Chapitre 2

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Les rayons du soleil levant traversant mes volets me tirèrent de mon sommeil. Adieu bras de Morphée et bonjour matin maussade.

La journée commençait à merveille. A peine debout que me voilà déjà en train de courir dans tous les sens. N'ayant pas entendu mon réveil il ne me restait pas moins de dix minutes pour me laver, m'habiller et manger.

-Tu parles d'une galère, pensais-je à haute voix.

Je sautillais dans la cuisine, en essayant de mettre mes chaussettes sans provoquer une catastrophe. Les gouttes d'eau de mes cheveux mouillés ruisselaient laissant une petite flaque à chacun de mes passages.

Après avoir aspiré en quelques secondes un bol de céréales et deux vers de jus d'ananas, je sortis sac sur le dos et bonnet sur la tête. Les températures commençaient à chuter en ce mois d'octobre. L'hiver approchait à grand pas ainsi que la période des examens. Je ne me sentais pas si nerveuse que ça même si je savais que je n'avais pas le droit à l'erreur. C'est vrai que je n'étais pas une élève brillante mais je réussissais toujours à me rattraper au dernier moment, allez savoir par quel miracle.

~Lisa~

Je rejoignis Lisa qui m'attendait au fond de la classe

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Je rejoignis Lisa qui m'attendait au fond de la classe. Je me suis laissé tomber sur la chaise. Les cours n'avaient même pas encore commencé et je n'avais déjà plus d'énergie.

-Laisse moi deviner, tu n'as pas entendu ton réveil c'est ça.

-Bingo.

- Tu devrais vraiment engager une personne qui te servira de réveil, en plus ça ne te coutera rien vue que tu es blindée, se moqua Lisa.

Je lui ai levé mon majeur en guise de réponse.

-Jennie, essayait d'être un peu plus convenable, s'exclama notre professeur qui venait tout juste de rentrer dans la classe.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi.

Lisa ne pouvait s'empêcher de rire tandis que je m'enfonçais dans mon siège toute rouge de honte en jurant de me venger.

Les cours passaient lentement, très lentement, trop lentement.

-Jennie Antonello ? Vous ne dormez pas n'est-ce pas ? me demanda notre professeur de philosophie.

-Non monsieur, répondis-je les yeux à moitié fermés.

-Alors pouvez-vous demander à mademoiselle Park Lalisa de se réveiller, dit-il avant de reprendre son cours.

A ma droite, Lisa bavait sur son bureau. Je me retins de rire. J'aurais aimé immortaliser ce moment mais malheureusement je n'avais pas d'autre choix que de la ramener parmi nous. En ouvrant les yeux, la pauvre petite avait l'air complétement perdu.

-Je vois que vous êtes réveillée mademoiselle Park, pouvez alors me dire qui a dit : "La nécessité est la mère de l'invention." ?

Après plusieurs secondes à essayer de retrouver ses esprits le regard de Lisa s'illumina.

Crystal Snow [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant