Je m'appelle Mélissa. Mel. Méli.On s'en fou. C'est juste le nom que les gens utilise pour identifier qui je suis. Ou qui je ne suis pas.
J'ai 18 ans. Presque 18 ans.
Je vous entends déjà marmonner qu'à 18 ans tout va bien,que les problèmes n'existen...
Je me sens capable de tout, il y a une force surhumaine en moi qui me donne confiance et mon dieu que sa me fais du bien!
En direction vers mon cours d'histoire je crois Dayven qui me bouscule légèrement en se pressant de se rendre au cours. En entrant dans la classe il semble chercher quelque chose du regard, visiblement il ne trouve pas puisqu'il se décide à rebrousser chemin.
- Salut! Lui souris-je
Il sembla quelques peu rassuré, mais retrouva rapidement son air inquiet. Je l'invita à me suivre dans le local afin de ne pas être en retard. Comme à l'habitude, il choisi de s'asseoir à la même table que moi. Je fus cependant distraite durant la première demi-heure du cours par mon cher ami qui ne cessait de m'observer. Je sortie donc un papier et un crayon et gribouilla quelques mots.
Qu'es que tu as à me regarder comme sa? Si tu n'étais pas mon ami je te prendrais pour un obsédé sexuel en quête d'une victime.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, mais rapidement il repris son air inquiet. Il écrivit a son tour quelques mots.
Comment tu te sens aujourd'hui Mel?
Je fus surprise de sa question puisque je me sens anormalement bien aujourd'hui!
Je me sens bien, tellement bien!! Sa fais longtemps que je ne me suis pas senti si pleine de projets, de joie et d'ambitions! Sa fais du bien!
Malgré mon message positif et rempli de bonne nouvelle, je vais bien ce n'est pas rien pour une maniaco-dépressive*, son regard ce fut encore plus triste et perturbé.
Mel... C'est quand la dernière fois que tu t'es senti aussi bien?
Les questions de Dayven commençait à m'agacer, je ne peux pas être heureuse tout simplement?
Je ne sais pas pourquoi? Sa doit être avant que je reçoive mon diagnostic, je ne sais pas. Je ne sais tout simplement pas. Tu fais chier avec tes questions de merde j'ai pas le droit d'être heureuse? C'est pas parce que toi t'es heureux avec ta saloppe que j'ai pas le droit de l'être gros con. Criss d'imbécile.
Dayven gribouilla quelques mots que je ne pris pas la peine de lire, je pris son papier et le lança dans mon sac, sans lui accorder la moindre importance ni à lui, ni à son message. Le con a réussi à détruire ma bonne humeur, complètement.
La fin du cours se passa mal. Le prof me posait des questions et je ne connaissait pas les réponses j'avais l'air d'une conne, vraiment. Quand la cloche annonçant la fin de ma torture retenti enfin, je me pressa de quitter cet endroit de malheur en me dirigeant dans la cour pour diner à l'extérieur.
À peine assise, je vis Dayven s'approcher de moi. Eh merde...
- Je peux m'asseoir? Me demanda-t-il
- Ouais.
- Mélissa qu'es que tu as? Tu semblais si bien ce matin.
- Je suis bipolaire , c'est sa que j'ai. Je ne crois pas t'apprendre grand chose en te disant que l'un des symptômes les plus fréquents et apparents des bipolaires sont les sautes d'humeur ein?
J'étais sur la défensive je l'avoue, mais il le méritait.
- Mel... il inspira, comme chaque fois est mal à l'aise. As-tu déjà entendu parler des épisodes de manie et d'hypomanie ?
- Wow. Toi, tu crois m'apprendre ce que c'est que d'être bipolaire? Je suis désolée Dayven mais je suis probablement plus informée que toi sur ma santé mentale. Je sais très bien ce que tu penses en ce moment mais tu te trompes. Je ne suis pas dans un épisode de manie.
- As-tu pris tes médicaments ce matin? Depuis quand veux-tu travailler dans le domaine de la santé? Encore hier tu ne savais pas ce que tu voulais faire! Mel tu es dans le dénie.
Mes yeux s'emplisse de larmes. Je sais tout sa. Je suis consciente de tout sa, je sais que tout sa n'a pas de sens. Mais j'aime me sentir normal, et mes épisodes de manie sont la seule façon d'y arriver et ce même si le retour a la réalité est terrible ensuite. Je ne contrôle pas mes épisodes de manie mais quand sa arrive, sa me fais du bien.
Je pleure et il me serre dans ses bras.
- Je sais que je suis malade et sa me brise le coeur. Je t'aime Dayven. Mais je ne peux pas me faire à l'idée que je vais te blesser jour après jour encore. Je vais blesser les gens que j'aime le plus au monde. Je ne peux pas accepter d'être la personne la plus importante dans ta vie et celle qui te fais le plus mal. Le pire, c'est que je ne contrôle rien! Ma maladie me détruit moi intérieurement et détruit tout ceux que j'ose aimer. Je t'aime, mais un avenir avec moi c'est impossible.
Il m'embrassa, juste comme sa. Doucement et tendrement. Sa m'a rassurée, je l'aime.
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- Je t'aime Mélissa, c'est simple. Je suis prêt à affronter ta maladie avec toi, tes hauts et tes bas. Tu n'as qu'à me dire oui, tu n'as qu'à accepter et je suis à toi pour toujours. Je t'aime.
- Je te veux toi, aujourd'hui et demain. Mais tant que ta copine est dans ta vie, je ne peux pas te dire oui.
Il se leva, et fis quelques pas vers l'école avant de se retourner vers moi.
- Regarde le papier dans ton sac.
Sur ses mots il se dirigea dans l'école.
Je sorti le papier que je n'avais pas lu plus tôt de mon sac.
Justement, je ne suis pas heureux avec ma saloppe. Je la vois a 12h30 pour mettre un terme à notre relation. Suis-je si con que sa?
Je souris et jeta un oeil à l'heure affichée sur l'écran de mon telephone cellulaire. 12h27
Oui Dayven.
Je souris, je suis heureuse et cette fois, c'est un vrai sentiment, pas la maladie. Mon dieu, sa fais encore plus de bien.
* Maniaco-dépressive = c'est aussi un nom qu'on peux utiliser pour parler d'une personne bipolaire.
___________________________ Coucou! Je viens de voir que mon histoire à dépassé les 100 vues! Pour certains c'est peu, mais pour moi sa veux tout dire! Merci infiniment d'être là et de me lire ❤️
