La fille du Soleil et le fils de la Lune, sont liés d'une amitié incomparable depuis leur tendre enfance. Mais un jour, tout va basculer dans leur vie à cause d'une simple étreinte...
Cette légende mêle à la fois une belle histoire d'amour, de l'ave...
À leur réveil, ils ne se rappelaient plus de rien. Ils ne sentaient même pas que leur vie avait changée. Tout ce qu'ils savaient, c'est qu'ils ressentaient un immense vide à l'intérieur d'eux-même sans pouvoir en déterminer la cause, mais... »
Je le coupait brusquement.
- Attend un peu! Pourquoi leur vie a t-elle changé comme ça? Et pourqu...
- Tu le sauras bien assez tôt, sois patiente ! Dömbál me lança un sourire mystérieux et continua :
«À chaque crépuscule, Launaÿ devait se rendre dans un lieu sûr. Il avait été créé par son père. Là, elle demeurait toute la nuit, car il lui disait-il :
- Tu ne dois point voir l'obscurité, elle envahirait ta flamme et l'éteindrait.
Ayant confiance en lui, sa fille obéissait sans se questionner.
La situation de Baïlyr était la même : il ne devait pas sortir le jour, de peur d'en être brûlé. Les jours et les nuits s'écoulaient avec affliction et souffrance pour les deux amis qui s'étaient oubliés. Pendant le temps qu'ils pouvaient passer à l'air libre, leurs occupations était de rester aux côtés de leur parent respectif. Afin qu'il leur enseigne tout ce qu'il y a à savoir pour devenir un Mëar* accompli. Lorsqu'ils avaient fini d'apprendre, ils pouvaient aller explorer la terre. Chacun d'eux pouvait s'y rendre, à condition, bien sûr, de toujours revenir à la bonne heure. Baïlyr adorait marcher dans les vieilles forêts qui abondaient dans ce pays. Il ne voyageait jamais sans son anneau. Je me rappelle, il aimait particulièrement la forêt de Tury :
"En ce lieu résident des Nöyhirims que l'ont ne trouvent nulle part ailleurs'' disait-il...
Étonnée, je coupait de nouveau son récit.
*Mëar : mot elfique signifiant "Astre"
-Tury !? Mais je connais, c'est à Nébias! dis-je avec enthousiasme.
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Demeurant un instant immobile et silencieux, Dömbál ne prêta aucune attention à ma subite excitation. Il poursuivit comme si de rien était :
