70 - Pourquoi ?

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 C'était un jour comme les autres au collège de la ville de Pheryl. Un début de matinée où tous les élèves arrivèrent juste à temps pour débuter la première heure de cours. Il y avait quelques retardataires, mais la plupart des élèves étaient tous présent au sein de l'école. Du plus bon élève jusqu'au pire.

Ainé était présente en classe. Malgré qu'elle soit blessée de partout et qu'elle ne désirait pas être présente en ce lieu où tout le monde l'a méprisait, celle-ci décida de rester. La panthère noire resta au fond de la classe, isolée par ses camarades tout en couchant sa tête sur la table de son bureau. Même si elle ne se montrait pas hostile, tous ses camarades de classe la craignaient, car elle était connue pour sa violence bestiale. Ainé frapperait quiconque qui oserait la manquer de respect.

Les cours se déroulaient comme à son habitude. Tout le monde était à peu près attentif à la leçon du professeur. Quand tout d'un coup, la lumière s'estompa et les rayons lumineux du soleil n'arrivèrent plus à rayonner au-dessus de l'école. Il semblait que la nuit à dévorer le jour. Intrigué par ce phénomène inhabituel, tout le monde regarda à travers la fenêtre pour voir une atmosphère pesante et sanglante. En effet, le ciel bleu a été remplacé par un rouge écarlate. Il semblait que les élèves étaient dans une cage en sang.

- AHHHHHHHHHH !!!

Quand tout d'un coup un cri strident résonna dans toute l'école puis s'en suivit la chute des corps inanimés. Un liquide rouge se retrouva expulsé de partout, peignant entièrement la cours d'entrée. Cette cour fut remplacée d'une mare de sang dont flottaient plusieurs corps sans vie, et qu'en plein milieu, un monstre recouvert de sang de la tête jusqu'au pied, mais que surtout, ses yeux brillaient d'un rouge écarlate.

Ainé étant dans une salle de classe pas axée vers la cours d'entrée, elle et ses camarades de classe ne virent pas du tout le premier massacre. Toutefois, après avoir entendu le premier cri de détresse, ses camarades de classe furent à la fois apeurés, mais aussi curieux. Ils décidèrent un par un de vérifier d'où pouvait provenir ce cri. Or, un deuxième cri fit son apparition puis un troisième, un quatrième jusqu'à que cet établissement devint une école de cris de désespoir.

Des cris résonnaient, des quantités de sang abondaient les couloirs et les classes, voir volaient peignant les murs blancs en un rouge sanglant. Puis des corps tombaient, mangés, déchiquetés, transformant les élèves en une pâte de chair et de sang. Plus la moitié des êtres humains ont succombé face à la venu du monstre sanglant. Face à cette monstruosité, plusieurs personnes croyaient être dans un cauchemar et décidèrent de se donner la mort eux même, en sautant par-dessus la fenêtre. Une mort assurée avec le cou cassé en deux et le cerveau transformé en bouilli. Un spectacle de sang qui donnait encore plus de sang.

La panthère noire toujours sur son territoire, ne bougea pas un poil de sa classe. Elle resta assise sur sa chaise avec un regard vide. Malgré qu'elle pouvait entendre l'agonie et la peur de ses camarades depuis une bonne trentaine de minute, cette dernière se montra impassible et sans peur face à la douleur de ses camarades de classe.  

Son souhait allait peut-être se réaliser. En effet, elle allait peut-être recevoir la mort dont elle désirait. Donc celle-ci patientait tranquillement dans sa salle de classe attendant son tour venir. En effet, il s'agissait un massacre sanglant et Ainé était ravie de faire partie l'une des victimes de ce monstre, où plutôt de son sauveur qui allait la secourir de sa souffrance appelée : la vie.

Les minutes passèrent et plusieurs collégiens moururent autour d'elle. Cette dernière en était même jalouse en voyant des élèves se donner la mort en sautant à l'étage au-dessus d'elle. Pour une raison inconnue, Ainé décida de quitter sa salle de classe pour rejoindre l'étage supérieur. Le couloir était glissant par un liquide rouge visqueux et aussi encombrant par des centaines de corps qui peuplaient chaque millimètre du sol. Or, Ainé n'y voyait pas d'inconvénient de passer par là. Elle était ni terrifiée et ne trouvait rien de cela dégoûtant. Plutôt, elle était sans vie, elle était presque comme un cadavre vivant.

XFECT : l'ère des prédateursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant