La Mutation ( X-Men )

Chapitre 19

Nous voici cinq ans après que l'histoire de Romain et Manon ne prenne fin. Nous voici cinq ans après le "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Ils ont acheté une petite maison, elle ne paye pas de mine mais elle leur plait. Elle est comme elle est et ils acceptent qu'elle ne soit pas comme les autres. Leur maison est tordue, le toit est à moitié effondré et il n'y a qu'une seule chambre et un minuscule salon. Mais elle leur plait. Manon travail dans un petit café en tant que serveuse. Romain, lui, travail dans un bureau et rentre à des heures impossibles. Il se dispute souvent avec Manon, qui lui demande de rentrer plus tôt. Mais avec tout ce qu'ils ont traversé, ces disputes sont de la guimauve. Comme je le disais, tout roule pour eux.

Ou du moins, tout roulait car ce soir, allait être leur dernier soir de tranquillité. Car demain allait être une des pires journées qu'ils allaient vivre.
"- Chérie ? Tu n'aurais pas vu la télécommande par hasard ? Demanda Romain le nez fourré dans les coussins du canapé à la recherche de la précieuse télécommande.
- Elle est dans tes mains Ro. Répondit Manon qui, sans  lever les yeux vers lui, n'avait même pas eu besoin de sa télépathie car elle commençait à  connaître par coeur.
- Merci. Tiens ! Le journal TV commence !

- J'arrive !

Une fois dans son minuscule salon, Manon s'installa confortablement lové contre Romain.

Dans quelques jours, Manon allait avoir ses dix-huit ans. Elle avait terriblement hâte car elle pourrait passer son permis et acheter une voiture. Ce qui eut être plutôt pratique si ils se faisaient repérer. Mais ils ne pensaient pas à cela, ils vivaient au jour le jour, espérant que "le problème mutant" disparaisse des informations.

Le journal commença, comme d'habitude, le présentateur de mauvais poil, ne s'arrêtait pas de ronchonner contre tous le monde.

- Alors, comme je le disais, le problème mutant se propage de plus en plus, de plus en plus de mutants prennent possetion de nos terres, de nos maisons et de nos villes.

- Pfff... Tu parles. râla Romain en faisant un doigt d'honneur au présentateur. J'arrive pas à y croire, "le problème mutant", depuis quand on est un problème ? demanda-t-il avec hargne.

- Tu sais bien que ce n'est pas ça, ils ont peur c'est tout. répondit Manon avec un sourire qui se voulait rassurant.

- Mais j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer ! s'exclama le présentateur devenu soudainement tout guiellerait. Le Docteur Stryker a mit au point une invention que peux traquer, trouver et tuer ces abominations, j'ai nommé : les sentinelles !

Du point de vue de Manon

Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. Il les avait inventé, les saloperies qui allaient nous détruire. Il les avait créer, ces monstres. Cela faisait cinq dans quelques jours que tout allait bien, que tout roulait comme sur des roulettes. Que le "problème mutant" commençait doucement de se régler.

Quelques temps avant de me sauver avec Romain, j'avais changé mon nom de mutante, car il était trop reconnaissable. Je m'appelais donc aujourd'hui : Reflet. Par rapport à ma mutation qui est de copier les pouvoirs des autres mutants seulement par la vision. Je suis donc leurs "reflets".

Le "docteur Stryker" comme ils l'appelent, est celui qui m'a mis mon adamentium et celle de Logan. Stryker est celui qui nous a pourrit la vie depuis le début. C'était lui qui avait envoyé les hommes en noirs à mon collège, il y a cinq années. Je le déteste.
J'entendis des bruits provenir de l'extérieur. Je me levais pour aller voir ce que c'était quand les fenêtres explosèrent. Des homme en noir, armes braquées, sur nous sont entrés dans le salon. L'un d'eux s'avança et dit :

- Alors Reflet, tu croyais nous échapper ? Demanda Stryker d'une voix douce. Tu vas morfler  c'est moi qui te le dis. Embarquez les.

Un hommes s'approcha de moi, taser braqué sur ma nuque. J'avançais quand je sentis un truc me piquer. C'était l'homme en noir, il m'avait tasé.

Le monde devint noir, mon corps se couvrait de spasmes incontrôlables et la seule image dont je me souviens fut Stryker en train de rire.