Premièrement, La beuh
Ce qui avait commencé comme un jeu, un pari de rien du tout entre pote, s'est terminé en habitude. On s'était lancé un pari avec un pote un jour, que j'étais même pas cap de finir un filon de weed en cinq minutes . . . et comme je voulais prouver que je suis bien plus que ce qu'ils pensent tous de moi, J'ai donc relevé le défi. Croyez le ou non mais, Je l'ai fait en même pas 3 mins . . .😐 Étonnés, tous me voyaient comme un alien . . .
Les choses commenceront à devenir très intéressantes lorsqu'on va faire la découverte d'un nouveau gang au quartier. En fait, j'suis tombé sur un mec qui rôdait dans mon secteur de chasse, Le mec lui, m'interpelle genre, il veut m'raqueter mdr. Je le regarde et puis je sourie.Lui : Oh donne moi ton fric, On t'a pas dit qu'les gamins de âge sont au lit à cette heure . . .?
Moi : va te faire foutre
Lui : fils de pute ( il me montre un couteau)
J'ai fait deux pas vers l'arrière et puis j'ai plié les poings.Moi : Approche si tu l'oses, enfoiré
Et puis, Il a reçu mon poing en pleine tronche. Le mec n'a pas eu le temps de répliquer que, je l'avais déjà plaqué à terre. Des gens passaient et nous regardaient bagarrer mais personne ne pouvait séparer, personne ne devait séparer. On s'est échangé des coups à tord et à travers . . . Il a tenté de me poignarder, mais sur un réflexe dû à la chance, j'ai pu l'éviter. C'est alors que un de mes potes est arrivé et est venu m'aider. À nous deux, On lui a donné la raclé de sa vie. Le mec s'est relevé et a fuit.
On pensait que c'en était fini avec cette histoire, mais en fait, il est juste allé appeler le reste de son crew. Vu que nous n'étions à 2 avec mon pote, C'était mieux qu'on prenne la fuite.
On s'est barré, on a alerté les autres qu'il y'a désormais un nouveau gang au quartier et qu'ils se prennent pour des rois d'la rue.
Il fallait bien que quelqu'un réagisse, En plus, j'allais pas passer l'éponge sur ce mec avec qui j'me suis bagarré. J'ai donc pris la bête ( mon 9 millimètre ) Et ma cartouche . . . En fait le but était de le suivre, Le coincer, Le menacer et le faire . . . Tout s'est déroulé comme prévu, Sauf qu'au moment d'la menace, Le mec m'a sorti son couteau genre deuxième tentative de poignard . . . Essayant de lutter du mieux que je pouvais, avec lui qui essaye coûte que coûte de me tuer, s'est produit l'imaginable . . . Je ne voulais pas qu'ça, j'étais pourtant sûr et certain que ma cartouche n'étais pas chargée, vu que je voulais juste lui foutre la peur de sa vie, et dans la cartouche, La dernière balle.
Le coup est parti, Et le mec allongé dans une mare de sang.
J'ai les mains qui tremblent, j'arrive pas à bouger, La sueur qui ne cesse de couler . . . Peut être c'est un peu ce que ressens un jeune homme innocent ( Oui innocent ) lorsqu'il vie t de commettre son premier homicide . . .
Je me suis relevé aussitôt, J'ai pris la fuite. Je ne semblais pas me soucier de savoir s'il y'a des gens autour de nous, Ou si quelqu'un a vu ce qu'il s'est passé . . . Dès cet instant je ne pensais qu'à comment faire pour ne pas se faire chopper par les keufs.
Et que penserais ma daronne de tout ça, son fils est-il devenu un meurtrier ?
Ma vie ne ressemble plus à rien désormais.
La triste réalité est que, je vais devoir mener une existence qui non seulement n'est celle voulu par ma mère, 😪
Papa ou t'es ?
Vais-je pouvoir m'en sortir ?
Vais-je encore me regarder dans la glace ? Mais bon, c'est la vie, on va pas commencer à regarder le passé et puis se mettre à chialer sur ce qui s'est déjà produit.
Plus le temps passe, plus je me demandais comment un garçon aussi timide au départ que moi, a bien pu se retrouver dans une telle situation. Qui sait, comme ma mère dit . . . Nonnn . . . Vais pas commencer à m'commémorer tout c'dont la daronne disait chaque fois que je dors ou même que je pense . . .
Mais, qui sait, peut être que dans ses paroles, se trouve la vérité que j'arrive pas à accepter.
Le mieux serait que je quitte la ville pour un Bonn moment, et que j'aille me faire voir ailleurs, y'a les keufs, l'autre gang de tarés là à mes trousses, j'ai peur de quedal, mais vais pas essayer de foncer tête baissée, mon départ, eh bien . . . 😪 c'est la. solution temporaire que je trouve adéquate.
Ainsi, donc, j'ai attendu 05 du mat, et puis j'ai, grâce à un peu d'sous qui étaient restées du dernier kass, j'ai pu prendre le bus pour Dimal, le village natal de mon père, je connais rien de ce village, juste que là-bas, je pourrais trouver solution à tous problèmes, me disait-il.
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Ma souffrance adorée
Teen FictionPeut être qu'à l'âge de dix ans, Ma vie était destinée à basculer de cette aussi sombre que pénible . . . La souffrance chez moi était au même piédestal que la haine de l'Iran pour les États-Unis.