9. Zap

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Bonsoir !

Juste avant de commencer, je tenais à vous dire que, grâce à votre intervention, l'auteur de ce recueil m'a donné son accord pour que je traduise ses deux tomes inspirés de "Mon petit-ami l'universitaire...". Elle a été très touché de savoir que vous étiez aussi nombreux à avoir dit oui ! Je ne vous cache pas que moi non plus. Cet os est tout bonnement celui qui comptabilise le plus de commentaires sur toutes mes oeuvres, sans parler du nombre de votes qui, en l'espace de trois semaines à égaler le premier du recueil sorti il y a bientôt dix mois... les vus, n'en parlont même pas... 🖤🖤🖤🖤 vous êtes parfaits !!!!!!

Bonne lecture !

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ZAYN.

- Allez bébé, ne sois pas triste, entendis-je Liam me dire, sa main caressant mon épaule.

Des pleurnichements et des sanglots entrecoupés de gémissements passèrent le bord de mes lèvres une fois de plus puis ensuite par dizaines. Un oreiller sous ma tête absorbait toutes mes larmes, celles-ci se comptant par milliers. Tournant le dos à mon petit-ami, ce dernier essayait malgré tout par tous les moyens de me consoler et de me calmer.

- L-Li, sanglotai-je.

De nouvelles perles salées dévalaient mes joues et j'enfoncai ma tête plus profondément dans le coussin.

- Shh, c'est fini bébé, je sais que ça fait mal et je me déteste pour ne pas arriver à te faire sourire mais, essaie de te calmer un peu, amour, d'accord ? murmura-t-il en retour. Tu ne pouvais pas imaginer que Zap mourrait aussi subitement.

Zap était ma petite lapine, mon bébé. Je l'aimais profondément et la considérais presque comme mon propre enfant. Mais, ce jour-là, au retour de l'école, je l'avais découvert sur mon lit, morte. J'avais donc aussitôt appelé Liam, horrifié et des sanglots serrant ma gorge. Mon petit bébé n'existait plus.

À cet instant, il était ici, avec moi, à essayer de me réconforter, sans succès puisque le simple fait de repenser à mon adorable lapine me faisait pleurer davantage.

- Elle était si pe-petite, Liam.

C'était la veille que mon bébé avait rendu l'âme et, aujourd hui, nous avions enterré son corps dans mon jardin. Je ne me voyais pas la jeter ou quelque chose de ce style. Elle méritait de passer son éternité dans un joli et paisible endroit. Mais, même le fait de savoir cela, vingt-quatre heures après les événements, ne me réconfortait pas. Ma peine et ma douleur semblaient être inépuisables.
Liam avait passé l'entièreté de sa journée avec moi et je me rappellais m'être dit plus d'une fois qu'il était sans doute fatigué de ne pas réussir à me faire taire.

Il caressa encore mes épaules avec délicatesse.

- Je sais bébé mais, nous ne pouvons rien y changer. Les choses devaient se passer ainsi, rien n'arrive pour rien, amour.

Silence. Je me maintins dans le silence. Bientôt, plus aucun pleurs ni aucun gémissement ne franchirent ma bouche. Les seules choses susceptibles d'être entendues étaient nos respirations et les battements de nos deux cœurs. Je ne changeai rien à ma position.

- Qu'est-ce que je peux faire pour que tu ne sois pas comme ça ? s'enquit le châtain en posant sa tête sur le même oreiller que moi. Je sais ! Je pourrais t'acheter ces gâteaux au chocolat que tu aimes ou bien t'offrir le CD de Ed Sheeran que tu nous as tellement réclamé à ta famille et moi.

Je clignai des yeux sans répondre et me mûrai dans un mutisme encore plus profond. Liam soupira, amena ses bras autour de mon corps et le silence régna dans la pièce.

Ziam {O.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant