Chapitre 15

185 8 0
                                    

Alors oui. Oui j'ai du suivre Victor. Je ne pouvais pas laisser Romain dans ce pétrin. Je venais à peine de le retrouver que j'allais déjà le reperdre. Il m'avait tellement manqué. J'espérais de tour coeur qu'il allait bien. Je ne pus m'empêcher d'espérer sur le fait qu'il aille bien et qu'il va me ramener à la maison. Mais je ne suis pas bête, si Victor l'a gardé en vie c'était juste pour faire pression sur moi. Romain ne méritait pas cette fin. Il devait mourir normalement, de vieillesse comme tous les gents normaux.   Mais un détail  attirait mon attention, le fait que Scott ai livré Romain à Victor sans rien dire. Mais je ne m'en préoccupais pas autant que je l'aurais dut. Victor me guida à travers un dédale de couloirs qui se ressemblaient tous les uns les autres. Je ne m'y retrouverais jamais, j'avais un très mauvais sens de l'orientation. Victor s'arrêta devant une immense porte aussi blanche que du coton. Elle était sans doute hermétique. Aucun moyen de se sauver si je passais la pads de la porte. Aucun moyen de sauver Romain que je n'ai toujours pas vu. Je commence vraiment à croire qu'il n'est pas là. Mais je voulais garder espoir. L'espoir fait vire dirait ma mère, l'espoir ne sert à rien dirait mon père, l'espoir ne donne pas à manger dirait ma soeur. Moi je dis que l'espoir peut autant détruire que construire. L'espoir peut faire oublier toutes les horreurs que nous pouvons vivre. Mais en ce moment, ce n'est pas l'espoir qui pouvait m'aider à sauver Romain.

- Rentre gamine. m'ordonna Victor avec un regard froid, tellement différent de celui de son frère.

- Y'a quoi là dedans ? demandais-je avec une voix blanche.

- Tu verras. répondit-il avec un regard qui devint vide de toutes émotions.

J'entrais dans cette pièce aux murs aussi blancs que la porte. Tout était immaculé, aucune trace n'était visible sur le sol blanc. Quand soudain Victor partit par le couloir d'où nous venions. Un autre homme, lui en blanc, entra dans la pièce et dit :

- Bonjour, je me présente : Dr Wilturner, je suis le spécialiste qui a...

- Qui m'a remplie de ce poison ? demandais-je avec colère en sortant mes griffes. Hein ? C'est vous qui m'avez remplie de ce truc qui va me tuer ? REPONDEZ.

- Nous étions plusieurs mais oui. répondit-il avec le plus grand des calme. Je ne suis pas ici pour te faire du mal.

- Vous vous foutez de moi ?!

- Non, bien sûr, je pense que les manières de mon équipe de récupération de mutan ne sont pas toujours très agréables. Ils peuvent être parfois un petit peu violent avec nos sujets.

- Un peu ?! UN PEU ?! Ils ont fait un massacre dans mon collège et vous dites qu'ils peuvent être UN PEU VIOLENT ? hurlais à présent.

- Calme-toi, je vais me racheter bien évidement, j'ai une surprise pour toi.

Romain pensais-je aussitôt. Il va me rendre Romain.

- Romain ? demandais-je avec peu d'espoir.

- Non. Ta famille bien sûr.

Famille. Ce mot signifiait Logan, éventuellement Laura, et malheureusement Victor.

- Faites-les entrez. ordonna-t-il à des hommes en noirs.

Quand ils entrèrent je restais bouche bée. Eux. Je les croyais morts.

- Manon ? demanda ma mère d'une voix qui se voulait rassurante. C'est nous, ta famille, nous venons te chercher pour retourner à la maison. rajouta-t-elle en me tendant la main.

- Manon. dit ma deuxième petite soeur, celle que je n'avais jamais vu. Maaanooon. dit-elle en se jetant dans mes bras.

Je la posais par terre. Je ne connaissais même pas son prénom. J'étais partie, ou du moins enfuie, avant sa naissance. Je me sentais étrangement coupable de l'avoir laissé.

- Aller viens. insista ma mère, son regard bleu acier posé sur moi. Rentre à la maison.

- Il n'y a plus de maison. Vous êtes morts. Tous les quatre. répondis-je en retenant mes larmes.

-Mais non, qu'est-ce qui te fait dire cela ? demanda ma mère.

- Je l'avais senti. Vous étiez morts. Et maintenant vous n'êtes plus morts.

- Bien sûr que non, nous ne sommes jamais morts. Allez, viens. cria-t-elle presque.

- Non. Ils les ont tué. Ils les ont tué.

- Tué qui ? demanda ma mère exaspérée par mes réponses sans queux ni tête pour elle.

- Les autres.

- Quels autres ? Tu vas arrêter de raconter n'importe quoi à la fin.

- Agathe, Antonin, Anaïs, Emie, Jeanne...

- Mais non, ils ont juste déménagé loin parce que leurs parents ne pouvaient plus rester. me coupa-t-elle.

- Non, ils sont morts, ils ont été tué.

- Tu dis n'importe quoi ! hurla ma mère. Arrête de dire ces choses devant tes soeurs ! Hurla-t-elle. Rentres à la maisons maintenant.

-Non.

Voici le dernier chapitre ! J'espère qu'il va vous plaire ! Enormes bisous à tous le monde :).

La Mutation ( X-Men )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant