Parfum de danger

Lilli et Vadim

Chapitre 30

Le corps de Fabrice Raymond tombe sur le sol. Je n'ai hésité qu'un quart de seconde avant d'appuyer sur la gâchette. Ses mains autour du cou de  Lili accomplissaient leur sale besogne . Son visage perdait ses jolies couleurs ; ses yeux se revulsaient . Je n' ai jamais eu aussi peur de ma vie . J'ai tiré sans sommation. Je me fous des éventuelles répercussions. 
Je me précipite sur mon ange et la rattrape in extremis avant qu'elle ne s'écroule. Elle cherche sa respiration en se raccrochant à mon cou . Je la serre contre moi en expirant de soulagement.

" Ça va aller mon amour . Je suis là ! C'est fini " .

Lili respire difficilement , son souffle reste irrégulier. Elle s'accroche à mon cou et se tient la gorge. Des larmes coulent de ses yeux où sont appurues de légères pétechies dues au manque d'oxygène. Son corps est parcouru de frissons . Je la serre contre moi et lui caresse les cheveux. Je lui murmure des paroles apaisantes afin de l'aider à retrouver son calme . De longues minutes s'écoulent que j'apprécie au plus haut point. Je désesperais de la tenir à nouveau contre moi .
Lorsque cette porte a claqué quand nous avons investi les lieux , J'ai couru comme un fou dans le couloir afin de repérer Lili et son agresseur. J'ai exploré aux pas de charge la distance et ai continué à les pister jusqu'à la porte de sortie. La rapidité de leur fuite m'a époustouflé .
Je me suis retrouvé comme un con à l'extérieur ne voyant pas à vingt mètres. En contournant le bâtiment je me suis retrouvé vers la sortie principale . Le temps de faire signe à Julie pour lui indiquer que je retournai à l'intérieur, je prenais conscience que je perdais du temps . Le commissaire Carret me fit signe que le dispositif de surveillance était en place. Ils ne pouvaient plus sortir. Chaque issue était couverte. Je retournais sur mes pas et scrutais chaque espace. J'avisais des containers et me precipitais dans cette direction . Armant mon bras et visant , doigt sur la gachette, je progressais plus lentement. J'étais passé à côté en courant. Je me traitais de tous les noms en imaginant parfaitement qu'ils avaient dû trouver refuge derrière les poubelles . Raymond faisait preuve de sang froid. Mais l'etau se refermait inexorablement. 
Parvenu à nouveau dans le couloir j'étais remonté silencieusement en direction de la première porte franchie . Je me déplaçais , l'oreille aux aguets lorsque mon sang s'était figé dans mes veines . Un cri de détresse m'avait immobilisé. Je reprenais vivement ma mobilité et me precipitais vers une porte sur la droite ...
Le spectacle de Raymond étranglant Lili m'avait saisi mais l'analyse de la situation m'a dicté mon geste . Mon doigt a appuyé sur la gâchette.
Son corps gît sur le côté. Son regard éteint me satisfait. Aucune empathie ne m'atteind. Il a voulu tuer Lili. La femme dont je suis amoureux .
Cette dernière se redresse un peu et lève son visage vers moi . Je me penche et touche ses lèvres d'un baiser .
J'entends le bruit d'un pas de course et voit arriver Julie et le commissaire Carret.
Je garde Lili dans mes bras en m' écartant sur le côté . Mes collègues observent le cadavre. Pas un mot n'est échangé. Mon patron s'approche de moi et me tappe sur l'épaule. Je hoche la tête pour le remercier de son tacite soutien . Julie par contre se manifeste beaucoup plus bruyamment en bougonnant et en m'interpellant:

" Hey beau brun ! Tu m'as foutu la trouille! Tu as intérêt à payer ta tournée pour te faire pardonner!"

Lili passe sa main dans ses longs cheveux emmêlés et glousse aux paroles de ma coéquipière.
Elle tourne son visage vers moi et répond:

" Bébé , je crois que j'ai une bonne bouteille de whisky qui nous attend à la maison ! "

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Ciao les amoureux! Ils ont bien mérité un petit remontant après toute ces angoisses !

Mille merci pour vos vues et vos étoiles.
Un immense câlin à Liliofhevalley9 pour son soutien et pour ses corrections .

Je vous embrasse et vous dit à très vite pour une prochaine histoire !

😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍

Laurie