/camren/

Chapitre 9 : Lauren

  – Nous allons inviter les Cabello à dîner, dit ma mère en s'installant à table après avoir terminé de préparer le petit déjeuné.

  – Quoi ? s'exclama mon père.

  – Je ne sais pas, maman. Tu es sûre de ça ? Je demanda, surprise.

  – C'est une excellente idée, dit Kate, la bouche pleine d'œufs.

  – Clara, pourquoi tu fais ça ? Demanda mon père, surpris lui aussi.

  – Sinuhe est très gentille, répondit ma mère.

  – Et Matt et Shawn sont cools, dit Chris.

  – Je déteste ce qui est cool, lui répondit mon père.

  – Il y a longtemps qu'on aurait dû le faire, expliqua ma mère.

  – Mais on ne l'a pas fait. Et maintenant on ne peut pas. C'est trop tard, dit mon père.

  – Les Cabello viennent dîner à la maison, c'est tout, répéta ma mère.

  – Si c'est à cause d'hier soir, je suis désolé, d'accord ? s'excusa mon père. Les inviter à dîner ne va pas guérir son frère.

  – Nous dînerons à table. Tout le monde s'habillera en conséquence, expliqua ma mère en ignorant les remarques de mon père.

Mon père se frotta l'œil droit.

  – On peut proposer un barbecue ? Demanda mon père.

  – Se sera un dîner à table, répéta ma mère en souriant.

  – Je veux mourir, soupira mon père.

  – Attention a ce que tu dis, lança Kate.

C'était ça. Un dîner autour d'une table avec Camila dans un avenir immédiat.
J'étais encore plus troublée de l'a voir au lycée. Je me suis surprise à la regarder en classe. Avec ses cheveux sur ses épaules, elle ressemblait à la photo dans le journal. Ma voisine de classe, Maya Hart m'a surprise, elle aussi, à la regarder. Si je n'avais pas réagi vite, ça se serait vite su.

  – Elle avait une abeille dans les cheveux, je tenta d'expliquer, sous le regard moqueur de Maya. Regarde, dis-je en faisant semblant de suivre une quelconque abeille dans l'air avec mon doigt.

  – Il n'y a pas d'abeille, me répondit-elle.

  – Elle est passée par la fenêtre, je tenta de sourire.

Je me suis persuadée que j'avais évité le pire.
Il fallait que je me sorte Camila de la tête. Que je m'occupe de choses importantes, comme les devoirs. Ma faiblesse me perturbait. En faisant mes devoirs je ne pus m'empêcher de sortir le journal que Kate m'avait donné pour commencer à le lire. Mais c'est à ce moment que Chris débarqua dans ma chambre, sans même toquer. Je me précipita de fermer mon classeur sur le journal.

  – Passe-moi ton taille-crayon.

  – On frappe avant d'entrer, dis-je en lui lançant un regard noir.

  – C'est l'article sur Camila ? dit-il en prenant mon taille-crayon sur mon bureau, où j'étais installée.

  – Ça ne te regarde pas.

  – Tu craques enfin pour elle ?

  – Sors.

Chris me fit un clin d'œil avant de sortir enfin de ma chambre. Une autre catastrophe évitée, ou presque.
Le lendemain en cours, Lucy s'installa à côté de moi en me saluant.

  – C'est quoi ? Dit-elle en prenant le journal qui dépassait de mon classeur, elle fronça des sourcils en voyant l'article qui parlait de Camila.

  – Ce n'est pas ce que tu crois, je dis en l'a regardant sérieusement. D'accord c'est ça mais je vais t'expliquer.

Lucy me regardait, incrédule.

  – Je vais t'expliquer. On en parle plus tard, je repris le journal de ses main, et le remis à sa place, dans mon classeur.

  – Comme tu veux, dit-elle en sortant ses affaires.

Il fallait que je parle à quelqu'un. Pourquoi pas Lucy ? Elle m'aiderait à me ressaisir. Lucy était sensible aux affaires sentimentales. Je l'avais emmené dans la bibliothèque pour lui expliquer.

  – Tu es folle ? Camila Cabello ? Tu l'a déteste, dit-elle, presque hystérique.

  – Je ne crois pas. Je n'arrête pas de penser à elle, c'est bizarre.

  – Tu es grave, ma vieille.

  – Qu'est-ce que je fais ? Je demanda.

  – Il faut étouffer l'affaire. C'est bidon, ces émotions.

  – Hein ? Je demanda, confuse.

  – Tu te sens coupable à cause des œufs, c'est tout.

  – Il y a de quoi, je me suis moquée de son jardin.

  – Oui. De toute façon, c'est un vrai dépotoir.

  – Mais son père a un frère handicapé et tout leur argent sert à l'aider.

  – Un handicapé. Ça devrait te convaincre, sous-entends Lucy.

  – Pourquoi ? Je demanda, les sourcils levés.

  – Pour Camila.

  – Qu'est-ce que tu racontes ?

  – Les chiens ne font pas des chats, Lauren, dit Lucy en se moquant de Camila.

Je n'en revenais pas. J'aurai voulu hurler. Dire qu'elle ne connaissait pas Camila comme je l'a connaissais. Mais tout ce qui est sorti était...

  – Ouais. Tu as raison. À tout à l'heure.

Je devais aller chez Lucy après le lycée, mais je ne voulais pas la voir. Elle était allée trop loin. Tout comme mon père était allé trop loin. Je m'en fichais de ce qu'ils pensaient. J'aimais Camila. Ils ne pouvaient rien y changer.

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hey, vous allez bien ?

vous aimez ce chapitre ?

parce que moi j'adore le moment où Lauren regarde Camila dans la classe et qu'elle prends une abeille comme excuse, je trouve ça drole

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