Chapitre 1 / partie 1

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Je cours le plus vite possible, je suis complètement essoufflée mais je ne veux surtout pas que Léa et Tommy ne me rattrapent.

Nous sommes le dix décembre et ça fait exactement dix ans que j'ai étais amenée à vivre ici.

Chaque années, ce même jour, je pars chasser seul dans le forêt. Je réussis tout le temps à sortir du campement sans que personnes ne me remarquent. Mais cette année, Léa et Tommy s'en sont rendu conte et ils ne sont pas trop pour que je reste seule...

C'est comme ça que je me suis retrouvée à essayer de les semer.

J'en peux plus, je décide de m'arrêter. Dans tous les cas, ils vont finir par me rattraper car ils courent beaucoup plus vite que moi.

Je reprends mon souffle et lorsque je me retourne, je tombe sur la cible parfaite, c'est une magnifique biche. Je me déplace doucement derrière l'arbre le plus proche et je prends mon arc et ma flèche. Je sors lentement la tête de derrière ma cachette, elle n'a pas l'air de m'avoir remarquée. Je vise, je tire sur le fil et je le lâche...

Elle est morte, je m'approche, je l'observe puis je pense aux enfants qui meurt de faim dans les camp et je charge alors la biche sur mon dos.

Tout à coup je sens une goute sur mon front, il commence à pleuvoir. Je pars en courant avec la biche, il ne reste que quelques kilomètres avant d'arriver. Mon dos me fait souffrir et j'envisage sérieusement d'abandonner mon butin avant d'êtres trempée jusqu'aux os, mais me voilà arrivée.

La première fois que je suis venus ici, j'ai commencé pas construire un petit abris de plein pied faite avec des petits bouts de bois qui laissent passer quelques goutes d'eau.

Dans celle-ci j'y ai installée une petite mallette avec quelques souvenirs que j'ai retrouvés au fond de mon jean le jour où suis arrivée au camps. Il y a un bout de ficelle, un ruban que j'avais piquée à ma mère étant petite, je me souvient qu'elle s'en servait tous les jours pour s'attacher les cheveux. Puis enfin il y a une petite photo pliée en quatre, sur celle-ci on y voit ma mère avec ses long cheveux châtain et ses yeux d'un marron profond , mon père et ses cheveux roux qui s'accordent parfaitement avec ses yeux bleu et moi avec les même cheveux roux, les  yeux marron similaire à ceux de ma mère et mon sourire que je n'ai jamais revus depuis départ de mon père...

Je pose alors la biche sous l'abris, je m'assois et j'entends les goutes qui tombent et le tonnerre qui arrive. Ça me fait penser à l'histoire que Laura nous racontée petite pour nous expliquer nos origine.

Ça c'est passé il y a des siècles. C'était l'histoire d'un président qui par une nuit d'orage avait entendu frapper à sa porte, après l'avoir ouverte il avait découvert un bébé sur son palier.

Comme il vivait seul, il avait décidé de l'adopter. Mais a l'âge de ses quatre ans l'enfant se m'était à se transformer en Lion et les villageois en avaient très peur.

Mais le président d'avis qu'il exister un moyen pour que sa soif de sang s'en aille chercha une solution. Un jour, il l'a découvrit et il l'a testa sur son fils. Après les tests, le remède paru concluant mais les villageois ne voulaient rien entendre et il coupèrent la tête de l'enfant sans l'accord du président.

Il est alors sortit de l'enfant une cellule contenant toujours le remède qui c'est divisait en deux et qui a contaminé le peuple.

Cette cellule a donc crée les Valias qui sont des humains avec la capacité d'un animal, par exemple être rusé comme un renard. Il est dit que les Valias eux vive dans le peuple car il garde l'apparence humaine et donc personne ne les reconnais, pas comme nous les Héras qui somme la deuxième moitié de la cellule.

Nous nous pouvons nous transformer en un animal, moi par exemple en renard.

Il est dit aussi qu'il y exister plusieurs clans d'Héra dans la forêt mais je n'en ai jamais croisée un seul.

Aujourd'hui, il n'y a plus de président, celui qui est au commende se nomme l'élu et il est aussi au commende d'une armée de soldats qu'il a appelé les Uris et je ne sais pour qu'elle raison, mais ils nous traquent et veulent nous tuer jusqu'aux derniers.

                                                                                              *        *        *

Je viens de me réveiller, il ne pleut plus et il fait même soleil. D'ailleurs, à en voir sa position il doit être à peut près midi.

Le temps d'émerger de mon soleil, je réalise, comment ce fait il que Léa et Tommy ne m'est toujours pas retrouvés, pourtant ils connaissent parfaitement bien la forêt. Je me lève et j'enlève les quelques feuilles qui se trouvent sur mon pantalon.

Tout à coup j'entends un bout de boit qui craque tout près, alors je sors de la cabane et je tombe nez à nez avec un Uri. Je l'ai reconnu grâce à son uniforme. Sans réfléchir, le stress m'envahit et je me transforme en renard.

Je pars en courant, heureusement, un renard court beaucoup plus vite qu'un humain.

Deux minutes plus tard je m'arrête, plus personne ne me poursuit. Sur le coup, reprendre mon apparence humaine me paraît impossible et j'ai beau essayer de respirer, le stress et la peur ne s'en vont pas.

Le temps de me ressaisir, une pensée traverse mon esprit, c'est la première fois depuis des années qu'ils viennent nous chasser. Je réfléchis et là je réalise Tommy et Léa, ont ils eux aussi étaient attaqués et est-ce pour cela qu'ils ne m'ont pas retrouvée ?

La troisième guerre mondiale - la troisième guerre mondialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant