Pour l'instant je continue de vivre aux dépends du vol, la misère qui ne cesse de m'faire baver, Et des potes qui peu à peu commencent à te tourner le dos. Zorro lui, avait eu pour habitude de me donner quelques p'tits tafs à faire, vu que c'est lui mon mentor et en plus le chef de la troupe, aujourd'hui devait aller dans un quartier voisin, me faire passer pour un livreur de colis et autres, ainsi dès que j'suis devant la porte d'une proie et bah, je devais pousser la personne à l'intérieur d'la maison, et puis sortir le gun. Comparé à tout les petits coups qu'on faisait tout le temps, ceci était un pur braquage à mains armées. Et si les flics me coinçaient, Comme j'suis encore mineur, peut être la peine serait allégée, peut être que. . . Toutes ces choses qui me passent par la tête. Puis il me dit :
- T'inquiète pas, Je t'ai formé, t'es mon disciple premier, t'as tout ce qu'il faut ! En plus les gens ont peur des albinos.
Et moi j'suis là à essayer de me convaincre du contraire, cinq minutes après, je lui ai lancé ce regard là, Celui du non compte pas sur moi, j'étais conscient que, si je me lançait, non seulement on aurait pas mis long pour m'attacher, pas besoin de me courir après, rien que m'a couleur de peau aurait fait l'affaire, mais en plus si on me chope, je balance tout le monde. Je pense que cette phrase n'a pas trop plu à Zéro, qui me chope par le cou et m'menace en disant :
- On m'envoie en prison, j'te tue de l'intérieur .
Il continuait de me serrer le cou, puis j'ai une patate en plein menton. Je pense que c'était une façon de me faire comprendre qu'il était toujours supérieur à moi. Et moi. . . Bah moi, froussard que j'étais n'a même pas essayé de lui avancer une parole pour essayer de marquer mon autorité. Étais-je donc le plus lâché de la troupe ? Ah ça . . .
En faite, Les choses commençaient à se compliquer car j'étais devenu la fillette de la bande, à croire que ce surnom de Terry c'était que du bleuf, d'ailleurs je ne le méritait même pas, d'après Zorro, alors le mieux que je puisse faire, c'est d'essayer de regagner la confiance de tous, MAIS COMMENT ?? J'vais pas aller tuer, Ou même violer une innocente juste pour prouver que j'suis une terreur, La tranquillité d'esprit avait fait ses bagages de chez moi. Jusqu'à ce soir là, C'était un jeudi soir, du mois de novembre , les rues du quartier étaient un humide car un peu plutôt il avait un peu. On avait décrété qu'c'était le temps et l'occasion parfaite pour faire un cass. Nous sommes sortis, on marchait genre comme ci de rien n'était, et une meuf, Je peux dire âgée entre 26 et 30 ans est descendue d'un taxi. La proie idéale, toute seule, Devant parcourir encore même vingt mètres avant d'arriver chez elle, sac à main, bijoux, téléphone portable, tout quoi. C'est Zorro qui s'est lancé ; il l'a approché genre pour sympathiser avec elle, tactique de la drague, puis lui proposer de l'accompagner jusqu'à chez elle. . . Il a tellement fait preuve de courtoisie que la meuf n'a pas pu l'repousser . Au bout de 9 mètres parcourus, il l'a attrapé le bras brusquement et a sorti son flingue ( Elle tente de crier, Elle reçoit une balle en pleine tête) La meuf a essayer de se débattre, c'est une gifle qu'elle s'est prise, à terre, Il est monté sur elle, déchiré sa jupe, son décolleté, retiré son soutif, et il l'a fait.
Moi j'étais à quelques mètres d'eux, planqué comme tous les autres, dégoulinant de sueur, dépassé par ce qui se passait devant moi. À la fin du cass, on se partage le butin, argent et tout. Une fois de plus ma lâcheté me paralyse. J'suis même pas cap montrer que je porte la culotte 😪, C'est pitoyable, pour quelqu'un qui soit disant est la terreur, je n'étais que Henry, Le petit albinos. Mais je me dis juste que tout, Ça ira peut être mieux, que c'est juste une mauvaise passe que je traverse, mais pour ça, va falloir que je corrige mes erreurs, et sortir de sa cage, car un tout autre moi va naître.
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Ma souffrance adorée
Teen FictionPeut être qu'à l'âge de dix ans, Ma vie était destinée à basculer de cette aussi sombre que pénible . . . La souffrance chez moi était au même piédestal que la haine de l'Iran pour les États-Unis.