Ça faisait trèèèès longtemps que je n'avais rien écris dans ce journal, surtout par manque de temps, mais aussi par manque d'idées concrètes pouvant être développées, et surtout parce que ma vie a été très compliquée ces derniers temps. Aujourd'hui j'ai eu droit à une pause, alors c'est avec plaisir que je vous offre la deuxième partie promise de « la fac ».
J'ai donc commencé la fac en septembre, avec quelques a priori comme vous avez déjà pu le voir, et je m'apprête clairement à ne pas la défendre.
Tout d'abord, la première chose qui m'a sauté aux yeux après deux semaines à la fac, c'est que ma vie sociale aurait totalement disparu si je n'avais pas fait de colocation avec une vieille amie. Déjà que je ne suis pas du tout sociable normalement, là ça a clairement été une vie de recluse pendant quatre mois. Je ne connaissais le nom de personne, je n'ai parlé à pratiquement aucun étudiant en dehors des exercices en groupes, et je ne sortais que pour faire les quelques courses qui me manquaient. Après, vous commencez à me connaître, ce n'est pas le point qui m'a le plus dérangé.
Le deuxième point dérangeant ont été les cours, bien évidemment. J'ai eu l'adorable surprise d'avoir du latin, langue qui m'avait profondément saoulée au collège et dont je ne souhaitais plus entendre parler. Et vous savez le plus drôle ? Ça a été le meilleur cours de mon semestre ! J'étais censée choisir une filière qui me plaisait, ce que j'ai fait, et les cours m'ont clairement ennuyée pour la plupart. Je les trouvais sans intérêt pour moi, et j'avais l'impression de ne pas avancer. Ils étaient d'une lenteur et d'un manque d'énergie insoutenable !
Troisième point : l'organisation de la fac. Alors là je vais établir un point crucial et je vous promets que je n'exagère pas. Elle est catastrophique ! Les professeurs ne se soucient que de leurs cours et puis s'en vont faire leurs vies. Administrativement, ils ne sont au courant de rien, même pas des dates des partiels pour ma part. Ils ne nous communiquent pas toutes les informations que nous, étudiants, sommes censés savoir. Pour tout dire, même la directrice de ma filière n'a pas été foutue de m'aider quand j'ai eu des questions à lui poser, alors que ça relevait quand même de ses soi-disant compétences. Imaginez-vous les boules que j'ai eu quand elle a répondu à une seule question sur les cinq que j'avais, alors que j'avais attendu cinq semaines pour avoir un rendez-vous, parce MADAME n'était jamais dans son bureau aux heures de rendez-vous.
Grand bref, comme vous aurez pu le deviner, la fac m'a énormément fatiguée et m'a défoncé le moral pour le foutre en miettes, alors j'ai passé mes partiels dans une très mauvaise situation. Et vous savez quoi ? Je ne suis pas une fille très compliquée, quand quelque chose me détruit, je le stoppe. Alors j'ai arrêté la fac, tout simplement. Rassurez-vous pour ceux ou celles qui seraient outrés, je n'ai pas fait ça sur un coup de tête. J'y ai réfléchi pendant toutes mes insomnies du mois de novembre, et j'ai fini par prendre ma décision.
Tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui ce n'est pas l'amour mais la fac que j'ai totalement détruit et avec des preuves très concrètes cette fois-ci, parce que comme je l'avais déjà dit c'est un sujet très sérieux. Je sais qu'il y a des lycéens qui sont en Terminale et qui doivent se poser beaucoup de questions sur ce qu'ils feront à partir de septembre. Ne vous bloquez par sur ce que je viens de partager, car mon avis est subjectif, et il faut savoir que les études j'en ai assez depuis le lycée. Si vous avez envie de faire médecin ou encore avocat, vous n'aurez pas d'autre choix que de passer par là, mais cinq ans d'études pour quarante ans de métiers, même si c'est dur, ça vaut le coup.
Comme ce n'est pas mon cas, je m'en contre-fiche, mais ce que j'ai surtout appris ces quatre derniers mois, c'est qu'il faut surtout tenter de faire ce qui vous plaît, sans prendre en compte l'avis des autres. Ceux qui vous entourent essaieront toujours de vous rabaisser et c'est la triste vérité, même vos proches. Soit parce qu'ils ont peur pour votre avenir, soit simplement par jalousie parce que ce sont de grands frustrés. Mais si toi, derrière ton écran, tu veux devenir comédien, inscris-toi vite au cour Florent, parce que ta seule limite c'est le nombre de candidats qu'ils acceptent, mais ton talent tu peux leur montrer sans problème. Et oui, comédien est un vrai métier, et un métier d'avenir. Parce qu'un métier d'avenir c'est un métier qui existera toujours demain, et le cinéma ne s'éteindra jamais.
Mais je vais arrêter mes belles paroles ici et revenir au sujet principal. La fac n'est pas drôle, ce ne seront peut-être pas les meilleures années de votre vie mais franchement, on s'en tape. Essayez simplement de savoir où vous allez, et sinon, achetez-vous une boussole !
En attendant, mauvaise journée bande de naïfs !
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Journal d'une asociale
Ngẫu nhiênQu'est-ce qu'une asociale ? Non mais pour de vrai ? En générale une asociale a assez de personnes dans sa tête pour ne pas avoir à parler aux autres être humains qui errent sur cette terre. Parce que oui, parler demande un effort surhumain. C'est d'...