Moi? Vulnérable?

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Quand j'ouvris les yeux, la panique s'empara de moi tandis que j'essayai en vain de me rappeler des évènements de la veille. Ceux-ci mirent du temps, mais ils finirent par revenir, peu de temps après.  J'observai avec plus d'attention la pièce dans laquelle je me trouvai. Celle-ci ne contenait ni porte, ni fenêtres, ce qui me perturba un peu. Il n'y avait pas de lumières, si ce n'est qu'une vieille ampoule suspendu au plafond (moisi) qui était presque grillée, donc, éclairai très peu. Les murs, d'une couleur marron assez étrange, étaient, comme le plafond, moisis.

Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête : Où est Evans? ; Qu'Est-ce qui se passe? ; Qui me retient "prisonnière"? etc, etc... Même si, pour cette dernière, j'avais ma petite idée... Je réfléchissais à tout ça, quand, tout d'un coup, une horrible migraine me frappa. Si bien que j'en hurlai de douleur. C'était vraiment insupportable. Imaginez qu'on vous donne des coups de marteaux dans le crane sans interruption, comme si on voulait vous achevez une bonne fois pour toutes, sauf que vous ne mourrez pas. Vous restez là, à "subir" les coups et la douleur...

Quand j'eus finis "d'exposer" -en hurlant comme une folle- ma douleur, quelqu'un entra dans la pièce, par je ne sais quel moyen :

- Chhhhhuuuuuuuuttttttttt!!!!!!!!!!! Tais-toi, ils vont t'entendre, chuchota-t-il.

La personne qui venait d'entrer était un garçon (j'en croise souvent, en ce moment...) yeux verts, cheveux bruns.

- Qui ça, "ils"? T'es qui, toi? Demandai-je, surprise.

- Moi, je m'appelle Peter... Et toi?

- Euh... Lilas.

- C'est joli.

- Merci, répondis-je gêné, et méfiante. Mais, désolé de me répéter : C'est qui, "ils"?

- Le "clan", évidemment.

Je sais pas pourquoi, je m'en doutais...

- Humm.... Mais, comment as-tu fais pour entrée? Il n'y a pas de portes, je crois.

- Si, il y en a une, mais elle est dissimulée dans le mur. Viens, je vais te faire sortir d'ici.

Nan mais il est malade, lui ou quoi?! Je le connais même pas, il sort de nul part, et il croit que je vais me laisser embobiner comme ça? Après tout ce que j'ai vécu ces dernières semaines? Eh bien si oui, il se met le doigt dans l'œil.

- Alors, ça, pas question.

Un instant, il eut l'air surpris, mais il se ressaisit bien vite :

- Donc, tu préfères restée ici? A la merci de tes "ennemis"? Vulnérable? Dans ce cas, tu es idiote.

- Non, je me méfie, c'est tout.

- Bon alors, tu viens ou pas?

J'allai répondre, quand, tout d'un coup, la "soi-disant" porte s'ouvrit sur...

Désolllllléééééééé pour cette ENORME retard!!!!!! 

Le secret de Lilas, tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant