La nuit était d'encre, la lumière de la lune et des billions d'étoiles n'avaient pas la force de transpercer les épais nuages qui déversaient leurs acides froids sur le monde qu'ils trônaient. Les flocons entamèrent leur danse silencieuse et mortelle tombant sans un bruit sur le sol recouvrant la foret d'un épais manteau blanc.
Entre les arbres, une silhouette sombre traversait, tant bien que mal, au pas de course la dense sapinière. Le regard fixe et déterminé, elle avança avec de plus en plus de difficulté à cause du ventre rond qui l'empêchait d'être aussi agile que d'habitude à ses dépends tandis que le froid mordant fouetta son pelage sombre, ses pupilles rétractées à leurs maximum observait d'un air calculateur tous se qui l'entourait. Elle avait l'air effrayée, effrayée de ne pas arrivé à temps, effrayée que l'hiver est raison d'elle, effrayée de rate sa première et unique mise bas. Elle avait l'air effrayé mais aussi résolu. Une étincelle nouvelle brillait dans ses iris, une étincelle d'espoir et de douceurs qui s'impatientait à se poser sur le pelage des futurs chatons, ses futurs chatons. La petite femelle avait si hâte de les voir, de les sentir, de les réchauffer, d'être véritablement leurs mères. Elle s'était résolu à quitter son passé de fugitive, de solitaire. De passé de la femelle froide et arrogante à une jeune mère aimante et douce, tous ça pour un avenir au chaud dans les pattes d'un compagnon aimant dans le coeur accueillant et réconfortant d'une pouponnière. C'était ce qu'elle voulait là à l'instant, ce quelle voulait plus que tous au monde.
Toujours à galoper sous le givre et le froid, son regard se posa sur une petite tanière de fortune, emménager spécialement pour elle. Sous ses fines pattes grises, la neiges glacée laissa place à un tapis de mousse et de plume où elle s'allongé l'instant d'après épuisé par son escapade. Tremblante de sa longue queue au bout de ses délicates oreilles, la jeune reine observait l'entré de se "tanière " avec impatience et espérance, à attendre un invité qui ne viendra pas. Soudain, comme si un fantôme venait de passer juste devant elle, ses pupilles ne devinrent d'une fente à peine visible.
Une douleur qu'elle n'avait jusqu'à maintenant jamais connue la traversa de long en large, l'obligent à attraper un bout de bois où ses crocs s'enfoncèrent pour ettoufer un cris de douleur. Un contraction, sa première. Ils allaient arrivés, ses chatons. Il n'était toujours pas là, celui qu'elle chérissait tant. La pauvre chatte allait devoir vivre ce changement dans sa vie seule avec pour seul compagnon un froid mortel. Son corps menu fut secouer de multiples contraction, à chacune d'elle la souffrance se décuplait. Au moment où la jeune solitaire sentait ses forces l'abandonné, un puis deux paquet tombèrent doucement sur le nids. S'empressant de les lécher et de les poser contre son giron chaud et rempli de lait, elle senti quelque chose de chaud la réchauffer de l'intérieur, une sensation unique qui la poussait à n'avoir peur que pour ses deux petits corps fragile, l'instinct maternelle avait trouvé foyer en elle.
Soudain, une silhouette svelte se dessina à l'entrée, une paire d'yeux de glace fixait sa progéniture avec intérêt puis se glissa jusqu'à sa compagne.
"- Espoir.. Miaula avec une infime douceur le matou.
- Sombre Orage, je suis prête, prête pour te rejoindre !" Dit la jeune mère ayant regagné un gain d'énergie, relevant vivement la tête. Une lueur d'enthousiaste dansant dans ses prunelles.
Le guerrier baissa la tête d'un air désolé, ses oreilles plaquée sur le crâne et sa queue se cachant entre ses robustes pattes. Le coeur d'Espoir se serra quand elle comprit que le clan avec tous ses tensions avec celui du clan de l'ombre ne pouvait accueillir une solitaire rescapée du clan adverse.
C'est au moment où elle comprit que ces chatons ne survivraient pas à l'hiver ici que sont coeur se fendu réellement, se brisa même. Elle allait devoir ceder son précieux trésor à son compagnon et son clan. Elle coula un dernier regard rempli d'un amour infini qui dépassait n'importe quelle frontière, sur eux en murmurant leurs noms pour la première et dernières fois qui allait celer leurs destins.
"- N'oubliez jamais d'où vous venez Petit Nord et Petit Rat. "
Sur ses mots, elle cessa de tremblez, ses yeux devinrent de marbre quand elle le releva vers l'être qu'elle avait aimer. Quelle avait été bête de croire au bonheurs la vie parfaite et stable.
Aussi vite qu'elle était arrivé son ombre s'efface derrière les arbres dans la nuit.
Alors, voila, mon premier chapitre sur ma fiction La guerre des clans. Franchement n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensé et merci d'avoir lus !

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La guerre des clans
Fiksi PenggemarPetit Nord et Petit Rat, tout opposent ses deux frères. Deux avenirs indistincts mais liés. Uni comme la lune et le soleil, séparé par une prophétie. Sa vie pour la sienne. Son coeur sera t il trop pure ? et inversement ? Saura t il faire le bon cho...