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Chapitre 14

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- Grand-père ! Je hurle en larmes.

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Je me rue derriere le canapé vers lui en manquant de tomber puis m'accroupis à côté de lui.

- Grand-père ! Je répète en le secouant tout à m'agenouillant à ses côté.

La porte s'ouvre dans un fracas mais je n'y fais pas attention puis retourne mon grand-père, allongé sur le ventre.

Je le soulève pour poser sa tête contre ma poitrine et pleure, pleure, pleure en fermant les yeux. Son teint est blanc.

- Grand-père, s'il-te-plaît réveille toi, je murmure en embrassant son front, une lueur d'espoir en moi, s'il-te-plaît ! Je le supplie.

J'entends alors une voix parler puis des pas s'approcher rapidement vers nous.

- Grand-père ! Bordel ! J'ai besoin de toi, moi ! Ne fais pas comme eux ... Ne m'abandonne pas ! Je lui hurle en sentant les gouttes salées couler sur ma bouche.

Mes larmes ravagent mon visage, et pour tenter de me calmer je nous berce.

- Lee, commence une voix.

Je pleure à chaude larmes qui dévalent en un rien de temps mes joues et viennent s'écraser contre mon jeans, maintenant humide.

- Lee, reprend cette voix en s'avançant.

- Ouvre les yeux ! Je lui crie. Allez ! Vous avez pas le droit ! Je hurle les yeux en buée, ma tête levée vers le ciel.

Je commence à m'énerver petit à petit en voyant qui ne me répond toujours pas et continue.

- Grand-père ! S'il-te-plaît, j'écorche chaque mot prononcer lorsque je sens deux bras me soulever.

Je lève ma tête et la laisse tomber en arrière tout en fermant les yeux brutalement pour cesser mes pleures. Mais en vain.

Je me laisse faire, étant à bout de force et continue de pleurer. Des pompiers courent vers la maison et demande à Hugo de me sortir de la demeure. Je refuse et tente de me débattre mais il est clairement plus fort que moi et me soulève pour me faire sortir de cette baraque. Je regarde le corps inerte de mon grand-père jusqu'à ce que les murs brisent ce contact et qu'une larme coule une énième fois sur mon visage ...

- Laisse moi le voir ! Je crie en pleure. Laisse moi, lâche moi ! Je lui hurle dessus en tapant son torse.

Une petite foule c'est formée devant la maison et je peux apercevoir, Cécile et Hubert, côte à côte en train de murmurer des choses en me regardant. Je les hais !

- Chuut ... Murmure Hugo à côté de mon oreille, c'est fini, tout va bien... me rassure-t-il en carressant mon dos puis me pousse contre le lui. Je suis là ok ? Je t'abandonne pas ...

Non tout va mal !

Je ferme mes yeux puis laisse couler les larmes et rééclate en sanglots. Hugo me colle à lui et pose sa tête dans le creux de mon cou. J'entoure mes bras autour de lui et le serre fort, comme si je voulais évacuer toute cette colère et ses putains de pleures. Mais je ne peux lutter contre ses émotions, elles prennent trop le dessus.

Je relâche immédiatement cette pression que j'ai pressé contre lui lorsque je me sens tomber. Hugo me rattrape de justesse et me pose doucement sur l'herbe fraîchement tondue.

Laisse moi rouler [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant