Chapitre 4 - Survie

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Elle se réveilla en sursaut, pas à cause du froid mais du choc de son corps pas encore rétabli des ses derniers supplices contre le sol. L'esclave lâcha un petit cri de surprise, au dessus de moi, « numéro un » la fixait d'un air rieur, voulant voir la flamme de la survie dans ses yeux. Elle se remis sur pieds, ne voulant pas lui rester "inférieure". Son esprit encore embrumé, elle fus sortie hors de la grotte, les pieds encore nus, le vent givrant soufflait dans la forêt, ne pouvant rentrer à nouveau dans la grotte jusqu'à ce qu'il ait décidé le contraire, elle devait éviter de trop se blesser, la jeune femme se mis à couvert plus au coeur de la forêt, pensant naïvement que le couvert des arbres désormais nus pouvait la protéger du vent pénétrant . Le tapis de feuilles couvert de neige révélait la féerie du paysage, malgré sa position, elle voyait encore dans cet endroit un endroit d'un forte beauté. Le froid commençait à pénétrer son corps, pour anihiler toute envie de sommeil, elle se mis à courir.

L'esclave se mit à courrir, les poumons en feu, les bras commençant à peine à se réchauffer, les jambes commençant à brûler. Son coeur battait fort contre ses tempes, son souffle se faisait court mais elle ne pouvait pas se permettre de s'arrêter. Luna courait en ligne droite, s'éloignant à chaque pas de l'endroit dans lequel elle était prisonnière, elle savait qu'elle allait devoir y retourner mais, pour le moment, elle était un semblant libre.

Le corps brûlant, elle ralentit progressivement, laissant son corps s'adapter à la température glaciale, pendant qu'elle ralentissait, des yeux elle cherchait un trou dans les arbres, trou pouvant abriter un petit rongeur ou un oiseau nyctalope. Cela lui ferait un peu de nourriture comestible. Son corps se refroidit mais elle sentait un froid moins important, comme si le vent était tombé et le soleil s'était levé, ce qui n'était pas encore le cas. Luna ne repéra pas un seul trou en hauteur. Elle choisi alors de chercher un animal en hibernation au sol. Son regard se posa alors sur toutes les aspérités que pouvait contenir la neige. Il lui fut plus facile de trouver des terriers. Beaucoup étaient vides et elle mit longtemps à en trouver un avec un lapin ou elle ne sait quel animal, il ne ressemblait en rien à ceux qu'elle connaissait dans son monde et elle en connaissait un paquet!

Elle mit près de quatre heures à trouver un lapin sans petit. Il était chaud, vivant, la jeune femme le tiens contre moi. Luna n'avait pas envie de le blesser et vivant il pouvait lui servir, lui tenir chaud, ce qui lui éviterait de mourir d'hypothermie. Le collier vibra, signe qu'elle devait retourner à la grotte si elle ne voulait pas mourir tout court. Elle mit peu de temps à rentrer à la grotte, il l'attendait devant l'entrée, un air satisfait sur le visage. Il tenta de lui prendre le lapin, elle évita sa main, cet animal ne devait pas souffrir de leur égoïsme, d'autres animaux avaient été élevés pour servir de nourriture, lui était un jeune lapin, ayant un futur. Il activa le collier, elle ne lâcha pas. La tension monta, ses jambes tremblèrent, elle n'abandonnait pas. Un air mécontent sur le visage, il augmenta encore la douleur que propageait le collier dans son corps. La douleur fut telle que l'esclave manqua de m'évanouir, elle fis semblant de tomber sur lui pour le bloquer, pendant qu'elle chuta, la lycéenne lâcha le lapin, ne pouvant plus résister au collier. Son coeur menaçait de la lâcher.

Luna laissa encore les ténèbres l'envelopper d'une cape de douceur. Elle se réveilla en sentant le froid pénétrer son corps, d'un coup d'oeil, elle sut qu'elle était encore dehors, là où les ténèbres étaient venues la chercher. Le froid avait engourdi ses muscles, du sang perlait au coin de ses lèvres gercées, difficilement, elle rejoint l'intérieur de la grotte.

Elle était vide.

La jeune femme ferma les yeux, réalisant ce que cela voulait dire, elle allait devoir survivre. Seule, avec ce qu'elle savait. La lycéenne devait au moins passer la nuit. Elle rampa jusqu'au plus profond de la grotte. Souhaitant peut être qu'elle ne meurt pas, il y restait quelques fioles d'un liquide de couleur auburn. A bout de force, l'espoir ne l'ayant pas abandonné, l'eslave en flaira une, une odeur sucrée lui parvint, comme le miel, elle la bus, entièrement. Et s'endormis comme une masse une fois le contenu avalé.

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