Ziam {O.S}

24. Love on the brain

ZAYN.

Maman m'avait toujours dit que l'amour faisait faire des stupidités. Elle me disait également qu'il pouvait même arriver de blesser l'être aimé. Mais on ne m'avait jamais dit que lorsqu'il le faisait, c'était presque constant et ces voix qui disaient que l'amour faisait mal étaient vraies. L'amour faisait très mal.

Liam avait une façon très particulière de me démontrer son affection. Il adorait me frapper, me marquer, m'humilier puis me voir m'effondrer. Cela paraissait lui plaire beaucoup. Son amour en était venu à me peindre de beaucoup de couleurs, des teintes pleines de douleur que son propre poing peignait.

Il m'aimait, c'était certain. C'était seulement que sa manière de me le montrer était différente des autres. Il s'agissait d'un amour étrange et dérangé, de ce qu'en disait Louis.

- Zayn, mon amour, où tu es ?

J'entendis la voix de Liam dans le couloir, suivi du son de la porte se refermant.

- L-Là.

J'avais peur, très peur. Je savais pourquoi il était rentré plus tôt.

Le châtain entra dans la cuisine avec un sourire, le même qu'il arborait toujours avant de...m'aimer.

Il m'attira dans un étreinte, enfouissant son visage dans mon cou puis il inspira.

- Tu sens si bon, amour, murmura-t-il.

Il déposa un baiser contre ma peau et me serra encore plus fort contre lui.

- Tellement mien, seulement mien.

- Tu m'as manqué.

Je l'entourai à mon tour de mes bras avec cette peur d'être repoussé. Il soupira en me sentant l'étreindre.

- Pardon, trésor, tu sais que j'avais d'autres choses à faire.

Il s'écarta un peu de moi et embrassa ma joue mauve, une frisson passant dessus mais il n'y prêta pas beaucoup d'importance.

- Liam...

Le châtain me donna son attention.

- Tu pourrais m'aimer ?

Il sourit et secoua négativement la tête avec amusement.

- Je ne pourrai jamais t'aimer de la manière dont tu le souhaites.

Mes yeux me firent mal.

- Mais je peux t'aimer de la même manière dont je l'ai fait ces deux dernières années, à ma façon. Tu la prends ?

- Tu sais que je la prendrai tant que tu seras là.

Il hocha la tête me tendant sa main. C'était l'heure qu'il m'aime.

Il nous guida à travers le couloir vers la chambre. En entrant, il me tira sur le lit, grimpa sur moi et attrapa mes deux mains pour les monter au-dessus de ma tête.

- Je veux que tu les gardes ici.

Je hochai la tête en le voyant ouvrir ma chemise et répartir des baisers sur ma clavicule. Mon torse était orné de couleurs, violettes, vertes et noires. Je les aimais ces marques d'amour.

Il caressait ma peau comme s'il s'agissait d'une fleur délicate. Ses doigts étaient doux au contact de mon épiderme. Ses lèvres se baladant sur mon cou comme si c'était quelque chose de fragile, ce qu'il n'était pas. Ma chemise fut retirée de mon corps, Liam embrassant toujours chaque centimètre de mon anatomie endolorie. Il enleva mes chaussures et mon pantalon.