Chapitre 3

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Ce matin, je m'en vais direction de chez mon oncle, changement de maison, changement de famille, changement de statue social et changement de lycée.
Je prends le train et après 4 h de route, arrive enfin à la gare.
Mon cousin est venu me chercher, je le salut et monte dans la camionette.
La honte.
Je regarde le paysage défiler, les champs entassés les uns sur les autres.
Mon cousin est plus grand que moi en taille, c'est sur qu'avec mon m'être 76 je ne risque pas d'arriver à sa hauteur.

*

Nous arrivons devant la "maison" de mon oncle, c'est une...maison sans aucun étages, il y a une grange avec un poulailler, des vaches et 2 chevaux.
J'ouvre ma portière et à ma grande surprise, sa ne pue pas, sa sent l'herbe tondue.
Je m'avance pour atteindre la porte d'entrée quand mon cousin m'arrête.


- Tu ne sors pas tes valises?

- Bah non...je...vous n'avez pas de bonne ?

- Non,  donc tu dois te débrouiller pour sortir tes bagages.》

Je soupire longuement et ouvre le coffre.
Je prends mes valises unes à unes et les depose toutes dans une petite chambre avec un lit 1 personne rectangulaire placer contre la fenêtre .
J'ouvre les portes coulissantes de l'armoire.
Sa ne vas jamais suffire pour mes vêtements !

Je range tout les vêtements que je peut dans l'armoire, celle ci est pleine à craquer.
Je regrette d'avoir emmener 6 paires de chaussures...
Après tout ce rangement, je m'écrase sur ce qui va être mon lit durant 3 mois et ferme les yeux.
J'allume mon téléphone et poste un photo retouchée sur Instagram.
Oh non.
Il y a cours aujourd'hui.
Hardy me fait monter dans la camionette de son père et se gare devant son lycée public.

Une fois que j'ai passer les grilles de cet établissement, quelque personne me regarde avec un air de dégoût que je leur rends.
Un groupe de fille vient me voir et m'invite à traîner avec elle.
Je les regarde de haut en bas, Burk.
Elles sont habillées de jeans noirs sûrement pas de marque et d'Adidas.


- Désoler mais je traine pas avec n'importe qui. Crachais-je .》

Les trois filles haussèrent les sourcils et s'en allèrent.
Un autre groupe de 4 vint me voir.
Cette fois, elles étaient mieux habiller, donc j'accepte de traîner avec elles pour pas me retrouver seule.
Je me sent déjà chef de groupe alors que je n'ai encore rien fait.
Tout les garçons me fixe, toutes les filles bavent devant mon sac Louis Vitton et mes Timberland noires et dorées .
Je les regarde d'un air hautain que j'avais toujours rêver de faire et passe devant elles en jetant mes cheveux dans mon dos.
Je vais découvrir mon nouveau casier mais un garçon m'arrête.

Moi, Méchante? Jamais.  [EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant