La Mutation ( X-Men )

Chapitre 16

Quand je répondis à sa question. Le regard de ma mère changea en moins de deux secondes. Il passa d'un regard faussement sympathique à un regard de glacier. Elle s'enpourpa et devint écarlate par la fureur qui l'habitait maintenant.

- Alors tu n'es plus ma fille. répondit-elle avec une voix qui m'était inconnue. Faites la partir. dit-elle aux hommes en noir. Ce n'est pas ma fille, elle n'est plus ma fille.

- Comme vous voudrez madame. répondit le plus grand des hommes en noir.

- Quoi ? demandais-je les yeux écarquillés.

Les hommes en noir m'attrapèrent chacun par un bras, je ne pouvais rien faire car j'avais été prise par surprise. Comment m'en sortir ? Et Romain. Où était-il ? Comment le sauver ? Trop de questions sans réponses filaient à toutes allure dans mon esprit. Mon cerveau tournait à toute vitesse pour tenter de trouver une solution. Quand soudain, elle me vint. J'avais juste à me téléporter loin d'ici. Mais cela impliquait de laisser Romain dans le pétrin. Même si je ne doutais plus du fait qu'il n'était pas là. Je me débattue violement et les hommes en noir me libérèrent surpris. J'en profitais pour filer le plus loin possible, juste assez loin pour que je puisse me téléporter. Je courrais, les hommes aux trousses, mes poumons me brûlaient comme jamais. Mes jambes ne pourraient plus me porter longtemps. Mais comment faire ? Comment me sauver d'ici sans n'avoir à me battre ? Je ne pouvais utiliser mes pouvoirs qu'une seule fois. Je n'avais pas assez de force pour les utiliser plusieurs fois. Je courrais toujours à travers le dédale de couloirs qui s'offrait à moi. Je n'avais pas peur, j'avais juste terriblement mal à propos de ce que m'avait lancé ma mère. Qu'elle ne me considérait plus comme sa fille. Que je n'étais plus qu'une simple mutante à ses yeux, une erreur de la nature. Un monstre. J'atteignais enfin la porte du bâtiment principal. Je me ruais à l'extérieur quand je le découvris. Dans une voiture au volant, Romain en parfaite santé. Sans la moindre égratinure, en pleine santé. Il avait bien évidement maigri mais pas autant que moi. Il abordait un immense sourire mais qui était faussé par une étincelle d'inquiétude dans son regard. Il me dit :

- Montes ! Montes vite dans la voiture !

Je pus courir encore un peu pour atteindre le véhicule. Je sautais sur le siège passager et hurlais à Romain de mettre les gaz quand je sombrais dans un immense trou noir qu'était l'inconscience.

Désolée si ce chapitre est cours mais cela est fait un petit peu exprès... Enormes bisous à tous le monde :).