🏎19🏎

2.5K 66 10
                                    

Nous avançons jusque dans la Mercedes noire. Toujours des belles bagnoles ici. J'étais pas motivée à aller au restaurant, et encore moins à la voir. J'avais joué au con, je le savais et elle va m'en faire baver. Parfois les paroles blessent bien plus actes. Je ne m'en rendais pas compte. J'ouvris la portière et la laissa rentrer en première, elle ne me décrocha même pas un regard. Ma confiance me disait bien fait. Mon coeur me disait d'aller me rattraper. Ma fierté me disait qu'elle aille se faire enculer. Je compte rien faire pour l'instant, après tout elle reviendra si elle le veux vraiment. Nous arrivons très vite près du restaurant, c'était mignon. Même très beau. Il était situé sur la plage, près de l'eau, des petits lampions faisait toute l'allée. Nous entrons, et saluons le chef ainsi que quelques serveurs qui nous fîmes la bise. Le repas se passa dans une assez bonne ambiance malgré le fait qu'elle m'ignorait totalement.

Au bout de deux heures de discussion pour parler de la course et avoir fini nos plats, nous rentrons dans la chaleur. 20 degrés le soir, c'est chaud quand même. Il était minuit tapante, et j'entendais Anna et Emma parler de l'autre côté du mur. J'étais avec Valentino, et nous, parlons de tout et de rien. On entendit des voix d'hommes à travers le mur d'à côté. Je reconnus très facilement la voix de Dan, et Keegan, il y avait aussi sûrement Sofie et Léa. Ils rigolaient a s'en faire décoller les amygdales. J'avais très rarement vu des amis aussi proches, Dan et Anna, qui pourtant il y'a deux semaines ne faisaient pas parti de la bande, c'était apparement vite intégrés. Ils formaient une putain de belle brochettes, ces six-là. Ça me rendait tellement jaloux, j'avais envie de frapper tout se qui bougeait. En plus, je savais très bien que Keegan, aller arriver, dans je ne sais combien de temps.

« FROESTIES »
« COCOPOPS »
« MIEL POPS »
« MIAM MIAM MIAM, TROP BON »
« SCRUNCH SCRUNCH »
« VOS VIES FERMEZ LA ON EST A L'HÔTEL » cria Anna et Emma.
« MANGE TES MORTS TOI » hurla Dan.

Ils rigolaient vraiment comme des otaries, et avec Valentino, nous nous regardons d'un air désespéré. On peut rien faire après tout.

vale : tu sais, moi j'ai confiance en Anna, si elle rompt ma confiance, elle ne l'auras plus. Mais je sais qu'elle ne fera rien.

Il a de la chance, Emma, me répétait tout le temps qu'il fallait que j'ai confiance. Sauf que j'écoutais jamais. J'en faisais qu'à ma tête, et je suis qu'un putain d'égoïste. C'est tellement ridicule, ce que je lui ai fait. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle sais qu'elle peut m'en faire baver, et que c'est pas une fille facile, qui va m'excuser directement. En parlant de ça, elle était habillée comment là maintenant ? Je me demandais bien comment elle était sapée devant Daniel et Keegan.

L'heure tournait et je continuais de parler de tout et de rien avec Vale, on s'entendait bien. Nous fîmes coupés dans notre conversation a cause d'un toquement contre la porte. Anna sauta dans les bras dans les bras du 46. Emma était en retrait. Je la détailla. Elle avait un legging rose puma et un t-shirt trop grand pour elle. Elle claqua un bisous sur la joue d'Anna et de Valentino, et partit dans leur chambre. Elle partit automatiquement dans sa chambre me laissant seul. C'est ce que je méritais après tout.

Deux jours plus tard :

La course allait commencer dans deux minutes au plus, je partais, en pôle-position, Sebastian juste derrière, et en troisième position, c'était Emma. Le warm-up, c'était passé dans de très bonnes conditions, et ma Mercedes était superbement bien réglée. Les feux allait s'éteindre, je regarda dans mon rétro pour la voir, concentrer sur les points rouges qui vont disparaître d'ici trente petites secondes.

Et c'est parti ! Je prends un bon départ, malgré Sebastian à mes trousses (et pas les trousses d'école j'vous vois venir). Sebastian essaie de me doubler, il y arrive, je le redouble. Pendant qu'on se dispute pour la première place, je vis Emma, nous doubler durant la ligne droite, ah ok très bien.

Il restais deux tours à couvrir et j'étais  premier, mais l'autre mercedes n'est pas loin derrière. On se chamailla encore quand une Ferrari, nous doubla. Putain. Si elle m'aurait pas doubler, Vettel serais pas premier.

On franchit la ligne d'arrivée, Sebastian devant  moi, et l'autre derrière. C'est de sa faute si j'étais pas premier, elle va m'entendre. Nous arrivons vite sur le podium, je serra la main de Vettel, et ainsi que celle d'Emma, mais je lui serra tellement fort, qu'elle décrocha une grimace. Bien fait. On célébra un peu le podium, on fit les interviews. La routine quoi. Quand on rentra enfin à l'hôtel, les managers nous félicitèrent même si l'on avait pas gagnés, nous avions fait un podium, et pour eux, c'était génial.

Emma monta directement et je l'a suivit, elle va pas partir comme ça. Elle rentra dans sa chambre mais j'eus par chance, le temps de rentrer derrière elle.

moi : faut qu'on parle.

elle : de quoi ?

moi : si tu m'avais pas doublé, Vettel serait pas premier, et je le serais.

elle : et ? où est le problème ?

Je l'attrapa par le bras et l'a plaqua contre le mur afin qu'elle arrête de me tourner le dos.

moi : le problème, c'est toi. Si t'avais pas fais ça, j'aurais peut-être eu plus de point au championnat et on se serait pas fait doubler comme des cons. pourquoi ils t'ont choisis hein ? tu sers à rien ici. dis-je en resserrant la poigne que j'avais sur elle.

elle : t'es qu'un connard d'égoïste qui pense qu'à ta gueule Lewis Hamilton. J'te déteste, j'me demande bien comment j'ai fais pour réussir à développer des sentiments pour un abruti comme toi. En plus de ça, tu me fais mal putain. Tu m'fais mal, très mal, lâche-moi. Et casse-toi d'ici.

Elle s'effondra, en pleurs. Merde. Putain.

moi : désolé, j'voulais pas...

elle : CASSE TOI PUTAIN LÂCHE-MOI, M'APPROCHES PLUS, ME TOUCHE PLUS, N'ESSAYE PLUS DE T'EXCUSER, C'EST CHACUN SA GUEULE MAINTENANT, ET ESSAYE PAS DE ME FAIRE CROIRE TES BELLES PAROLES EN L'AIR, COMME QUOI « JE T'AIME » ALORS QUE C'EST MÊME PAS VRAI. TU PENSES QU'À TA P'TITE GUEULE, OUAIS T'ES BEAU LEWIS, T'ES DOUÉ, T'ES UN MEC ET T'EN PROFITES, J'ME SUIS BIEN TROMPÉ SUR TOI, J'PENSAIS T'AVAIS CHANGÉ, QUE TU M'AIDERAIS PEUT-ÊTRE À M'INTÉGRER, À GAGNER, ET JE ME SUIS MÊME DIT QU'ON POURRAIT RÉUSSIR À NOSU FAIRE GAGNER L'UN OU L'AUTRE AU CHAMPIONNAT, MAIS TU PENSES QU'À TOI, OUAIS « J'AURAIS AVOIR PLUS DE POINTS AU CHAMPIONNAT » MOI AUSSI LEWIS, J'AURAIS PU EN AVOIR PLUS, MOI AUSSI. MAIS BON COMME J'SUIS UNE FILLE ET QUE VISIBLEMENT J'AI RIEN A FAIRE ICI. NON TU RÊVES PAS LEWIS, TU RÊVES PAS, UNE MEUF EST BIEN DANS UNE VOITURE AVEC UN CASQUE ET UNE COMBI EN TRAIN DE SE BATAILLER AVEC SES ADVERSAIRES ET PAS DE FAIRE LES CONNASSES QUI TIENNENT DES PARAPLUIES QUAND IL PLEUT AUX PILOTES ALORS QU'ELLES MÊME SONT LIMITE À POIL, NON J'SUIS PAS COMME ÇA. ET MOI AUSSI J'AI UN CHAMPIONNAT À JOUER ENCULÉ. VA TE FAIRE FOUTRE.

Sa voix se brisa à la fin et elle repris son souffle, jamais, quelqu'un m'avait remis autant à ma place. Bien fait connard, me dit ma conscience.

J'ai gueulé des mots tranchants, sans savoir qu'elle était blessée.

                         FIN DU CHAPITRE.

-emma, crevée et qu'a rien d'interessant a dire.

Lo¥e ¥a. 🦎

-1261 mots.

formule 1 // lewis  [ RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant