LES YEUX SONT ROUGES ET LE CŒUR EST NOIR.

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BONJOUR, SALEM 🥀

« Ils ont mit un coeur sur sa pierre tombale. »

2 mois étaient passés.

Toujours la même routine se reproduisait chaque jour.

Nûra avait à présent 4 mois, ses dents commençaient d'ailleurs à pousser, ce qui la faisait pleurer plus que d'habitude.

Ce qui en gros me cassais souvent la tête.

Ensuite, Nyram, il était toujours chez moi, mais il était comme inexistant.

Il avait compris les règles.

Le jour il n'était pas là, la nuit il rentrait pour dormir, et il repartait après s'être douché et avoir mangé.

Ce qui m'arrangeais réellement, sa tête m'insuportais.

Aujourd'hui, était un jour assez particulier.

Antonio venait à Marseille.

Et je ne sais pas si il venait avec Mylina, ou même Yazir.

Ce que je n'espèrais pas, ils n'ont pas besoins de savoir que j'ai une fille.

Il devait arriver dans la journée, je ne savais pas encore l'heure précise.

Nûra dormait encore, j'ai de la chance, de base elle se réveillait vers les 8h et là il est 9h.

Je décida donc de m'en rouler donc un le temps qu'elle se réveille.

J'avais déjà préparé son biberon, il n'y avait plus qu'à chauffer.

Je commençais à mettre le shit dans mon joint quand ma porte s'ouvra.

C'était Nyram qui rentrait.

Mais pas seul.

Il était accompagné d'une demoiselle.

Une jeune femme, je dirais moins de 20 ans.

Il alla directement dans sa chambre en pensant qu'elle allait le suivre, mais elle resta plantée devant moi, se demandant sûrement qu'est ce que je faisais là.

Elle ne ressemblait pas du tout à ces filles faciles qu'on croise à chaque coin de rue, sans vouloir en offenser, moi même je ne suis pas mieux.

Elle était simple, et aucune traces de maquillage, en tout cas c'est non voyant.

Elle s'approcha de moi assez timidement et me tendis sa main.

Fille - Heu, salem aleykoum, je suis Syrine, la copine de Nyram.

Je lui fis un tcheak et m'installa mieux dans le canapé, j'crois elle pensait que j'allais lui serrer la main.

Je mouilla la feuille pour la coller toujours sous le regard de « Syrine ».

- T'en veux un ?

Je lui tendis mon joint.

Juste derrière je vis Nyram arriver, il était à l'encadrement de la porte.

Elle avait mit sa main devant en secouant la tête comme un « non merci ».

Nyram - Oh tu lui donne pas ça sale folle.

Elle se retourna surprise de l'entendre.

Moi avec un sourire narquois.

- Mais si elle veut prendre un joint, en quoi ça te regarde.