Le Trèfle À Quatre Feuilles {Taekook}

•Ch20•

De Jimin❤:
Bébé, samedi je suis en soirée, est-ce que je pourrais rentrer chez toi la nuit? Si mes parents me voient rentrer saoule, ils vont me défoncer...

Je lâchai ma cuillère dans mon bol de céréales pour lui répondre. Comment lui dire que je serais moi même à cette soirée? Celle de Daehyun.

À Jimin❤:
Pas de soucis.

Je verrouillai ensuite mon téléphone pour me remettre dans le film. J'avais une boule dans le ventre.

Je me mordis la lèvre en me disant que demain, Taehyung allait venir chez moi... J'étais mort d'impatience. Ça m'avait tellement manqué rien que de passer du temps en sa présence, même si je me doutais qu'on allait pas jouer à la console en mangeant des bonbons...

Je me blottis mieux dans mon plaide quand j'entendis des bruits de coups à ma porte. J'écarquillai les yeux en regardant l'horloge. Minuit.

Les coups sur la porte se répétèrent. Je regardai en direction de celle ci en posant mon bol sur la table basse. Elle n'était même pas fermée à clefs...

Je me mordis la lèvre en attrapant mon téléphone.

À Inconnu:
C'est toi?

Je n'avais pas daigné l'enregistrer dans mes contacts, je ne savais même pas comment le renommer...

Mais j'étais surpris... ça faisait quelques jours qu'il n'était pas venu à ma porte.

À vrai dire, je sentis une vague de panique m'envahir en me disant qu'il avait juste à appuyer sur la poignée pour entrer. Je tentai de respirer calmement.

De Inconnu:
Oui, tu me manquais déjà

Je sentis ma mâchoire se contracter. Ce mec était complètement taré...

J'entendis soudain le bruit de la poignée s'abaisser.

Je mis mes mains sur ma bouche, terrorisé avant de fermer fort les yeux. Mon dieu, c'était un cauchemar?

J'entendis la porte doucement s'entrouvrir alors que je sentis les larmes monter sous mes paupières fermées. Je tremblais légèrement.

J'étais seul dans mon salon avec mon stalker.

J'entendis des bruits de pas se rapprocher doucement de moi alors que je restais figé. Je sentais sa présence dans mon dos. C'était horrible, j'étais terrorisé.

Je retiens mon souffle en sentant le sien contre mon cou. Je tremblai et ma respiration était saccadée alors que je sentis deux bras puissant m'enlacer avec une tendresse déconcertante et sa tête se blottir au creux de mon cou.

Je m'aperçu que sa respiration était aussi difficile que la mienne alors que je me paralysai en sentant ses lèvres déposer de tendres baisers sur la peau de mon cou.

Une part de moi avait envie de pleurer, hurler et de se débattre, mais une autre, plus forte avait envie de rester dans ses bras, juste un peu. Parce qu'au final, personne n'avait jamais été aussi sincère avec moi. Je le sentais rien qu'aux battements irréguliers de son cœur contre le haut de mon dos.

Peut-être que, c'était eux qui m'aidèrent à me calmer, à trembler un peu moins, à me détendre suffisamment pour qu'une larme retenue trop longtemps s'échappa de l'une de mes paupières closes.

Et son parfum. Je le connaissais, mais je n'arrivais pas assez à réfléchir pour me rappeler.

Je sentis doucement mon cou s'humidifier et une once de culpabilité s'introduit dans ma poitrine en l'entendant sangloter ainsi que sa prise autour de moi se raffermir.