Les 2 mois de la dernière chance [Saúl Ñiguez] EN PAUSE

Chapitre Treize : Saúl intervient

Saúl arrive et pris son courage à deux mains, il attrapa le gars et le plaqua contre le mur d'en face.

- Mais tu te prends pour qui ? Non mais ça ne va pas !

Saúl tenait le gars plaqué contre le mur et appela en même temps la police et leur indiqua où ils se trouvaient. La police arrive deux minutes plus tard ;

- Merci de nous avoir appelés, nous pouvons parler à la jeune fille ?

- Non, je pense qu'il est trop tôt, je vais aller lui parler car depuis tout à l'heure je faisais en sorte que celui-là ne se tire pas ! du coup je ne me suis pas occupé d'elle

- Vous la connaissez ?

- Oui je la connais, c'est euh ma copine

- D'accord, je compte sur vous pour l'emmener faire sa déposition une fois qu'elle sera prête. Essayez de ne pas la brusquer mais il serait bien de savoir si il est allé jusqu'au bout de son action ou pas.

- Je sais. Je vais lui parler...

La police menotta l'agresseur et bientôt il ne resta plus qu'Aurora et Saul dans la ruelle ;

-Aurora, viens dans mes bras. Je suis désolé, je ne sais pas quoi dire. Désolé de ne pas être arrivé avant...

- Saúl, pourquoi ? Pourquoi il a fait ça ? j'ai eu tellement peur

- Aurora, tu n'as rien fait de mal , ce n'est pas de ta faute et ne cherche pas à trouver une raison pour une agression. Tu en es la victime et pas la cause d'accord ?

- mais regarde, j'étais habillée comme une pute. Je veux dire à part le maillot et heureusement que je l'avais...

- Aurora, tu peux être habillée comme tu veux, une jupe ne fait pas de toi une pute mais le comportement de ce gars est minable.

- On peut ne pas en parler s'il te plaît. Je n'ai pas envie de sortir tu sais. Ca te dérange si on ne sort pas.

- tu veux rentrer chez toi ? je te raccompagne

- Non, je ne veux pas que ma tante me voit comme ça

Et la jeune fille se mit à pleurer.

- Viens, on va manger chez moi. Personne ne nous dérangera. Juste dis-moi, c'est dur de poser une telle question mais je suis ton ami et je pense qu'il est plus facile de se confier à un ami qu'à la police. Est-ce qu'il t'a violée ?

Aurora ne voulait pas répondre. Elle ne savait plus ce qu'il lui était arrivé. Sa mémoire avait comme voulu, effacer cet instant de la journée....

- Je ne sais pas Saúl, je ne m'en souviens pas. Je ne veux plus en parler, tu comprends ?