Prologue

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Ça s'est passé il y a treize ans, parce que pour eux je n'étais pas normale, je ne méritais pas de vivre.

A cette époque, je n'avais que sept ans . Je me souviens encore des soldats qui étaient rentrés dans ma maison et de leurs voix qui m'appelaient depuis la cuisine

-Suzanne Richardson !

Ma mère qui pleurait tout en les suppliant. Je ne savais pourquoi à cette époque. J'étais donc rentrée dans la cuisine tout en me disant que cela devait être parce qu'ils avaient découvert ma cachette de bonbons sous mon matelas. Mais lorsqu'ils m'avaient prise par le bras avec tant de brutalité, je ne sais comment mais j'avais compris que je ne reverrais plus jamais ma mère.

Je m'étais donc débattus et je lui avais sautée dans les bras. Pendant quelques secondes, j'avais compris qu'elle me soufflait à l'oreille cette phrase:

-Sois forte...

J'aurais aimée savoir la suite, avoir des explications mais les soldats m'avaient arrachés de ses bras beaucoup trop tôt.

Si je l'avais pus j'y serais restée des années, son souffle chaud dans mon coup, son parfum de rose et les battements de son cœur si fort qu'une seconde j'avais crus qu'il allait lâcher.

Quand à mon père vous devez sûrement vous demander ou il se trouvait , et bien cela faisait déjà trois mois qu'il n'était plus avec nous. Il était partit à l'armée mais à la fin de sa première guerre, on ne l'avait jamais retrouvés. Ça avait était dur au début mais on avait finalement toutes les deux tenues le coup.

Les soldats m'avaient donc amenés dehors, ils m'avaient mise à genoux face à la forêt et tout à coup j'avais crus entendre un coup de feu . Même si j'étais petite j'avais tout de suite compris qu'ils avaient tués ma mère. Celle qui avait essayée de me protéger pendant des années. Alors je ne m'étais pas débattus, je voulais me laisser mourir car à cette époque je ne pensée pas pouvoir vivre sans elle.

Mon regard était porté vers la forêt, résignée, j'attendais ma mort certaine. Le vent léger faisait bouger avec légèreté les feuilles des arbres. Je remarque alors une lueur dans celui-ci, le soleil se reflétait sur quelque chose, une lame. Elle tournait dans les aire, je m'attendais à ce qu'elle m'arrive dessus, mais non, elle était tombé légèrement plus haut.

Je me suis alors retournée et c'est avec stupeur que je retrouvais le soldat qui était sensé m'abattre étendu par terre avec un couteau en plein cœur. J'avais regardé autour de moi et ne voyant personne, je m'étais mise à courir en direction de la délivrance, le seul endroit ou je pouvais me cacher, le seule endroit ou je me sentais en sécurité. La foret. 

Arrivée dans celle-ci une femme descendit de l'arbre et me prit par la main et sans réfléchir je l'ai suivis. Elle courrait très vite et vérifiait en longueur de temps que personne ne nous poursuivait. Puis au bout de quelques minutes on c'était arrêtés devant une sorte de ferme abandonnée en pleine forêt. Il y avait plusieurs enfants qui jouaient autour.

-Comment t'appelles tu ?

M'avait elle dit l'air de rien

Elle avait les cheveux châtains, des yeux noisettes et les traits de son visage lui donnaient un air si gentil.

-Suzanne.

Avais je dis avec méfiance.

-Bonjours Suzanne, moi c'est Laura et voici t'a nouvelle maison . Ici tu ne crains plus rien ...

Pourquoi devais je vivre ici ?

Parce que je sui une Héra !

La troisième guerre mondiale - la troisième guerre mondialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant