Chapitre 11: Libre?

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Pour la première fois depuis longtemps, Arthur est réveillé par la lumière du soleil.
Il cligne des yeux plusieurs fois, peinant à s'adapter à la luminosité du jour.
Quoique il ne fait pas vraiment jour. Le soleil commence à peine à se lever.
Il est adossé à un arbre, et il se sent plutôt bien. Il s'étire, baille, et tente de se lever. Mais sa cheville refuse et la douleur lui arrache un cri.
Il ne peut pas s'en occuper. Si il reste dans la forêt, il va mourrir. Il doit trouver un village, ou juste une maison, mais un endroit d'où il pourrait appeler la police.
Il veut seulement rentrer chez lui...

Il essaie de se redresser un peu et, lorqu'il est assis à peu près convenablement, il regarde autour de lui. Il ne pense pas connaître l'endroit où il est, mais il n'a vu le chemin que de nuit, et il ne l'avait pas reconnu.
Il regarde attentivement l'arbre qui est à côté de lui.
Il ne connaît pas son nom, mais il en à déjà vu. Mais où...
Il baisse soudain la tête, dépité. Ça ne va pas l'aider. Ce n'est pas une sorte d'arbre qui va l'aider à se sortir de là.
Il essaie encore de se lever, en vain.

C'est alors qu'il entend un moteur.
Un moteur de voiture, pas de moto.
Assez proche.
Il est sûr de la direction dont vient le bruit, et ce n'est pas du côté du chemin où il s'est fait poursuivre. Il y a une autre route.

C'est sa dernière chance. Il prend une grande inspiration et se relève enfin.
Il ramasse un bâton par terre. Ce sera sa béquille. Il commence à marcher. Ses muscles souffrent, ses poumons somnolent, son cœur le supplie de faire une pause. Mais il ne s'arrête pas.
Il y a encore des voitures qui passent sur la route.
Il marche de plus en plus vite, commençant à être a l'aise avec la bequille.
Il court presque. Soudain, une dizaine de mètres devant lui, les arbres s'écartent. Il voit la route.
Il y est presque. Plus que quelques mètres... Il va retrouver la civilisation humaine. Des gens vont prendre soin de lui, vont le soigner, réparer sa cheville, emprisonner ceux qui lui ont fait ça.
Une voiture blanche passe devant lui. À l'intérieur, il y a une femme. Il crie de toutes ses forces:
"À l'aide! AU SECOURS! Arrêtez-vous, s'il vous plaît!"
Il croit d'abord qu'elle ne l'a pas entendu, mais elle s'arrête, et recule lentement vers lui.

Mais alors qu'il est à la lisière de la forêt, au bord du chemin, sa cheville émet un craquement sonore, et il s'effondre au sol, le visage tordu par la douleur.
La voiture freine à temps pour ne pas l'écraser, et la dame sort. Elle s'approche de lui.
Il ouvre les yeux, et découvre, à la fois étonné et terrifié, qu'elle lui sourit. Pas de manière compatissante, encourageante ou autre chose du même genre. Ce sourire ne peut même pas vouloir dire: "Heureusement que je suis là".
Non, ça ressemble plutôt à: "Très drôle, ta blague. Jonathan, on me l'avait jamais faite celle-là."(dit sur un ton ironique).
Ou a: "Bonjour. Je suis ton pire cauchemar."
Arthur ferme les yeux, espérant qu'il était devenu paranoïaque est qu'il va se réveiller dans un lit d'hôpital, sa mère à son chevet. Il ne se rend pas compte qu'il est en train de s'endormir...

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Horaires:
Captif: Lundi, Mercredi et Vendredi
Ma vie loin de toi: Mardi et Vendredi
Entre 18h et 23h

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 20, 2017 ⏰

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