|Miss You| Jm×Jk

| Cinéraire Maritime |

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Quand je te serrais dans mes bras j'avais remarqué que tu avais maigris. Mais tu me lançais ce sourire si éblouissant en m'affirmant que ce n'étais qu'une impression et je te croyais aveuglément. Mais j'ai appris trop tard que c'étais plus grave que ça. Malgré tout, Tu étais le meilleur des petits amis, aucun autre garçon ne rivalise tu sais. On passait tellement de moment ensemble que chaque endroit de la ville était associé à un souvenir avec toi, chaque pièce de ma maison, chaque objets. Ma chambre, la scène de crime de notre premier baiser, la cuisine, nos après midi à préparer des repas en se chamaillant pour la quantité d'ingrédients qu'il fallait mettre. Le cinéma de la ville notre tout premier rendez vous en tant que couple, oui c'était une sortie très cliché mais il y avait ce film que tu voulais absolument voir. Chaque instant de ma vie était imprégné de toi si bien que je ne me rappelais plus de ce que je faisais de mon temps libre avant que tu ne rentres dans ma vie. Et maintenant que tu n'en fais plus partie je passe mes journées allongé sur mon lit, sur le lit de notre première fois.

Un soir je t'ai fais la surprise de venir te chercher à la fin de ton cours parce que j'avais fini plus tôt. J'étais pressé de revoir ta bouille d'ange alors c'est en sifflotant que je me hâtais de te retrouver. Timing parfait je suis arrivé au moment de la sonnerie. Je t'ai vu sortir le premier la tête baissée et derrière toi j'entendais un garçon proliférant des insultes, des reproches sur ton orientation sexuel, ce même gars te qualifiait même de "déchet" et tu ne disais rien. Tu as relevé la tête, un air à la fois surpris et bouleversé sur ton si beau visage. Hors de moi j'allais intervenir mais tu m'as pris et tiré par le bras et tu m'as fait te suivre dans les couloirs sans un mot. Nous nous sommes arrêtés bien plus loin et tu t'es mis face à moi, ne lâchant pas du regard tes pieds. Des milliers de questions s'embrouillaient dans ma tête. Depuis quand cette situation durait ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Comment tu as fait pour supporter ça tout seul ? Un lourd silence regnait, tu ne disais rien alors j'ai ouvert la bouche mais avant que le moindre son ne sorte tu as plaqué tes lèvres aux miennes, un baiser chaste, un baiser doux avec un goût salé que je ne connaissait pas à tes lèvres. Je t'ai serré dans mes bras, sans rien ajouté sur cet incident. Tu pleurais silencieusement contre mon torse, tes frêles épaules se relevant et s'abaissant dans des accoups incontrôlés, cette vision me déchirait. Je pensais te connaître par coeur, on s'expliquerais plus tard quand tu serais prêt à me parler. Mais il n'y a pas eu de plus tard...

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Ça sent la fin...
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