XFECT : l'ère des prédateurs

7 - Disparition

À peine le lundi commencé, le lycée était sujet de rumeurs alarmantes. En effet, quatre jours auparavantcertains élèves ont soudainement disparu. Plutôt des anciens élèves de l'établissement, des élèves qui ont été viré à cause de leur mauvais comportement. C'étaient les élèves que Greg s'est chargé de virer pour le bien du lycée. Personne n'était au courant de comment ils ont pu s'évaporer. Bien qu'ils étaient le centre de haine et que personne ne les appréciait, ils possèdaient tout de même une famille qui s'inquiétait pour eux. Après quatre jours sans recevoir de nouvelle de leur état, les familles se sont manifestées dans l'enceinte du lycée pour trouver un quelconque indice sur leurs enfants. Les élèves du lycée étaient réceptifs à leur peine, mais ils n'étaient pas au courant de comment ils ont pu disparaître. Ils ne pouvaient pas aider les familles qui étaient en pleurs. Tandis que d'autres s'en foutaient royalement des éléments perturbateurs, s'ils pouvaient disparaître cela pouvait faire que du bien pour la société. 

En voyant la peine de ces familles, Kuro se rappela le soir du 9 novembre. Il avait croisé l'un des éléments perturbateurs dont il a gardé son porte-feuille. Peut-être en le parlant, il pourra donner des renseignements sur ses amis. Kuro sortit sa carte pour se remémorer de son visage et de son nom.

-Albert Killian, prononça Kuro. 

- Qu'est-ce que tu fais Kuro ? Demanda Précia en regarda par-dessus l'épaule de Kuro pour voir la carte qu'il avait entre les mains.

-Cette personne a fait tombé son porte-feuille. Il a peut-être des renseignements sur ses amis disparu. 

-Oh, souligna Précia avec des yeux qui brillaient, comme tu es occupé avec ton entraînement au kendo, je peux m'en chargé de le rendre. De plus j'ai un contact qui peut me donner son adresse. Je peux lui rendre en main propre dès ce soir. De plus, j'ai du temps libre cela fera la bonne action de la journée. 

-D'accord, accepta Kuro sans réfléchir en lui passant le porte-feuille d'Albert Killian.

Après la fin des cours, Kuro et Précia se séparèrent. L'un est parti au dojo tandis que l'autre est partie en direction de la maison d'Albert. Après quelques minutes en bus et de marche à pied, la jeune fille se retrouva devant la maison du jeune Albert. Celle-ci sonna sans appréhension, elle vit à travers la fenêtre du premier étage, un jeune homme en train de la fixer. Celle-ci lui sourit et agita sa main pour le saluer puis lui montrant son porte-feuille. Le châtain remarquant ceci descendit des escaliers pour enfin ouvrir la porte à la jeune fille. 

-Tu es Albert ? J'ai trouvé ton porte-feuille. Je suis venu pour te le rendre.

-Merci, j'ai cru le perdre ce soir-là quand j'étais avec mes potes, dit le jeune homme un peu triste et nostalgique.

- Tes potes ? Tu parles de tes potes qui ont soudainement disparu ?

-Malheureusement oui...

- Tu peux m'en parler peut être que je pourrai t'aider pour les retrouver.

- Je ne sais pas si je peux t'en parler...

-S'il-te-plait, supplia Précia avec les yeux doux. Leurs familles sont en train de pleurer pour eux, il faut les aider.

-D'accord, je vais te parler de ce qu'il s'est passé ce soir-là mais moi-même je ne sais pas si ça pourrait t'aider .

-Merci chaques renseignements sur eux me suffit.

- Tu sais que je me suis fait virer à cause de Greg . Avec mes amis ont s'est promis de se venger de lui. Donc, ce soir-là, on s'est organisé pour le kidnapper après les cours et de le torturer. Notre plan s'est déroulé à merveille et on l'a transporté dans un immeuble abandonné. Après l'avoir quelque peu amoché, j'ai laissé mes potes avec Greg. Et moi, je suis allée à l'épicerie du coin pour acheter à manger. Sur le chemin, j'ai rencontré quelques anciens potes dont j'ai tapé la discute. On a parlé à peu près deux heures avant que je les quitte pour retrouver mes potes dans l'immeuble abandonné. J'avais remarqué des keuff qui patrouillaient dans les environs donc j'ai décidé de les appelés. C'est avec grande surprise que celui qui m'a répondu n'est pas mon pote, mais Greg. Plus j'y pense à la conversation que j'ai eu avec lui et plus cela me donne des frissons. C'était comme si je ne parlais plus avec un humain, mais à un monstre.