Le début de la fin

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Le réveil est plus dure que je m'imaginais. Il est 6:30 et il faut déjà que je me réveille! Même pour aller à l'école je me lève plus tard. Mais bon, Walek m'attend... je me lève et je me rend compte que mes vêtements d'hier on disparu. Je suis en caleçon, dans ma chambre, debout à chercher comme un fou mes habits. C'est la que mon regard tombe sur une petite pile dans le coin de la pièce. Je m'en approche et prend le premier bout de tissus pour l'examiner. C'est un chandail à manches longues, blanc sur le torse et, à quelque exception près, rouges lave. Sur les manches des torsades de rouges et d'or s'entrecroise sur un fond de blanc crème. J'observe le reste de l'habit. Il comporte un pantalon au couleurs pareil que celle des manches du chandail de ma tunique, une veste idem, des bas blancs, une sorte de gel à cheveux que, lorsqu'on l'applique, il rend les cheveux avec des mèches d'or et de rouge d'une façon magnifique, des souliers et un bracelet, encore une fois rouge, fait de cuire. J'enfile le tout et je me regarde dans le miroir. J'ai plutôt fière allure! La tunique est parfaitement à ma taille, c'est à se demander si ce n'est pas par magie si elle est ainsi faite pour moi. J'étends le gel dans mes cheveux et, automatiquement, il se dresse en pointe sur le dessus de ma tête. J'ai toujours eu les cheveux courts mais « tombant » sur mon front et j'avoue que j'apprécie bien mon nouveau style. Je regarde l'heure. 7 heure!!!! Je suis devenu une vrai fille à prendre autant de temps à me préparer. Je sors finalement de ma chambre et je me dirige vers la cuisine. Tout le monde est là, à l'exception de Walek et de Dominic.
-ils sont où Walek et dom?
-ils parlent dans la partie ouest du bunker, répondit Sébastien, vas les rejoindre, ils t'attendent justement.
-j'y accoure...
Je jette un regard en coin à Amélie. Elle l'évite. Dommage, je lui parlerai plus tard car on m'attend ailleurs. Bon, j'avoue, ce n'est pas exactement ce que je me dis. Disons simplement que j'aurais préférer me passer d'aller dans l'Ouest du bunker et que je préférerais m'assoir et parler avec Amélie. Mais bon, on ne peut pas tout avoir... je sors de la pièce et je traîne dans les corridors sombre de l'abri. J'aurais du demandais où se situais la partie ouest parce que je suis entièrement perdu. Finalement, je trouve la fameuse pièce. Walek et Dominic m'attendent là, comme prévu.
-toujours en retard à ce que je vois, dit Dominic.
-ferme la Dom!
-Rah, si on a plus le droit de plaisanter, rétorque t'il
-silence, on a d'autres préoccupations, s'exclama Walek, et toi, on réglera ton retard plus tard, me dit-il
Le silence se fait dans la pièce, autant malaisant que réparateur.

-Alors, quelle est la situation??
- En premier lieu, commença Walek, nous ne devons plus nous laisser déranger ou perturber. Et ce part n'importe qui, si tu vois ce que je veux dire
-Oui m'sieur
Et merde, il parle d'Amélie

-ensuite, les prochaines nouvelles sont bien plus désolante. Fait nous un topo de la situation Gralieir Dominic, s'il te plaît.
-Alors voilà, premièrement, on a retrouvé ta trace. Un cnaztok a été retrouvé mort devant notre porte ce matin. Il a probablement déclenché un de nos piège et a perdu la vie sous un de ceux si. De plus, on a reçu un message disant qu'on te tuerais dès que tu sortirais du bunker, probablement des cnaztoks  aussi. C'est pourquoi Walek, moi et les autres avons pris la decision de...
-Devenir tes professeurs personnels jusqu'à qu'on te juge près à combattre les cnaztoks, compléta Walek.

Leur décision me laissent sans mots. Je ne veux pas. Ce n'est pas à eux de m'entraîner. Encore moins Amélie!!

-Y'a t'il des gens à qui la décision ne plaît pas, que je leur demande
-comme tu dois t'en douter,  ça ne plaît pas vraiment à Amélie, renchérit Dominic, mais ça ne plaît à personne de devoir t'enseigner
-Votre discussion s'arrête ici! affirma Walek, d'ailleurs, voici tes matières:
•Je m'occuperai du volet historique des znefgades ainsi que les principales traditions et marque de respect
•Dominic t'aidera à augmenter ta force physique.
•Sébastien t'apprendra à suivre une piste
•Juliette t'apprendra les bases des cnaztoks et leur histoire
•Amélie t'apprendra à maîtriser les éléments
Voilà, des questions?
-Non Walek

Il m'indique la porte de ses yeux et je sors de la pièce. Je me dirige vers la cuisine, les joues en feu, les yeux remplis de larmes et les mâchoires serrées. J'ouvre la porte en coup de vent, je la claque derrière moi et je ravale mes larmes. À mon entrée dans la salle, tous se retournent vers moi. Sébastien me regarde les yeux écarquillés, Juliette se tien la tête entre les mains en la secouant de gauche à droite et Amélie laisse une larme perler au coin de son œil, en répétant en boucle des mots inaudibles. Je me fout de leur réaction. Pour une fois, il verront ce que je suis pour vrai quand je suis en colère. Et je m'exclame:
«Mais c'est quoi votre b*rdel de problème. Vous êtes devenus cinglés ou quoi?! Même pas besoin de me répondre, je sais que vous êtes fous à liés!! "M'instruire et m'éduquer", c'est tout ce que vous avez à foutre de votre p*tain de vie. Sébastien, t'as toujours été un frère pour moi, et maintenant tu veux te sentir supérieur et jouer au professeur?! Imbecile va! Et toi Juliette, ne croit pas que je t'ai oublié. J'aurais jamais du t'inclure dans notre groupe. Je savais que tu ne ferais que foutre la m*rde. J'aurais du te laisser seule comme un chien errant dans les corridors de l'école en secondaire 1. Je t'ai p*tain de fait confiance, merde...
Et Amélie. Ma belle et douce Amélie, mon cul ouais!  Tu m'as trahi. Je t'ai aimé. Depuis le début. Je croyais que tu m'aimais. Mais en fait non, n'est-ce pas? Tu a simplement simulée de l'amour hier soir pour t'assurer que j'allais rester ici, dans ce bunker tout pourri pour que tu puisse m'enseigner tes b*rdel cours. Je vous déteste. Me parler plus jamais. Et, en passant, dites à Walek et Dominic d'aller se faire foutre!! »
Et sur ces mots, je quittes la pièce, laissant incrédule mes futurs professeurs. J'arrive à la pièce qui me sert de chambre et je claque la porte si fort que tout l'abri en tremble. Je frappe dans le métal froid. Sous l'impact, le matériel se déforme pour se ressouder sous l'allure de mon poing. Ma jointure craque sous l'impact mais je m'en fout. Je tape et retape par dessus le coup précédent jusqu'à ce que la douleur se fasse trop forte et cuisante pour être endurable. Rendu la, la porte est maculée de mon sang et mon poing laisse transparaître hors de ma peau un morceau de l'os de ma première phalange. Je cours alors vers ma garde-robe. Je trouve un sac (celui avec lequel j'ai transporté mes affaires a mon arrivé) et je le remplis en entier des peu d'objet et de vêtements datant de mon arrivé qui m'appartiennent entièrement. C'est seulement à ce moment là que je perçois des cris de l'autre côté de la porte. C'est Amélie qui hurle comme je ne l'ai jamais entendu crier directement de l'autre côté de la porte. La porte s'ouvre d'un coup sec. Je n'ai même pas le temps de me retourner que je perd pied et que ma tête frappe le sol de plein fouet. Ma vision se brouille et je me sens soulevé par des bras jusqu'ici inconnu. Puis, je sombre dans ce qui me semble être un sommeil profond et interminable.

DaemonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant