Partie 8.

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Tout le long du repas, nos yeux ne faisaient que se croiser. Nos mains étaient enlacées.
-Tu dors à la maison ce soir ? Me demanda-t-il.
-Il vaudrait mieux, car avec l'alcool...
-C'est justement pour ça mon coeur.

Je roulait des yeux. Je savais qu'à ses yeux, je n'étais encore qu'un petit bébé sans défense. Enfin en même temps, je n'arrivais toujours pas à supporter l'alcool. Je pris son sandwich et croquai dedans :

-Eeeeeeeh, t'as cru qu'on était chez mamie ou quoi la ?
Je rigolai.
-Olalaaaa, c'est bonnnn.

Avant qu'il n'est eu le temps de répondre, je fronçai les sourcils. Son sandwich était très fort, mais ça ne m'étonnais pas. Quentin aimait les choses qui piquait.

-Il est fort hein ? C'est pas pour les fillettes.
-Oh ta gueule, je suis juste pas habituée.
-Oui oui, lança t'il avec un air qui me faisait comprendre qu'il n'avait que faire de se que je disais.

Une heure passa, et nous decidâmes de partir. Ce n'était pas encore l'heure, mais c'était toujours mieux d'être dehors, dans une belle soirée d'été. Nous nous assîmes sur un petit muret et croisâmes nos doigt. Les miens paraissait tellement petits comparais aux siens.

-Marley viendra à la soirée ?
-Oh oui, sûrement. Il ne manque jamais une occasion de se prendre une cuite.
-Mais pour son coeur, c'est pas bon, si ?
-Tu sais, il en a rien à foutre de son coeur. A part moi, il ne lui reste personne alors il n'a même plus envie de se battre.

Je le regardai d'un air étrange.

-Mais il t'a toi, c'est pas suffisant ?! M'exclamai-je.
-Tu sais, je crois qu'il est arrivé à un point de non retour. Je ne le ferai jamais changé d'avis. La seule personne qui aura peut être une chance, sera sa future.

Je ne dis rien.
Le soleil se couchait, petit à petit que nous parlions. Les 21h arrivaient, alors nos décidâmes de nous mettre en route. Une fois arrivés, il y avait déjà de la musique qui retentissait, de la fumée qui sortait de quelques fenêtres, des rires étouffés par les paroles.

-T'es prête à t'amuser princesse ?
-Toujours !

Et c'est ainsi que nous rentrâmes dans la maison, et commencâmes à danser. Au début, tout paraissait simple, sans intérêt. Jusqu'à ce que Quentin me ramène quelques verres. La température montait. Les cris, la musique, étaient les deux seuls choses présentes. Soudain, je vis Quentin courir en direction des toilettes. Je lui suivis comme je pu, avec toute cette foule qui m'en empêchait. Une fois arrivée, je le vis s'accroupir devant la cuvette, et commencer à vomir. Je passai doucement ma main dans son dos, pour essayer de l'aider. Une fois qu'il eu fini, il passa de l'eau sur son visage.

-Je me...me sens pas très bien.
-Rentre chez toi mon coeur..
-Non...je veux pas te laisser seule ici.
-Je le suis pas. Il y a Rachelle, Mauryne, et d'autres.

En réalité, je ne m'entendais pas vraiment avec ces filles, mais je devais le rassure. Gabriel, un ami de Quentin, arriva avec éruption dans la salle.

-Ola, t'as une sale gueule gros.
-C'est ça...moque toi. Bon, tu pourrai me ramener s'te plaît ?
-No soucis frangin.

Quentin embrassa mon front, me dit qu'il était désolé, et parti avec Gabriel. Je sortis dehors, pour respirer un coup. L'odeur de la fumée devenait insupportable. Je me mis face à un mur, puis m'appuyai sur ma main, en respirant profondément. Quelques minutes passèrent, puis, tout d'un coup, je sentis une présence dans mon dos. Je me retournai immédiatement mais, avant que je n'ai eu le temps de reconnaître qui était la, il me plaqua au mur. Son visage était à quelques centimètres du mien. Il m'était impossible de savoir qui ça pouvait être, car il portait une capuche. Mais, je pris mon courage à deux mains, et lui otat d'un seul coup. Je me retrouvais nez à nez avec, Marley. Son parfum, doux et à la fois sensuel, m'envoutait. Aucun mot ne sortit ni de sa bouche, ni de la mienne. Il n'y avait que des regards. Les siens de dirigeaient sur mes lèvres. Au lieu de le gifler et partir en courant, je restais la. J'essayais de résister, en vain. Mes yeux ne faisaient que fixer ces lèvres fines, mais à la fois parfaites. Il posa sa main droite sur ma hanche, et à ce moment là, mon coeur se mit à battre la chamade. Instinctivement, je posai ma main sur sa joue. Une fois que nos regards furent fixes sur nos lèvres, il fit le premier pas, et rapprocha lentement son visage du mien, pour que nos lèvres se touchèrent enfin. Je caraissai sa joue, et lui ma hanche. Il se recula et me regarda. Je commençai à rougir, ne sachant que faire. D'un coup, il me plaqua plus fort contre le mur, et se mit à m'embrasser très langoureseument. Nos langues dansaient ensemble, nos têtes tournaient, sa main serrait ma taille. J'avais l'impression qu'il voulait aller plus loin. Mes incertitudes furent confirmées quand il passa sa main dans ma petite culotté,  et commença à frotter mon clitoris.

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