- DISCLAIMER : J'AVAIS QUINZE ANS QUAND J'AI ÉCRIT CETTE HISTOIRE, JE N'AI PLUS LA MÊME FAÇON D'ÉCRIRE. UN JOUR ELLE SERA RÉÉCRITE. PROMIS.
« Je suis l'esprit survivant. »
Je ne suis pas particulièrement douée pour accrocher le lecteur, donc s'il vo...
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Il y a bien des années de cela. J'étais seule. Désorientée. Perdue. Je ne savais même plus qui j'étais réellement. Je ne me rappelais plus de ma personnalité, de ce que j'aimais, ce qui faisais que j'étais moi. Je ne me souvenais que du nom que les natifs m'avait donné, Mia. Je n'avais pas de nom de famille, pas de puce d'identification. Rien. J'étais totalement seule, perdu au milieu de cette fôret ou tout ce ressemble. Après avoir grandit dans une station spatiale en orbite autour de la terre, me retrouver sur celle-ci me changeais bien les choses. Je ne pouvais pas retourner dans le laboratoire de Becca. Je ne supportais plus d'être enfermée dans cette enfer blanc. Je devenais folle. Je perdais la tête. J'avais tout quitté. Ce n'était plus moi, je n'étais plus là même personne. Ma tête me jouait des tours.
J'étais à présent seule dans la forêt. Comment survivre ici ? C'était la premier question que je m'étais poser. Jamais je n'avais été élevé dans ces conditions, jamais on m'avait enseigné la survie. Comment je pouvais faire ? J'avais passé des heures, des jours entiers à marcher à travers cette forêt. Tout ce ressemblais. Je n'arrivais à rien. J'étais faible. Mais il fallait que je continue à me battre. Après avoir marcher tant de temps dans la même direction, j'avais finit par trouver une rivière. Une simple rivière, mais qui avait toute son importance dans de telles conditions. Je me fichais bien de ce qui pouvais ce passer après, je voulais juste profiter de cette rivière. Je m'étais plongée dedans sans jamais vouloir en sortir. C'était de là, la meilleure choses qu'il m'était arrivé depuis le début.
Réhydrater, les idées claires je m'étais mit dans la tête de trouver à manger, puis me trouver un endroit pour dormir. J'avais fait tous ça en peu de temps. Je commençais à apprendre à vivre telle une natif et non un rat de laboratoire. Je devais tuer pour me nourrir. C'était la chaîne alimentaire. Discrètement j'espionnais les natifs dans les alentours pour voir leurs techniques de combat. J'ai appris à me battre en assimilant ce que j'avais observé à ce que je devais faire. Je m'en sortais plutôt bien. Mais je restais faible. Je devais améliorer mon endurance pour tenir un combat plus longtemps et mon agilité. Je devais aussi prendre beaucoup de masse pour être à la hauteur d'un natif pour le mettre K.O. Il me fallait de l'entraînement beaucoup. Mais je savais que je pouvais y arriver. Puis très rapidement, le temps des premiers combat.
Je ne vivais plus dans mon petit havre de paix. Les natifs avaient découvert ma présence. Ils m'ont attrapés et torturaient pendant plus de 6 mois. 6 mois d'atroce souffrance. 6 mois ou le sang a coulé. 6 mois à me vider de mes tripes. C'était pire que l'enfer. Ou mon enfer personnel. Une personne normal n'aurait jamais survécu à ça. Je me demande même comment moi, j'ai pu survivre. Je devais avoir une bonne raison de vivre apparemment. Voyant que je ne céderais pas, et que je n'étais pas prête à mourir, ils m'ont relâchés et laissés partir. 6 mois de torture ça endurcie une personne. Ça forge le mental. J'étais changée. Totalement changé. J'étais devenue un monstre assoiffé de sang.
J'ai commencé à tuer les natifs qui se trouvais sur mon chemin, sans vrai raison. Mais j'avais une telle haine pour eux que chaque natif devant moi, était celui qui m'avait fait enduré de telle souffrance. Je ne vivais que de vengeance. Je tuais pour survivre. Je tuais pour manger. Je tuais pour le plaisir. Le pur et simple plaisir de sentir le sang couler le long de mon visage, sentir la chaleur que cela me procurer, l'odeur métallique qui remplissait mes narines. J'aimais tué. J'y avais pris goûts. J'étais Kikakeyron. L'esprit survivant de la cité des lumières mais aussi la tueuse assoiffée de vengeance. Un vrai monstre et Luna la dernière des Natblida m'avait aidé à nourrir ce monstre pendants des mois et des mois. Un vrai carnage. Les vies que nous avions ôté se compter par centaine.
Lorsque je tuais, je le faisais proprement pour qu'il sache qui j'étais. Une lame plate, sans dent, sans bavure, net et précis. Je marquais les esprits.
Chapitre court, mais important pour l'histoire. La suite arrive demain vu que ce chapitre est court. :)
