Chapitre 5 : Lauren

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Je n'ai jamais été fana des œufs. Enfin, ça allait, mais sans plus. Jusqu'au jour où, dans le garage de Sean Killeen, un ami de mon frère, mes sentiments pour les œufs se sont confirmés. Je détestais maintenant les œufs. Je regardais le serpent de Sean, Edna, avaler un œuf en entier, le cassais a même son estomacs, puis recracher les coquilles. C'était dégoûtant, et j'avais presque envie de vomir mon dinner. Sean, mon frère et deux autres de leurs amis étaient en train de faire de la musique quand Sean les interrompit pour les inviter à regarder la scène.

– Les gars, Edna a trouvé son déjeuner.

Si un serpent visqueux pouvait apprécier les œufs, ils n'avaient pas leurs place dans mon régime.

– C'est génial. S'exclama Sean.

– Elle n'a même pas à mastiquer. Quelle économie de temps. S'exclama mon frère, à son tour.

J'aurai pu ne jamais savoir que les serpents mangeaient les œufs crus, si je n'avais pas vu cette scène, dégoûtante.

– C'est dégueu. Je dis alors que les autres étaient hypnotisés par les serpents.

Mon frère faisait de la musique avec les cousin de Camila, Matt et Shawn, et bien sûr Sean.

– C'est génial. Qu'est-ce que tu en penses, Lauren ? Me demanda Shawn.

– Super. Je répondis d'un ton faussement joyeux.

J'ai essayé de le prendre à la légère, mais je n'ai pas pu. J'ai failli faire des cauchemars, où j'étais coincé dans un œufs géant et un monstre ouvrait la gueule et commençait à me dévorer. Puis le vrai cauchemars a commencé. Un matin, avant l'école, Camila était venu toquer à ma porte.

– Salut Lauren. Je t'apporte des œufs pour toi et ta famille. Mes poulets pondent des œufs. Elle me tendit un petit cageot d'œufs, que je pris en souriant.

– Quoi ? Je demanda.

– Tu te souviens de Abby, Bonnie, Clyde, Dexter, Eunice et Florence ? Ils ont éclos à la foire de science. M'expliqua t-elle.

– Évidement.

C'était du pur Camila Cabello. Elle a complètement dominé la foire. Son projet consistait à observer une banale éclosion d'œufs. Moi, j'avais un vrai volcan en irruption, mais les gens voulait voir ces poussins banals sortir de leur coquille banale. Tout le monde s'exclamait à propos de ses œufs en train d'éclore. Elle a gagné. J'ai perdu. Même mes parents avait voulu voir éclore ses stupides œufs plutôt que de voir mon volcan en éruption. Je ne suis pas le genre à insister. Mais ça ne voulait pas dire que j'allais manger ses œufs. Un soir à table, ma mère avait donc cuit ses œufs, que j'avais refusé quand elle voulu m'en servir un sur le plat.

– C'est très gentil de la part de Camila de nous offrir ses œufs. Dit ma mère.

– Je m'en fiche. Je mangerai autre chose. Je répondis.

– Comment sait-on qu'il n'y a pas de poussin dans un œuf ? Demanda mon père.

– Petite, je mangeais des œufs de ferme. C'était délicieux. Racontait ma tante, Kate.

– Oui c'est bien tout ça, mais si on casse un œuf et qu'il en sort un poussin mort ? Demanda encore une fois mon père.

– Ils ont un coq ? S'ils ont un coq, les œufs peuvent être fertiles. Dit ma tante.

– S'ils en avaient un, on le saurait. Tout le quartier le saurait. Dit ma mère.

– Il a peut-être été déiodlé. Dit Chris.

kids in love ➸/camren/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant