Shela

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Ahhh, ma tête p*tain. Une migraine horrible me martèle le crâne. Mais qu'est ce qui ce passe?? Je n'arrive pas à ouvrir mes yeux. J'essaye de ressentir ce qu'il y a autour de moi. Du vide. Je sens une corde trop rigide pour que je puisse la défaire entraver mes poignets. Je tire sur celle si malgré tout. Je tire un peu et le lien se ressert. Un noeud coulant! Je prend peur et je me met à tirer de toutes mes forces sur la corde. Le noeud se ressert encore mais cette fois si, je le sens traverser ma peau et venir se loger dans ma chair, juste sous ma cicatrice. J'essaye d'hurler de douleur mais aucun son ne franchis la barrière de mes lèvres. On dirait que mes cordes vocales ont été tranchés. Je respire un grand coup pour me calmer. Après 4-5 respirations, je me calme enfin. À ce moment précis, je me rend compte qu'une chaîne m'entoure la taille. Je presse mes yeux ensemble et je me réessaye à les ouvrir. Une faible fente me laisse percevoir la chaîne mais rien d'autre sauf... sauf... p*tain, j'ai une lance qui me traverse le ventre!! C'est quoi ça?! La chaîne ses elle même fait trancher par la lance. En voyant l'arme, je ressent une douleur cuisante au ventre, à l'endroit même de l'impact de la lance. C'est insoutenable. Je re-presse mes yeux ensemble. Je veux hurler, pleurer, me recroqueviller sur moi même mais je ne peux rien faire. Je ne suis même plus maître de mon propre corps.

Une voix sort des ténèbres qui m'entourent. Elle est douce et semble bienveillante. C'est une femme je pense:
« Ne bouge pas, ce ne sera que souffrance pour toi... » me dit-elle.
Je la sent s'approcher de moi, je sent son souffle chaud sur mon bras. Et elle me plante se qui me semble être une aiguille dans la peau. Et mes yeux se ferment pour que je replonge dans le noir de ma tête.

Un spasm secoua mon corps. Je tente d'hurler de douleur. Rien. Ma gorge est sèche et ma salive pâteuse. Un goût de fer hante ma bouche. Je ne sait pas depuis combien de temps je suis inconscient mais ça doit faire quelques heures au moins. Une douleur sourde m'asseye le bras, pile au dessus de ma cicatrice, et me fait serrer les dents. Pourtant, sur mon ventre, plus rien... J'entend un bruit de pas sur un sol de marbre. Une voix féminine s'élève:
- Folquim, Folquim, Folquim. Compte tu vraiment me déshonorer à ce point. Tu n'as même pas tenter de t'enfuir! Je me serais donc tromper sur ton compte? Tu ne parles pas? Pauvre petit. Laisse moi remédier à ça.

Je l'entend s'approcher de moi et sans crier gare, elle m'assène une énorme droite dans l'abdomen. Elle chuchote à mon oreille un language incompréhensible et part à rire, d'un rire magnifique qui me glaça le sang encore plus que si celui si il avait été démoniaque. Puis, elle me gifla. Une, deux, trois fois pour ensuite venir frotter ma joue comme pour essuyer une tache et enlever la douleur. Ensuite, elle posa une main sur mon triceps et pinça mon muscle endoloris. Elle entra doucement une aiguille dans ma peau et y injecta une substance jusqu'ici inconnu. Elle retira l'aiguille. L'air me manqua et je ne respirait plus. Après plusieurs tentatives vaines de reprendre mon souffle, la femme m'assena une claque sans douceur dans mon dos. L'oxygène me revient enfin et je me mis à respirer par petits coup saccadés.
-parle, m'ordonna la dame
Ne sachant pas trop quoi dire je me forçai de réfléchir afin de sortir quelque chose d'intelligent et qui m'aiderait à sortir de la position désagréable dans laquelle j'étais.
-Qui êtes vous? Où suis-je? Qu'est ce que vous m'avez fait? Et puis...
Je m'interrompis soudain, me rendant compte que la voix m'étais revenu. La femme ré-éclata de rire, qui, je le précise, était toujours aussi charmant mais aussi effrayant, et commença à parler:
-et bien c'est qu'il est en forme le petit con insolant. Tu ne m'as même pas vue et tu me pose toute ces questions. Qu'est ce qui te dit que je ne m'apprête pas à te tuer? Ou encore, qu'est ce qui te dit que je ne m'apprête pas à t'embrasser?
Comme de fait, elle se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes. Je fût surpris par ce contact et je ne répondis pas à son baiser. Après tout, cette femme venait bien de me blesser. Et puis je ne la connaissais même pas! Elle détacha ses lèvres des miennes.
-bien, tu ne veux pas. Passons ce fait mais laisse moi le plaisir de te le faire regretter.
Je ressentis une amertume nouvelle dans sa voix, comme si je l'avais blesser. Elle retira un tissu qui couvrait ma tête et c'est à ce moment que je me rendit compte de l'existence de se tissu qui m'empêchait d'ouvrir les yeux jusqu'à maintenant. J'ouvris les yeux. Devant moi se trouvait un paysage magnifique. J'étais littéralement dans une forêt aux arbres géant. Les troncs devait faire 4 fois ma grosseur et 7 fois ma hauteur. Au travers de ces géants, une rivière émeraude plongeait ses puissants courants au milieu d'un lac. Des montagnes piquants au milieu des nuages jaillissaient de l'étendu au milieu de moi. Je tournai ma tête pour mieux goûter des yeux ce paysage. C'est la que je l'aperçus. Elle. La femme, qui s'avérait plutôt être une jeune femme à qui je donnais maximum 17, m'ayant blessé plus tôt. Je la détaillais nonchalamment de la tête au pied sans essayer de me cacher. Elle resta droite et sans expression particulière. Je commença par son visage. Il étais doux mais avec des traits ferme. Sont front était lisse et ses sourcils tracés fins. Son nez était petit et peu volumineux. Ses yeux était deux prunelles vertes sauf l'un d'eux où le quarts de son œil était orange. Ses pommettes était rose et remontée. Sa bouche était rosée elle aussi et ses lèvres pulpeuses mais pas trop non plus. Celles-ci laissaient transparaître un léger sourire flottant au coin de ses lèvres. Son torse était couvert par un chandail rouge lui arrêtant à la moitié de son biceps. Malgré son chandail ample, on pouvait distinguer une forme au niveau de sa poitrine que je ne pu m'empêcher de regarder une fraction de seconde. Mais je passai vite plus bas, je ne suis pas un porc non plus. Son maigre ventre ne transparaissait point et ses hanches raffermissait ses courbes déjà bien présentes. Un legging noir sport couvrait ses jambes musclées et des souliers adidas chaussaient ses pieds. Je remontai la tête pour admirer encore une fois ses yeux et contempler ses cheveux châtain croisés de blonds, ceux-ci tombant sur ses épaules. J'avoue qu'elle avait un petit côté très attirant et qu'elle aurait pu être mon genre mais elle venait de me frapper et je ne pouvais oublier sa violence. De plus, j'aime Amélie et ça ne changera pas, pas pour elle du moins.
-T'as finit de me mater. Tu regrette de m'avoir rejeter je pari? C'est ton problème mon grand!
Ok, elle commence vraiment à m'énerver celle là.
-En vérité, j'hésitais entre te trouver vulgaire ou moche. J'ai pas encore décidé
Mensonges. La douleur dans ses yeux me fit baisser le regard. J'avais été méchant avec elle. Néanmoins, elle garda sa fierté et engagea une suite à notre cinglante discussion.
-Passons le fait que tu sois incroyablement irrespectueux. Je vais répondre à tes questions puisque, moi, je suis une personne gentille et agréable. Je m'appelle Shela et nous nous trouvons la où tu veux. Je crois que tu te vois dans une forêt n'est ce pas? Moi je vois en temple constitué de marbre. Et ce que je t'ai fait, et bien j'ai pris les mesures nécessaires pour t'aider.
-Quelle genre de mesure et m'aider en quoi?
-Impoli en plus. Les mesures peuvent paraître cruel mais elle était nécessaire. Et je suis venue, sous ta demande, t'aider à maîtriser le pouvoir des znefgades.
-Jamais je ne vous ai demandé une chose pareil!
-Tu en es sur? Qu'est ce que je fait ici alors?
-laisses-moi rentrer chez moi!
- oh que non mon mignon. Tu reste! Si tu veux revoir tes amis un jour, tu devras réussir mes premiers test! Commençons.
Elle me détacha de la chaise à l'aide d'un ciseau parsemé d'or et m'offrit un verre d'eau. Je déclinai l'offre, de peur d'être drogué par un liquide quelconque qu'elle pourrait y rajouter. Elle ne se fit pas attendre et commença une série d'exercice plus épuisant les uns que les autres. En premier, elle me fit faire 1600 mètres de courses, puis elle me fit enchaîner 100 push-ups. Je dû effectuer par la suite 200 pull up. Puis je fis 400 redressement assis pour terminer avec 1600 mètre de course encore une fois. À toute les pauses que je prenais, elle me frappait avec un bout de bois ou une réglisse (oui oui, une réglisse!). Une fois que j'eu compléter le test, je courut jusqu'à l'orée d'un arbre et vomi mon dernier repas. J'étais brûlé mort et je tenais à peine debout. Une grande coupure boursouflée cisaillait mon bras et mon dos, dû à deux énormes coups de réglisse.
-je veux rentrer maintenant, ordonnais-je, tu m'a testé alors c'est bon, laisse moi rentrer!
Elle m'observa un instant, une ombre de colère passa sur son visage avant de disparaître.
-Bien, rentre dans ta petite maison!
Et en disant cela, elle me replante une aiguille dans le bras.

***

-Chut... je suis la, ça va passer. Je suis la, ça va passer. Je suis la, ça va passer...
J'entends cette voix que je reconnais immédiatement. C'est Amélie. Mes yeux sont toujours clos mais je sens ses bras autour de moi. Je suis en position allongé et elle semble couché contre mon flanc gauche, un bras sous ma tête qui caresse mes cheveux et un autre sur mon torse comme pour m'enlacer.
-Amélie?
J'ouvre lentement les yeux et tourne lentement la tête sur le côté. Elle est bien là, allongée à mes côtés, me fixant amoureusement. Je ne peux m'empêcher d'attendre plus longtemps et je l'enlace avec tout l'amour que je porte pour elle depuis longtemps. J'enfonce ma tête dans le creux de son cou.
-chuuut, me chuchote t'elle à l'oreille, tout va bien, je suis là maintenant.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, je me met à pleurer dans ses bras. Et je pleure, durant longtemps et elle reste la à mes côtés à me dire des mots doux. Quand je m'arrête enfin, je relève la tête et regarde Amélie dans mes yeux. Je lui fait un faible sourire et elle y répond. Je repose ma tête et je m'endort sans me poser de questions sur ce qui c'est passer.
Je me réveille après ce qui m'à sembler être 3 heures. Je tourne la tête et je me rencontre qu'Amélie à disparu. Je décide de me lever pour la retrouver. Je ne suis pas vêtu comme tout a l'heure, avec mon habit habituel. Je suis plutôt vêtu d'un vêtement blanc neutre. Un peu comme un infirmier. Je commence à zigzaguer dans les longs corridors de la base. Autant il y a quelques heures je trouvais ces mur terne et inhospitalier, autant aujourd'hui je les trouve chaleureux et réconfortant. Les minutes s'écoulent et mes jambes se sentent de plus en plus épuisées et fragiles. Pourtant, je suis supposé être en grande forme?! Je fini enfin par trouvé Amélie dans la salle à manger mais il y a aussi Walek et Sébastien. J'entre sans faire de bruit pour écouter leur conversation. C'est plutôt manqué car dès que je pose un pied dans la pièce, Seb se retourne et s'écrit:
-James! Tu fout quoi debout là? Vite, assis toi.
-je suis pas un incapable Sebas, et moi aussi je suis heureux de te voir!
Bon, j'avoue que j'ai eu tord de lui répondre aussi froidement mais je déteste me faire prendre en pitié. Néanmoins, il ne réagit pas à ma réponse et m'indique toujours la chaise des yeux. Je pousse un long soupir sonore et finit par m'installer mollement sur celle-ci. À peine je fut installer que Walek traversa la pièce par grandes enjambées, tira une chaise devant lui et s'assit dessus, face à moi. Après quelques instants d'hésitation, les deux autres firent de même.
- Folquim, il faut qu'on parle, m'annonce Walek, et pas que de ton "escapade". Il y a du nouveau ici aussi...

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