°Épisode 2°

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•Épisode 2:《Des débuts difficiles 》•

Le lendemain, je découvre un uniforme sur ma chaise du salon, avec un mot de Matthieu.
Il ouvrait le restaurant de ramen tôt, alors il m'avait fait un plan pour aller au lycée. Je me demandais ce qu'étaient des ramens, et pourquoi il fallait porter un uniforme, mais je savais que je n'aurais pas de réponses seule. J'allais devoir quitter mes jeans et mes tee-shirt ou pulls, afin de mettre une chemise ainsi qu'une jupe et des collants, avec des chaussures ressemblant à des ballerines. Je regardais alors ma paire de Stan Smith, je n'allais tout de même pas porter des ballerines tout les jours ? J'enfila alors ce qui me semblait être un déguisement, mais ne mis pas de ballerines. En attachant mes lacets, je repensais à tout ceux que j'avais laissés en France. Mon ancien petit-ami, avec qui j'avais rompu deux jours avant de partir, mon groupe d'ami, et mon meuilleur ami. Je regarda mes mails, mais je n'en avais aucun d'eux. Ils m'en avaient voulus de partir, alors je comprenais leur comportement. Je souffle un bon coup avant de franchir la porte d'entrée. Une nouvelle vie s'offrait à moi. Sur mon chemin les gens se retournaient vers moi, peu habitués à voir des français. Je pensa alors que j'allais recommencer une année de seconde et de première, les deux pays n'ayant pas les mêmes enseignements. Une fois arrivée devant le lycée, je vis tous les regards vers moi, ainsi que des gens chuchotant qu'une nouvelle arrivait. C'est assez intimidant, j'arrivais dans une autre culture, une autre façon de se comporter. Certains me regardaient de haut, je ne devais pas être réellement la bienvenue. Arrivée à la salle des professeurs, l'un d'eux m'expliqua que j'étais en seconde trois, et que les cours avaient commencés, avec un cours d'anglais. Je dû trouver de moi-même la salle de seconde trois. Je toque alors à la porte fermée, et à ma grande surprise elle n'avait pas de poignée, il suffisait de la pousser afin de pouvoir entrer. Une voix m'ordonna de rentrer, ce que je fit, aillant eut du mal à pousser la porte. Face à moi, je découvris que le professeur d'anglais n'était autre que Yuzuro. Je resta bloquée à la porte, étant aussi destabilisé par le regard de ma classe. Je sentais que j'allais faire tâche. J'étais la seule occidentale de la classe, tous étés originaires d'ici. J'avança alors lentement dans la salle. Je me mis face à ma classe , tandis que le professeur écrit mon prénom et mon nom de famille au tableau.
-Présentes-toi.
Je souffle à nouveau, espérant que ma voix ne tremble pas.
-Je m'appelle Louna Smirnova, je viens de France, mais je sais parler couramment le japonais. J'espère que vous me laisserez apprendre à vos côtés tout au long de cette année.
Je m'incline alors de manière respectueuse. Yuzuro, ou plutot le professeur, me montre une place au milieu de la salle, libre.
-Tu peux aller t'asseoir là-bas Louna.
La sonnerie retentit.
-Bien, le cours est finit, j'espère que vous ferez un bon accueil à Louna.
Puis le professeur s'en alla, je le regarda quitter la pièce. Je tourna mon regard vers la fenêtre, tandis qu'un nouveau professeur rentrait dans la salle. Le paysage visible n'est pas le même que celui que je pouvais apercevoir tous les jours en France. Ma gorge se noue en pensant à tout ce que j'ai laissé dans mon village, je sors alors mon portable discrètement, et observe mon fond d'écran nous représentant tous. Je retiens les larmes qui me montent, sentant un regard derrière moi. Je vérouille alors mon portable, et me tourne vers mon voisin derrière moi. Voulant parler avec quelqu'un, me sentant seule.
-Salut.
-Ne me déconcentres pas. J'écoute le cours.
Il dit ça, mais sur son cahier je découvre des notes de musiques dessinées, et je remarque qu'il porte l'un de ses écouteurs dans ses oreilles.
-Je m'appelle Louna et toi ?
-Vous êtes tous comme ça en France ou quoi ? Tu me déranges.
Il met ensuite son autre écouteur dans son oreille de libre. Je me retourne alors dans le bon sens. Pourquoi était-il froid ? L'heure de la pause sonna un peu plus tard. Je marcha ensuite dans les couloir. Puis j'atteris dans la cours. L'air frais me balaya le visage, mes cheveux étant attachés en deux chignons, le froid passa sur ma gorge.
-Louna-chan ?
Je me retourna à l'entente de mon nom. Face à moi se trouvaient deux filles.
-Tu veux bien nous suivre ?

Une française au JaponOù les histoires vivent. Découvrez maintenant