2.Réveil

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Le réveil sonne. Elle se réveille, avec un bruit de tic tac dans la tête. On est Mardi. Elle a bien révisé ses maths hier soir et écouté avant de dormir l'enregistrement qu'elle avait fait en cachette pendant qu'il lui parlait, elle s'est endormie avec sa voix dans la tête .... Même si il n'y a que deux phrases "Qui es-tu ?" "Laisses moi tranquille ..." elle les avait répété en boucle, elle connait le rythme, l'intonation par coeur. Elle peut répéter comme un robot ces deux phrases. Elle s'habille et se maquille, on ne sait jamais si il l'a remarque... Une fois prête, une fois avoir déjeuné, une fois s'être brossé les dents, elle part à l'arrêt de bus. Déterminée. Arrivée là bas, elle monte dans le bus direction les cours... Elle commence justement par son évaluation de mathématique. Malheureusement les seuls mots qui lui sortent de la tête sont "laisse moi tranquille" et "qui es tu !?" ... Elle réfléchi... Elle n'a seulement qu'une heure devant elle, et à chaque fois qu'elle pense au temps, elle pense au monde. Au moment où elle fait son évaluation, des gens fuient leur pays, s'entre-tuent, meurent, vivent, baisent... Elle ressent comme être a la place de quelqu'un qui regarde son portable, dans un métro. Alors que elle, son corps se trouve dans la salle de mathématique, sa main gauche sur sa feuille, l'esprit autre part. Une partie d'elle regarde son portable actualisant les notifications de ses réseaux sociaux puis hurlent "ROH ! Pas de réseau ici !" Tout le monde se tourne vers elle... La professeur s'approche ...
-"Excuse moi... On te dérange ?"
La pauvre Calista s'excusa, affirmant qu'elle n'était pas sur son téléphone et ne sachant pas ce qui lui a pris.
Calista se remis vite à son évaluation, la finissant et sorti.
Après le deuxième cours, c'était l'heure de la recréé, elle cherchait désespérément du regard celui qu'elle admirait tant, qu'elle aimait... Malheureusement sa meilleure amie vint l'interrompre.
-"Calista ?"
D'un air très surpris, en sursaut elle se tourna vers elle, mais avant qu'elle ne puisse dire un mot.
-"Ha tu cherches Math... Il est avec les mecs là bas..."
Alors elles se sont mises à rigoler de bon coeur. La meilleure amie de Calista était lesbienne. Calista ne cherchait pas trop sa sexualité, elle cherchait jute la personne qu'elle aimait, surtout en ce moment.
-"Franchement, fais le premier pas, il te regarde tout le temps aussi..."
Calista rougit, elle tourna la tête de façon a ce que personne ne le voit. Puis sa meilleure amie chuchota "Tourne discrètement la tête vers ta gauche..." Alors elle tourna discrètement la tête vers la gauche. Elle croisa son regard, il sourit et retourna son regard vers ses potes. Elle elle fit de même. Sa meilleure amie sourie et la cloche sonna. Elles retournèrent en cours.

Après une matinée plutôt douce, elle se rendit au self, avec son amie. Peut être que je ne donne pas assez de détailles... Mais voyez de vous même. Les deux amies marchant l'une a côté de l'autre. Il ne fait pas froid, aucun gilet, aucun manteau. Calista et son amie marchant, les yeux se tournant. Je vais détailler, plus de 50% des personnes qui matent la meilleure amie de Calista sont des mecs. Ça lui est déjà arrivée de se recevoir une petite tape par-ci par-là. Une insulte glissé, comme une main. Un mot chuchoté, un regard pesant. Mais ce n'est rien comparé à ce que elle à vécu.
Depuis la maternelle elle s'approchait pas tellement des garçons. Jamais elle n'a eu un "prince charmant" elle était très bien sans. Sa mère n'aimait pas ça, son père non-plus. Arrivée en CM1, elle a trouvé une fille, plutôt jolie et banal. Mais pas pour elle, pour elle elle n'était pas jolie, mais magnifique. Pas banal, mais exceptionnelle.
Cette journée d'avril, elle rentra à la maison, c'était un Mardi. Elle annonça tout à ses parents : elle avait rencontré quelqu'un qu'elle aimait beaucoup et se demandait si c'était normal. Ses parents lui ont dit non, que c'était de leur faute, qu'ils avaient raté quelque chose. Alors, son père l'a emmené prendre un bain. Et l'a soigné... Excusez-moi. Il l'a blessée, beaucoup, trop.
Les cris aigus de cette jeune fille innocente, la mère qui pleurait dans sa chambre, le père qui rassurait sa fille "Chut ma chérie, ... Tu aimes ? Tu aimes les garçons. C'est normal...". C'était sa première tape sur les fesses, ses première insultent, sa première tout court. Tout long. Trop long.
Le lendemain elle arriva a l'école, mal aux jambes. Raconta tout à sa maitresse. Sa maitresse appela les services et convoqua les parents.
Jelena alla en famille d'accueil, suivi par une psychologue. Elle guéri petit à petit laissant une grande cicatrice dans ses yeux et son coeur. Il n'y a pas longtemps, elle a changé de maison, maintenant c'est sa tante qui la garde. Elle est merveilleuse et prend bien soin d'elle.
À chaque tape innocente sur cette fille qui ne l'est pas. Chaque insulte, chaque mots blessants qui rappellent des souvenirs. Jelena devient plus forte, plus fermé, plus incompréhensible.
C'est pour ça que Calista l'apprécie et ne veux jamais la perdre. Calista vide d'expériences tromatisantes mais remplie d'amour sait en effet garder à l'intérieur les problèmes de son amie. Et Jelena dur comme une pierre sait ouvrir à Calista une pièce inconnu rien que pour elle où tout y est gardé en sécurité.

Lorsque Jelena se reçoit quelque chose, Calista est la pour la renvoyer ou l'écraser.

La journée passe, les regards s'échangent entre Math et Calista. Jelena toujours renfermée sourie en les regardants, et s'imagine sa prochaine princesse qu'elle n'a encore jamais vu...

une folle histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant