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Nous sommes arrivés finalement saint et sauf malgré la forte vitesse de la voiture et les cris de Jade qui nous supliait de s'arrêter. Mais je dois bien avouer que c'était hilarant de l'a voir crier et de se serrer à sa ceinture et à la portière, comme si sa vie en dépendait. Elle nous a bien gueulée dessus et nous a traité de, je cite "bargot" avant de claquer la porte et de partir à son sport.

PDV D'HUGO

Après avoir déposer Lee devant le garage, j'allais reprendre la route mais celle-ci m'interpelle une derniere fois.

- Tu es sûr que tu veux pas venir ? Me propose-t-elle encore une fois.

- Non Lee, j'ai des choses de prévus. Souffle-je.

Elle s'écarte de la voiture et me laisse afin partir.

Passons aux choses sérieuses.

Je ne perds pas de temps et me rends au centre commercial. Il n'est seulement qu'a quelques kilomètres d'ici et ça devrait aller vite ...

Une fois arrivée, je marche à pas actif en direction de la boutique de Samsung.

Je demande rapidement au vendeur le téléphone identique de Sophie, soit un petit téléphone tout pourris. Au moins il ne me couteras pas des blindes.

Une fois le téléphone en main, je le range précieusement dans ma poche et sors de ce bâtiment pour cette fois-ci, me rendre au commisariat de la ville.

J'enclenche la Mercedes et m'empresse d'accélérer vers le bâtiment que nous aimons tant. Je le fixe des yeux et tourne pour entrer dans la cour.

Les roues grognent contre les gravillons ce qui fait tourner la tête à plusieurs flics qui observent avec insistance la voiture de mon père s'installer sur le parking. Ils discutent entre eux, me jetant quelques regards ...

Un véhicule de police part à l'instant et roule au pas jusqu'à ce que nos voitures se croisent et que le regard du jeune flic dévisage le mien.

Ça va pas être si facile que ça s'il y a autant de flic à l'intérieur qu'a l'extérieur ...

J'arrête le moteur, sors de la voiture et marche tranquillement vers l'entrée. Je fais sauter les clefs dans mes mains au moment ou je passe devant la petites bandes d'uniforme bleu lorsqu'un m'interpelle.

- Vous avez laissé tomber un papier par terre monsieur, m'informe-t-il.

Je me retourne et regarde au sol, un ticket froissé. Je me baisse et le ramasse avant d'enfoncer dans ma poche de jean, le ticket de l'achat du téléphone.

Je reprends mon chemin, laissant un très charmant sourire à mes meilleurs amis et tourne dans le couloir de gauche, croisant quelques policiers préssés ou même des individus menottés sur le banc collé à un mur.

Il me lance tous des regards interrogateur. Je les regarde à mon tour et leur balance.

- Vous voulez ma photo !?

Un des trois se met à rigoler après que j'ai repris ma marche, à la recherche du bureau de l'autre vieille.

Je regarde sur chaque porte du couloir, les noms inscrits me passent son le nez sans que je ne repère celui de l'agent Fortox.

- Bordel mais il est où ?! Marmone-je en me précipitant pour voir a l'interieur de chaque porte grâce à la minuscule fenêtre.

Je passe mon chemin devant l'avant dernière porte mais recule rapidement en ayant reconnu quelqu'un. Je me colle à la porte et tente d'écouter mais ces portes sont blindés de je ne sais quoi nous faisant entendre que dalle ! Fais chier ...

Je soupire fortement et cesse de chercher en l'a voyant dans le bureau, parler les mains sur le meuble, en le fixant attentivement pendant que Stephen est avachi sur son siège.

Oh bordel ça fait un baille !

Je fais les quatre-cent pas dans le couloir en attendant qu'il sorte, puis de toute façon je ne peux rien faire était donné que Sophie est dans le bureau avec lui. Mais ce qui me choque le plus c'est que sur la porte n'est pas écrit son nom de famille mais " Cintos".

Je fronce les sourcils et essaye de creuser ma mémoire à la recherche de ce nom, mais rien. Je ne le connais pas, il m'est inconnu.

Je relève ma tête au moment où la poignée de porte se baisse. Je m'empresse de me mettre devant le distributeur d'eau à côté de moi et de m'en remplir un l'air de rien. Je me cache un maximum en plaçant mon bras contre le mur pour masquer le visage.

Elle passe derrière moi, devant elle Stephen qu'elle suit de près. Je détourne légèrement ma tête et les observe marcher vers la sortie.

Je vide rapidement le verre d'eau dans la plante verte à côté, en faisant attention à ce que personne ne m'a vu et je trottine vers son bureau avant d'ouvrir un peu plus la porte qui était à demi fermée.

Je l'a referme discrètement comme elle l'était et m'avance vers ses tiroirs, après avoir contourner son bureau.

Je les fouille à la recherche de son portable mais rien, seulement des feuilles et des post-it. Je m'attaque à son bureau mais seulement son ordinateur, des dossiers, des blocs-notes, une photo et d'autres ne se situe dessus ... Elle est très organisée.

Soudain, je sursaute dû à mon portable qui sonne. Je soupire de soulagement et l'attrape dans mes mains avant d'apercevoir un message inconnu.

T'as pas plus de dix minutes ! Je ne sais pas ce que tu trafiques ici mais si t'es là c'est qu'il y a une raison alors grouille toi mec ! Le retour, S

Merci ! Je fais vite.

Je ne perds donc pas de temps et me remets à fouiller le bureau de cette Mme.Cintos après avoir rangé mon téléphone dans ma poche.

Je passe ma main dans mes cheveux et les tire. Allez ... Si j'étais une meuf, ou je mettrais mon téléphone ?

Dans ma poche ? Non ...

Dans mon soutif ? Non elle a pas fait ça, si ?

- Réfléchi ... Pense-je, une meuf ca toujours besoin de quoi.

Dans son sac !

Je me retourne d'une traite et arrache le sac du porte-manteau avant de le fouiller. Bordel mais pourquoi j'y ai pas pensé avant et pourquoi il y a autant de choses dans un sac à main d'une femme !

Entre son porte-feuille, ses papiers, son maquillage, des tampons -oh hug- et et en plus c'est tout petit ...

Putain je l'ai !

Je l'attrape, range tout dans le sac puis le réaccroche. Je m'assois sur son fauteuil, après tout il est là pour quelque chose non ?

Je retire la carte SIM et la carte SD que je transfère dans le même téléphone. Mais avant je copie tout sur son "ancien" téléphone et ainsi nous avons deux téléphones identiques ! On ne verras que du feu. Les mêmes téléphones, même fond d'écran, même contact, tout ...

Je regarde l'heure et vois déjà que les dix minutes sont bientôt écoulées. Merde !

À ce moment là, j'entends des voix discuter dans le couloir.

Double merde.

Je souffle pour me calmer quand les deux personnes passent devant la porte. Mon rythme cardiaque diminue aussitôt mais je comprends qu'il ne faut pas que je perde de temps.

Je traverse la pièce et reprends le couloir en faisant bien évidemment attention à replacer la porte à demi ouverte et marche précipitamment à travers le couloir pendant que je range le téléphone dans ma poche arrière et enfonce mes mains dans les poches de mon jeans ensuite.

Je baisse la tête en remarquant plusieurs poulets marcher dans ma direction, nos épaules s'entrechoquent mais je n'y fais attention et me concentre sur mon rythme de pas. Le policier s'excuse et retrace son chemin moindre de rien.

Je tourne à droite et sors enfin à l'extérieur, les policiers de toute à l'heure sont toujours là, adossés au mur quand je descends les escaliers pour rejoindre ma Mercedes.

Chapitre 41

Laisse moi rouler [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant