Je m'appelle Mélissa. Mel. Méli.On s'en fou. C'est juste le nom que les gens utilise pour identifier qui je suis. Ou qui je ne suis pas.
J'ai 18 ans. Presque 18 ans.
Je vous entends déjà marmonner qu'à 18 ans tout va bien,que les problèmes n'existen...
Sa faisait 4 ans qu'il était parti, comment j'ai pu croire une seule seconde qu'en moins de 24 heures, il allait retomber amoureux de moi?
Sa fais 5 jours que ne l'ai pas vu. 5 jours que ses lèvres me manque. Comment une personne peux faire sa. Comment il peut se donner le droit de monopoliser ma vie comme sa.
Je pleurais, sans m'en rendre compte. La vérité c'est que depuis ce jour-là je suis revenue a la case départ, aussi faible et aussi fragile que je l'étais.
- Je suis tellement désolée ma chérie, si j'avais su qu'il te blesserais comme, on serait aller à Toronto. Je m'en veux tellement. Une larme coula sur sa joue. J'ai tellement peur que tu partes, j'ai tellement peur que tu retombes. Les joues de mon paternel sont maintenant inondées de larmes. J'ai tellement peur que tu décides de rejoindre ta mère, Mélissa tu es tout ce qui me reste.
J'avais rarement vu mon père dans un tel état. Sa me faisais de la peine de le voir s'inquiéter a ce point.
- Tout va bien papa. Je vais bien. J'aurais voulu paraitre plus rassurante, mais c'est le mieux que je puisse faire. Je retourne à l'école dès demain, je te dis je suis en pleine forme. Je souris.
Mon père me prit dans ses bras et nous restâmes dans cette position quelques minutes. Après m'avoir souhaité bonne nuit il quitta ma chambre, l'air rassuré.
Maintenant, je dois aller à l'école demain.
Le lendemain matin
Je voudrais bien dire que le réveil fût difficile, cependant je n'ai pas dormi de la nuit. Je revois la scène au ralenti, j'analyse tout les signes, rien. Rien ne laissait paraitre qu'il était en couple. Je me contenta de m'habiller, me brosser les dents et prendre ma médication, l'appétit n'étais pas au rendez-vous. Je quitta l'école sans même prendre le temps de me regarder dans le miroir, à quoi bon?
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J'avais à peine mis un pied dans l'école que je me senti oppressée. Je sentais que les gens me jugeait, me maudissait. J'étais prête à revenir d'où je venais, je me retourna donc pour sortir de l'école et fis un face à face.
- Mel, Mel tu es là. Je me suis tellement inquiété, où étais-tu?
- Dayven. J'ai pas envie de discuter avec toi en ce moment, si tu permet. Demandais-je en regardant la porte.
- Non. Sa voix était serieuse, On dois parler. Suis moi.
Je ne sais pourquoi, mais je l'ai suivie.
- Je suis désolé Méli, je suis désolé de t'avoir embrassé, je suis désolé d'être parti il y à 4 ans, je suis désolé de t'avoir brisé le coeur alors que je viens de re apparaitre dans ta vie. Je m'en veux. Il pleurait. J'arrive juste pas à expliquer pourquoi tu me fais autant de bien, je sais pas ce qui se passe dans mon coeur, dans ma tête quand t'es là mais sa me donne envie de te serrer contre moi et de te demander de rester. Je t'aime, je t'ai toujours aimé, sa a toujours été le cas, sa changera jamais, on est fait pour être ensemble.
- On est pas fais pour être ensemble Dayven. Certaines personne sont faites pour tombées amoureuses l'une de l'autres, mais ne sont pas faites pour être ensemble.
- On est faites pour être ensemble. Je vais changer, je vais quitter Jessie, je veux être avec toi. Quand t'es pas là, c'est pas pareil. On pouvais lire le désespoir dans sa voix.
Une larme coula sur ma joue, puis une deuxième.
- Avant de changer pour moi... penses à tout ceux qui t'aime comme tu es.
- Je n'ai pas envie d'être aimé par quelqu'un d'autre que toi. Il pleurait, j'avais l'impression de le déchirer de l'interieur.
- L'amour fait mal Dayven, je ne peux pas.
J'allais quitter mais il me rattrapa.
- L'amour me fait pas mal, ce qui fais mal c'est quand la personne qu'on aime, ne sait pas aimer. Je veux qu'on apprennes à s'aimer, ensemble.
Il s'approcha dangereusement de moi. Je ne peux pas. Je... ne... peux... pas...
Avant que je puisses comprendre nos lèvres se scellèrent. Le baiser se voulait suppliant... un baiser rempli de désespoir... rempli de tristesse. Il me prit dans ces bras, mes jambes autour de sa taille et continuais de m'embrasser comme si sa vie en dépendait.
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La réalité nous rattrape toujours. Je suis malade, et je n'ai pas droit à l'amour. Je suis malade, et il mérite mieux. Je suis malade et je blesse toujours les gens autour de moi. Je me défis de notre étreinte. Il me regards longuement. Je sens que je vais faire une gaffe. Je sens que je vais regretter ce que je vais faire. Mais je ne peux pas faire autrement.
- Je t'aime Mel.
Je suis sous le choc. Ce n'est pas comme si je n'étais pas au courant, il vient de me le dire. Sauf qu'il vient de le dire avec tellement d'intensité. Mais je suis malade. Je ne peux pas. Ne sachant pas quels mots employer pour ne pas blesser Dayven, je me contenta de m'éloigner, lui adressant un sourire désolé.
La vue de son visage, décomposé et inondé de larmes me brisa le coeur, mais je fais ce qui faut pour lui.
_____________________________ Coucou!
Je ne trouve pas ce chapitre excellent, cependant, je crois qu'il était nécessaire afin que je puisses mettre me reste en place!
