Chapitre 4

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Un peu plus tard ce soir-là, Hermione fit son apparition dans la cheminée. Elle avait toujours un pot de poudre de cheminette chez elle. Et, consciencieuse comme elle l'était, la lionne en emportait toujours une bourse avec elle. Molly fut très heureuse de la voir et l'accueillit avec la chaleur qui caractérisait la famille Weasley. La mère de famille vérifia que George n'était pas là et entama une discussion avec la jeune femme. Elle prit connaissance, grâce à la mère au foyer, que George commençait à s'ouvrir un peu aux autres. Ou, au moins à elle et un peu à sa sœur cadette. Hermione rayonna et un immense sourire s'afficha sur son visage. Sur ces faits, le concerné fit son entrée dans la salle à manger. Il salua Hermione, allant jusqu'à même lui faire la bise, et embrassa sa mère sur les deux joues.

- Tu es en forme Georges à ce que je vois !

- Il ne faut pas ?

- Oh si ! Si ! Ça me fait hyper plaisir de te voir dans cet état !

La rouquine adressa un sourire resplendissant au jeune homme, qui en fut troublé. Il ne savait pas comment prendre ce sourire. La jeune femme était assez attentionnée, peut-être trop, à son goût. Mais peut-être qu'il se faisait des idées. Tandis qu'il réfléchissait et qu'il glissait un peu plus à chaque instant sur le fil de ses pensées, Molly partit faire quelques lessives. Le jeune Weasley se retrouva seule avec l'enseignante. Cette dernière le regardait avec un regard particulièrement intense. George intercepta ce regard et ne put le soutenir. La lionne se leva et s'approcha du rouquin puis le frôla. Il eut un frisson, la chair de poule même. Elle tripota quelque chose derrière lui et repartit dans le sens inverse. Il la saisit, in extremis, par le poignet et l'attira vers elle. Elle atterrit, quoi qu'un peu brutalement, dans les bras longs et musculeux du jeune homme. Ce contact très physique avec Georges la mit dans tous états. Néanmoins elle n'en laissa transparente que le moins possible. De toute façon, il ne voyait pas son visage. Quand elle y pensait, durant toute sa scolarité, elle avait simplement été dans une sorte de relation conflictuelle avec les jumeaux. Ils avaient une imagination sans bornes et ne prenaient pas les règles au sérieux, tout le contraire d'elle. Sa personnalité était cent fois plus carrée que celle des jumeaux, d'où ces nombreux conflits que le trio entretenait. Ceci dit, depuis que son jumeau était décédé, elle portait un autre regard sur George. Elle avait découvert un autre aspect de cet homme. Il lui avait montré un autre aspect de sa personnalité, pas seulement son imagination et son talent pour le comique. Malgré cet aspect de sa personnalité, il savait se montrer sensible et sérieux. Cela avait attiré l'attention de la jeune femme. Elle le voyait maintenant comme un homme, plus comme un adolescent qui ne veut pas grandir. Ce qui l'avait aussi plu chez lui c'est certains aspects de son physique. Il prenait, malgré et envers tout, soin de sa personne. Il faisait beaucoup de sport et elle l'avait senti lorsqu'elle l'avait pris dans ses bras l'autre jour. Elle ne le soupçonnait pas d'être sportif, loin de là. Ses épaules et bras, malgré les apparences, étaient fermes et musclées. Ne parlons pas de son torse. Hermione avait eu quelques jours plus tôt un aperçu et cela lui convenait parfaitement. Des tablettes de chocolats ornaient son ventre et ses pectoraux étaient légèrement dessinés. Elle croyait, avant d'avoir vu Georges dans cet état, que les hommes musclés comme lui n'existaient que dans les films. La preuve à l'appui, ce n'était pas un rêve. L'enseignante fut sortie de ses pensées par Molly qui lui demandait de l'aide. Elle l'aida à étendre le linge. Elle se replongea de nouveau dans ses pensées.

- Hermione ? Tu m'écoutes ?

- Oh désolée, je pensais à autre chose. Qu'est-ce que tu disais ?

- Je vois ça ! Je disais que j'allais avoir besoin d'un coup de main pour faire le repas de ce soir ? J'ai reçu plusieurs hiboux me prévenant que mes deux aînés seront là, en plus de Ronald, de Ginny, d'Arthur et d'Harry. Sans oublier George bien sûr !

- Bien sûr ! J'irai chercher George il pourra nous aider aussi.

- Bonne idée Mimi !

Molly ne se doutait pas une seconde qu'Hermione avait des vues sur son fils. Pour la mère de famille, la rouquine était de la famille. Elle était de la famille, comme sa fille. Après avoir étendu les draps sur l'étendage derrière la maison, les deux femmes retournèrent dans la maison. Hermione laissa quelques minutes Molly dans la cuisine. Elle partit à la recherche du jeune homme et fut certaine de le trouver dans sa chambre. Elle monta l'escalier et se posta devant la porte de Georges. Elle souffla un bon coup et prit le taureau par les cornes. Elle toqua. Ce qui arriva ensuite la surprit et se déroula aussi vite que la lumière. Elle pensait à Georges, son corps de rêve, le contact physique qu'elle a eu avec lui. Elle réalisa en quelques secondes qu'il l'attirait plus qu'elle ne le pensait. Elle eut soudainement l'envie de l'embrasser. Elle ne put formuler mentalement autre chose que le concerné ouvrit sa porte.

- Oh Hermione ! C'est toi ? Tu as besoin d'aide ?

- Euhm oui. Enfin, je voulais plutôt te demander quelque chose. Vu que ce soir, il y a plus de monde que prévu, Molly m'a demandé de l'aide. Et je me demandais si tu voulais nous donner un coup de main. Ça peut être un bon moment tous les trois.

- Pourquoi pas oui ! J'arrive, donne-moi deux secondes, le temps de prendre un tee shirt et des chaussures.

Hermione baissa les yeux et vit qu'en effet, il portait pour simple apparat que son jogging gris et une paire de chaussettes blanches. Elle rougit immédiatement devant ce torse viril et attirant à souhait. George, le remarqua, mais n'y prêta pas trop attention, ou tout du moins, il ne le montrait pas. Il enfila un tee shirt blanc moulant son torse dans les moindres détails et une paire de baskets noires en toile.


La renaissance à travers une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant