Walek et les znefgades

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Il est 9:15 quand je me réveille. Je me relève lentement de mon lit. La cicatrice est encore bien visible sur mon bras. Je me retourne et j'aperçois le cadran qui me renvoi le fait que je sois en retard. Je me lève de mon lit à la course. Si j'ai de la chance je n'arriverai qu'avec 30 minutes de retard. Dès que je met le pied dans la cuisine ma mère m'arrête et me dit de m'assoir:
- assieds-toi
- Mais maman je suis déjà en retard
- TU NE VAS PAS À L'ÉCOLE CE MATIN. Maintenant assieds-toi je te pris.
Je m'exécute. Je n'ai pas du tout envi de m'embrouiller avec ma mère. Mon père entre dans la pièce suivi de près par mon frère. Le traître. Il l'a dit à mes parents pour ma cicatrice, c'est sur. Il n'ose même pas me regarder dans les yeux. Il fixe ses souliers, puis le plancher, puis ses souliers, etcétéra. Ils s'assissent face à moi, mon frère en retrait à l'arrière, ma mère et mon père côte à côte, face à moi. Ma mère prend la parole en premier:
-On sait que tu t'es blessé. Ton frère a vu la cicatrice en forme de...
-D'œil, renchérit mon frère, visiblement malalaise
-Oui, c'est ça. Tu sais mon roudoudou (surnom qu'elle me donne depuis qu'elle me connaît), on ne veux pas qu'il t'arrive du mal  et si quelqu'un a ton école à réussi à te blesser et bien entendu il faut que tu nous en...
-Personne à l'école ne m'a blesser!
Je répond si rapidement et si fort que les 3 membres de ma famille se redressent sur leur chaises respectives, surpris par ma réponse spontanée.
-Personne ne m'a blessé à l'école maman, que je lui réponds pour l'apaiser.
Pour moi, la discussion est fini donc je me lève de ma chaise et me dirige vers ma chambre. Personne ne m'en empêche donc je continue mon chemin. Rendu en haut des marches, à la place de tourner à gauche pour aller dans ma chambre, je m'accroupis pour entendre se que mes parents et mon frère disent et surtout si il parle de moi. Et bien j'avais raison. C'est presque inaudible mais j'arrive à distinguer quelques phrases:
*Devrions-nous lui dire*
*Non n'exagérons rien. Il dirait que tout est faux. Tant qu'il ne nous en parlera pas, nous ne mentionnerons jamais les znefgades devant lui. Mais un jour il devra nous en parler. Alors se jour nous lui dirons tout. Pour sa...*
*Chut, il reste des personnes dans la maison*
Puis, plus rien. J'entend 2 chaise bouger. Sa doit être mes parents qui quitte la cuisine. Je me dépêche d'aller dans ma chambre.

La télévision s'allume. J'essaye de me boucher les oreilles car depuis cette fois où j'ai vu le martyre du jeune Rémy Conzuco, je ne regarde plus, ni écoute la télévision. Malgré tout mes efforts, j'entends tout de même le grésillement des pixels sur un poste de télé qui est inexistant pour notre fossile qui nous sert de télévision. *Boum*
Un immense son d'explosion résonne en écho autant dans mes oreilles que dans la maison.
-Walek est ici, s'exclame mon père, chérie, Walek est à la maison. Assieds-toi Walek. Est-ce que le voyage a été long et pénible. Merci d'avoir répondu si vite à notre appelle. Tu dois t'en douter mais c'est à propos de Folquim ou, comme on l'appelle ici, James.

Alors il parle de moi! Et pourquoi m'appelle t'il Folquim? Et qui est ce Walek!
Je décide d'entrer dans le salon à ce moment précis et je tombe nez à nez avec se fameux « Walek ». Il est grand, au alentours de 6 pied 4 pouce, et porte une barbe bien peu fourni qui a l'air fraîchement rasé. Il porte un costard noir avec quelques déchirures de part et d'autre des bras, du torse et du dos. Ses yeux sont cachés par des lunettes de soleils tirant vers le noir mais je peux apercevoir au travers de celle si un magnifique bleu océan constituant l'iris de ses yeux. Il porte dans son dos un trident gris contenant en son centre une gemme de saphir taillée de manière cylindrique reliant les trois pointes acérées de l'arme. Il se lève de son siège sans me quitter des yeux.
-Enchanté, je suis Walek. Je présume que tu est James.
-Oui monsieur.Sans vouloir paraître indécent ou quelque chose du genre, qui êtes vous vraiment?
-Hum. Je ne pense pas que c'est la bonne question. Si on devait la reformuler, nous dirions sûrement: mais qui est tu, toi, James Richel? 
-Comment... Mais je ne comprend pas. Je suis simplement James Richel, j'ai 16 ans et je suis comme tous les adolescents de mon âge. Et vous n'avez toujours pas répondu à ma question!
-Bien. Alors je suis Walek et mon nom de famille ne t'importe pas pour l'instant. Je suis un Ergaszul. J'ai aux alentours de 25 ans. Ça te plaît ça. Et puis, dans ta courte description de toi, tu n'aurais pas oublier de me spécifier certaines choses, telle que des vision d'image horrible et atroce. Une cicatrice ou bien la découverte d'un nouveau mot du genre « Znefgade »? Je me trompe?
Alors là il me prend vraiment au dépourvu. Comment fait il pour savoir tout cela? De ses yeux, il m'indique de relever ma manche. Comme si il lisait dans mes pensées, mes parents quittent la pièce. Je commence vraiment à être perdu. Walek relève ma manche, dévoilant ma cicatrice.

« Bien, maintenant que nous ne sommes que tous les deux, il est temps de te parler des vraies choses. Je viens de très loin pour te retrouver, mais nous nous sommes déjà rencontrer plusieurs fois au paravant. En effet, c'est moi qui t'es fait quitter la terre ancestrale, il y a maintenant 16 ans. Tes parents m'ont fait jurer de te protéger jusqu'à tes 13 ans. Après quoi, je pourrais t'abandonner si cela me chantait. Je t'es amené ici. À ta naissance on t'avait appeler Folquim, qui signifie fils des éléments en langue ancestrale. Ta famille adoptive t'a rapidement rebaptisé afin de préserver ton identité secrète des oreilles et des yeux de nos ennemis, les cnaztoks. Tes parents étaient des znefgades, James. Et les cnaztoks ont commencer des recherches destinés à te trouver. Tu dois te sauver. As-tu des questions? »
J'en ai des milliers et des milliers de questions mais je n'en pose que trois:
« Qu'est ce qu'un znefgade? Et c'est quoi un cnaztok? Et finalement, qu'est ce que vous faites dans toute cette histoire? Je présume que vous n'êtes pas simplement venu pour me raconter une partie de ma vie. »
Il réfléchit quelques instants et reprend la parole:
« Je vais commencer avec le plus simple. Les znefgades. Les znefgades existent depuis toujours mais ils n'ont été découvert par les cnaztoks officiellement que autour de l'an 2011. C'est en quelque sorte un ordre. Un peu comme les templiers mais les znefgades ne veulent pas du mal à la terre entière. La plus part sont nés et vivaient sur la terre ancestrale, ton lieu de naissance. L'ordre est basés sur les pouvoirs des différents éléments de la nature. Même si il en existe des dizaines, les 5 principales sont les Ergazuls, ils peuvent contrôler l'eau, la glace et là neige. Ensuite, il y a les tartiaks, ils contrôlent la terre, la boue et provoquent les tremblements de terre. Les Agarizacs, contrôlant l'air et les nuages. Il y a aussi les Firazcs, probablement un des peuples les plus puissants. Ils contrôlent le feu, la lave, la chaleur et certains peuvent même aller jusqu'à contrôler la lumière. Et finalement, le peuple le plus rare et le plus puissant de tous, les Eznacks, contrôlant presque tous les éléments. Ils sont ceux destinés à nous diriger et nous mener à la grande guerre, transmis par une prophétie énonçant une immense guerre qui nous opposera aux cnaztoks.

(Il marqua une pause)

« Les cnaztoks sont ainsi nommé car ils font tous parti du peuple des Cnatks. Ils sont rusés et, pour la plupart, malveillants. Maîtres des armes, des énigmes et de la ruse, ils savent tromper n'importe qui. La plupart du temps, quand il cherche à avoir quelques choses, ils vont l'avoir. Leur dictateur principale, Aamon, est le pire d'entre tous. Sa silhouette suffi à te glacer le sang dans les veines. Sa voix rauque te fait saigner des oreilles. Et que dire de ses yeux. Les personnes les ayant croisés ne sont jamais revenu. Un peu comme un basilic mais si tu te retrouve pétrifié, c'est uniquement par peur. C'est être sont horrible et sans pitié. Ont pourrait confondre certains avec des orcs, alors qu'on pourrait jurer que d'autre sont humain. Si un jour tu venait à en croiser un, enfui toi le plus loin que tu peux.

Enfin, ma question préférée, qu'est ce que je viens faire ici. C'est très simple, je suis venu te sauver, t'entraîner et te protéger. À ta naissance, on m'a désigné comme ton ārcnak, ou ton maître pour t'entraîner et veiller sur toi en français. D'ailleurs, à ce sujet, nous partons dans quelques instants. Tes parents sont au courants mais ne t'inquiète pas, tu les reverras dans un futur proche. Je sais se que tu vas me dire. « Je ne veux pas partir. J'ai des amis, des amours et de la famille » et tu entièrement raisons de dire ceci. Cependant, tu n'a jamais remarqué que certains de tes amis étaient légèrement différents des autres. Et oui, Dominique fait parti du peuple Agarizacs,  Sébastien des Tartiaks, Juliette des Ergazuls et Amélie des Eznacks. D'ailleurs, ils t'attendent proche d'ici. »

Alors là, j'ai l'impression que je viens de m'engager dans une longue quête dangereuse et incertaine. Mais, puisqu'il il y a Amélie, c'est impossible que je refuse. Juste le fait de penser que je vais passer du temps avec elle me rend euphorique. Alors oui, ce voyage va être exigeant mais je suis bien entouré. C'est parti!

DaemonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant