Un lourd secret...

Chapitre 10 : Dispute

Ce matin, je me rėveille au côté de Jason. J'ai mal à la tête, mais il fallait que je surmonte cette douleur car aujourd'hui je commence mon entraînement. Je descends dans la cuisine, ma mère était déjà là. Elle préparait le petit déjeuner.

"Tu as passé une bonne nuit.

-Euh oui, et toi ?

-Oui, ça peut aller. Vous êtes rentrés à quelle heure hier ?

-Pas tard.

-Pas tard, c'est-à-dire ?"

Pourquoi elle me posait cette question? D'habitude elle me demande rien, c'est peut être depuis que Jason est arrivé qu'elle a commencé à avoir peur. Je lui répondis tout bas :

"On est rentrés à...22 heures !

-22 heures? Pour allé chercher une pizza, il s'est passé quoi avec Jason ?

-Rien, enfin on s'est perdu sur la route c'est tout !

-C'est bizarre quand tu y allé avec Marine et Clémence tu rentrais plus vite !

-Euh...Il voulait...me montrer un chemin..plus rapide, je disais ça hésitante.

-T'es sûr ?

-Bah oui, pourquoi ?

-Je ne veux plus que tu le revoie !

-Quoi ?? Ta pas le droit !, les larmes commençait à couler le long de ma joue.

-si j'ai très bien le droit tu es encore mineure.

-De toute façon tu t'en fiches se sont pas tes amis mais les miens, c'est pas toi qui traines avec eux.

-Oui mais ici c'est chez moi, alors j'ai encore le droit de décider qui rentre dans ma maison ou pas !

-ta pas le droit de tout décider dans ma vie !"

J'étais en pleure, je cours dans ma chambre pour rejoindre Jason et lui annoncer. En entrant dans ma chambre, je découvris un lit vide. Il était partis, il avait peut-être entendu la dispute avec ma mère ? Sur la table de nuit, je découvrais un papier, c'était Jason qui l'avait écrit :

"Selena,

Je suis partis de ta chambre plus vite que prévus. Je suis allé à la forêt. Je t'y attends, je suis près du vieux château, c'est là que tu t'entrainera, personne ne vient par ici. A 10 heures on se retrouvent donc là-bas !

Je t'aime

Jason"

Il n'avait donc pas entendu notre dispute. Je lui en parlerai plus tard, je ne veux pas gâcher notre entrainement, enfin surtout le mien. Je lui dirai après, si j'en ai le courage.