Je me transformais

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Finies les vacances 😪
Adieu la tranquillité et Bonjour les emmerdes. Quelques années sont passées et aujourd'hui je peux vous dire que j'suis quitté d'un monde dans lequel j'étais pas vu comme pas normal ( tout cela pour une affaire de couleur ) Pour me retrouver dans un milieu aussi pourri que l'enfer : Le lycée . En fait, J'ai réussi à intégré un petit lycée de ma ville, mais je pouvais pas me réjouir de cela étant donné que tous les enfants de mon quartier y allait 😪, à croire que mes parents ne m'aimaient pas. Non seulement j'ai pas commencé l'école le premier jour de la rentrée comme les autres enfants, On avait pas d'argent pour m'inscrire, mais en plus de ça, Je me sentait de plus en plus délaissé, comme d'hab quoi. Mais s'il y'a un truc que je peux noter et que j'irais même à qualifier d'exceptionnel c'est Yamoto Zene Willy, Un garçon d'ma salle, le tout premier gamin qui a eu l'courage de m'adresser la parole. . . En fait le mec était juste venu me dire, qu'il y'a ma culotte qui s'est déchirée et qu'une partie de ma fesse était dehors.
Putain  . . . La honte dans tout le lycée ;  😐 éprouvant d'la pitié pour moi,  Il m'a filé son gilet noir, que j'ai aussitôt attaché autour de ma taille.
Voilà donc comment un jeune Guengueroux s'est fait un copain dans une meute de loup. 

Yamoto Zene Willy ou WYZ comme j'avais pour habitude de l'appeler, vivait pas très loin de ma maison , et passait de temps en temps pour me rendre visite, et passer du temps avec moi. On nous voyait traîner au lycée, Devant ma maison ( Je ne m'éloigne jamais de ma maison ), j'avais commencé à rire aux éclats, parler tout en sachant qu'il y avait quelqu'un qui m'écoutait, Et surtout qui me comprenait malgré le fait que j'étais mis à l'écart à cause de ma couleur de peau. Plus le temps passait, plus je commençais à me faire remarquer  . . .  Mais serait-ce une bonne chose ou pas ? Les années sont passées et ma vie n'avait pas évolué d'un pouce, Je dirais même que, j'avais l'impression d'être le même, Sauf que je venais d'avoir mes quinze ans, Et mes parents m'avaient organisé une petite fête, quoi de mieux que de faire la teuf avec son pote et ses parents 😪 . . . Mais bon,  La solitude et moi,  On faisait plus que deux.
Mais j'étais loin de m'imaginer que, non seulement j'allais vivre un calvaire à la maison,  car mes parents ont décidé d'avoir un autre enfant, et qui dit nouveau né, dit insomnie, dit pleures et cris, maux de tête  . . .
Un an plus tard, ma p'tite soeur était née.

Ma souffrance adorée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant