Noël Mystère for Yukiru Sugisaki

Chapitre 1 : L'invitation

Cette année marquait la première année au sein de la mafia portuaire pour Yukiru Sugisaki, il en avait souvent entendu parlé au détour des couloirs mais aussi des ruelles constituant la base de la Mafia. Tout le monde ne parlait plus que de ça depuis près de deux semaines.

- Tu as reçu l'invitation ?

- Non pas encore ... Tu crois que c'est mauvais signe ? 

- Je ne sais pas mais j'espère pour toi que tu n'as rien à te reprocher !

"Invitation ? Pourquoi une invitation ? ..." 

C'était la question qui trottait dans la tête du jeune homme jusqu'à ce qu'il reçoive enfin cette dite invitation chez lui. Elle était décoré de façon assez simpliste, même si sont aspect était bien loin de ce qu'on s'imaginerai pour une carte ayant pour but d'inviter quelqu'un à venir quelque part. Le papier était d'un noir aussi profond que celui qu'on pouvait rencontrer dans les abysses, tout était parfaitement écris à la main avec un crayon blanc, légèrement argenté, mais pas au point de donner un aspect festif à ce morceau de carton. Sur celui-ci était inscrit les mot suivant :

"Réunion le 25 Décembre 20xx à 18h30 à l'adresse suivant. Merci d'être présent ! Buffet sur place. PS. : Tout retard ou absence non justifié nécessitera une sanction à la hauteur de votre faute."

Finalement n'était-ce pas là plus une convocation plutôt qu'une invitation au vu de la tournure de cette carte, bien que l'aspect "buffet" avait un côté joyeux, le reste indiquait clairement un ordre et une obligation de présence si on ne voulait pas subir les châtiments du boss et surtout du département torture de la mafia et dieu sait la joie que cela apporterait à la cadre responsable de cet exercice, Kôyô Ozaki. 

Yukiru regarda pendant de longues minutes le carton d'invitation, le tournant dans tout les sens à la recherche d'un autre message qui aurait pu être caché et se perdant dans ses pensées cherchant les différents châtiments qui pourraient être attribués en fonction du retard des "invités". Imaginant une simple remontrance lorsque l'on avait que deux minutes de retard à la torture physique au bout d'une demie-heure, passant même par la torture mentale si cela excédait les trois-quart d'heure. Finalement il avait fini par perdre plus de vingt minutes à s'imaginer tout ça ... espérant ne pas avoir à subir toutes les fantaisies que son cerveau venait d'imaginer. La seule chose qui pouvait lui permettre de ne pas à avoir subir tout ça était de ne pas oublier la date, l'heure et le lieu de l'événement ... ce qui était à la fois quelque chose de parfaitement faisable connaissant son intelligence mais aussi quelque chose de risqué connaissant son côté rêveur.