Chapitre 6 : Je t'aime

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23 Décembre 20h30,
Résidence de Benjamin Hunter

C'était la veille du réveillon. Maïalène avait décidé de préparer un repas spécialement pour elle et Benjamin, un repas qui elle l'espérait, lui permettrait de dire à Benjamin, sobre et lucide, qu'elle l'aimait. Elle s'appliqua à couper de fine tranche de mozzarella fraîche et des tomates bien rouge pour en faire une délicieuse salade, elle s'attela ensuite pour préparer une soupe de perle du Japon délicieuse et savoureuse, préparer un beaf steak saignant avec des échalotes finement coupé et des pâtes maison. Elle termina en préparant le dessert préféré de Benjamin : un fondant au chocolat saupoudré de sucre glace. Maïalène était une cuisinière de talent, elle avait apprit très tôt pour pouvoir se débrouiller seule rapidement. Benjamin ne voyait pas ce qu'elle préparait, mais il voyait son corps se déplacer avec aisance, comme si elle était en train de danser, une danse sensuelle et magnifique à observer. Et la délicieuse odeur qui sortait de la cuisine faisait saliver d'avance Benjamin. Il n'osa pas la déranger et resta silencieux, à l'observer effectuer sa si magnifique danse. Le repas fut bientôt complètement prêt et Maïalène mit le fondant au four et elle programma le minuteur avant de se retourner. Elle sursauta en voyant Hunter l'observer avec un doux sourire et lui donna un timide sourire qui fit fondre l'avocat si difficile à attendrir d'ordinaire.

- Le repas est prêt. Souffla doucement Maïalène.

- Il ne nous reste donc qu'à mettre le couvert dans le salon prêt de la cheminée. J'ai envie de manger à la Japonaise se soir. Sourit Benjamin.

Maïalène acquiesça, elle lui avait fait découvrir la manière qu'avait les japonais pour manger à table, soit être assis sur un coussin moelleux à même le sol sur une table basse. Benjamin avait trouvé cette manière de manger vraiment élégante et chaleureuse à sa manière et s'était pour cela qu'il aimait beaucoup manger ainsi devant la cheminée depuis une semaine, depuis le moment où Maïalène lui avait fait découvrir la manière japonaise de passer et de déguster a table. Il aida Maïalène à prendre les couverts et à aller le disposer sur la table basse du salon. Une fois le couvert installé, Maïalène se tourna vers Benjamin en souriant.

- Je vais chercher l'entrée ! Installe toi donc à table. Sourit elle joyeusement.

Benjamin acquiesça en lui donnant un sourire amusé, la voyant impatiente de lui faire découvrir et goûter son repas. Maïalène amena d'abord la salade de tomates et de mozzarella, c'était quelque chose de simple à réaliser, mais la vinaigrette qu'elle préparait était littéralement à tomber par terre et cela donnait au plat une saveur incomparable. Benjamin complimenta ce premier plat, bien vite terminé d'ailleurs, et Maïalène en fut vraiment heureuse. Elle servit ensuite la soupe, tout aussi succulente que la salade et ce fut de même pour le plat principal.

- Tu es un vrai cordon bleu Maïalène, je n'ai jamais mangé aussi bien que depuis que tu t'es mise à cuisiner ici. Sourit avec sincérité Hunter.

- M-merci Benjamin. Rougit doucement Maïalène. C'est avec plaisir que je prépare de délicieux plats en cuisine. J'ai toujours aimé la cuisine, c'est une passion d'une certaine façon.

- Tu pourrais en faire ton métier. Tu as le talent pour cela j'en suis sûr. Tu pourrais ouvrir sans problème ton propre restaurant gastronomique.

- Tu penses ? Je ne vois pas comment lancer mon propre restaurant, je n'ai pas accès à mon compte bancaire à cause de Von Karma. Souffla piteusement Maïalène.

- Je t'aiderai ! Ce n'est pas l'argent qui me manque, je serai heureux d'être ton associé pour monter cette affaire.

- Tu es sûr ? Et si mon restaurant ne marchait pas ? S'inquiéta t'elle.

Benjamin prit la main de Maïalène dans la sienne et lui sourit avec confiance.

- Je suis sûr que tu peux réussir à monter ce projet. Tu es doué Maïalène, et exceptionnelle.

La jeune femme rougi en soufflant le prénom de Benjamin et elle entendit soudain le "ding !" caractéristique de la minuterie de la cuisine.

- Le dessert est prêt ! Je vais de suite ramener les plats et couverts, puis je reviendrai avec le dessert et des couverts à dessert. Sourit Maïalène.

Elle prit les affaires et les emporta avec aisance jusqu'à la cuisine. En revenant, elle disposa deux assiettes à dessert avec une part de fondant au chocolat. Ce dernier était présenté avec élégance et Benjamin eut un grand sourire aux lèvres.

- Cela a l'air délicieux. J'ai hâte de manger ce délicieux dessert.

- J'espère qu'il te plaira. Rougit Maïalène.

Le dessert était tout simplement délicieux, une pure merveille. Benjamin ne fit que complimenter encore plus Maïalène qui devint rouge pivoine de recevoir tant de compliment. Une fois le repas terminé, Maïalène débarrassa et alla faire la vaisselle et ranger ce qu'il restait du délicieux repas au frigo. Benjamin arriva dans la cuisine au moment où Maïalène terminait la vaisselle. Elle se retourna et se retrouva face au torse de Benjamin, étant plus petite que lui. L'avocat passa ses doigts sous le menton de Maïalène et souleva doucement son visage vers le sien, il ne pouvait plus cacher ses sentiments et il sentait qu'il devait les partager avec Maïalène. Il pencha lentement son visage vers celui de la femme qu'il aimait, lui laissant la possibilité de se reculer si elle le souhaitait. Mais elle ne bougea pas, son cœur s'emballant dans sa poitrine. Les lèvres de Benjamin effleurèrent celles de Maïalène, leur provocant des frissons tout le long de leur corps. Maïalène rompit la distance entre leurs lèvres et embrassa Benjamin à pleine bouche. Il ferma les yeux et passa un bras autour de la taille de Maïalène pour la serrer contre son torse et posa sa main libre derrière la nuque de la jeune femme. Leurs langues s'enroulèrent l'une autour de l'autre avec impatience et ce n'est qu'à bout de souffle qu'ils se séparèrent des lèvres de l'autre, les joues rougit.

- Je t'aime. Souffla finalement Benjamin avec une certaine timidité dans la voix.

Maïalène écarquilla les yeux sous le choc, d'abord surprise, puis un immense sourire apparu sur ses lèvres et les larmes montèrent aux coins de ses yeux.

- Moi aussi je t'aime Benjamin ! Je t'aime, je t'aime, je t'aime !

Maïalène emporta Benjamin dans un autre baisé fougueux et ils reculèrent sans s'en rendre compte vers le canapé sur lequel ils tombèrent. La passion et le désir enflammèrent leur corps et le reste de la nuit fut passionné, leurs corps se retrouvant sous la lumière de la cheminée. 

Le Noël d'un avocat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant