[Pokémon] La colère de Lugia.

2_ Le départ

J'étais remplis d'angoisse. Je ne savais pas trop où aller et j'avais peur de trouver un Homme de la tribu du Feu qui essayerait de m'arrêter. Je marchais sur la route rocailleuse qui menait jusqu'à Mauville.
Comme l'ennuie avait pointé le bout de son nez, je demandai à Malosse d'exécuter ses attaques. Il lança un cri puissant et fort qui fit s'envoler quelque Granivol au loin, et j'avais l'impression que ça l'avait mis en confiance. J'appellerai cette attaque "Grondement".
Puis il lança une petite flamme, pas vraiment puissante mais qui flambait vivement. J'appellerai cette attaque "Flammèche".
Je félicitais mon compagnon et repartais en route.
Le chef m'avait donné un sac, rempli de baies et de nourriture. Il y avait aussi des sortes de remèdes miracles pour Pokemon.
Un instant après me revoilà partie sur la route vers Mauville, mais j'approchais la ville de plus en plus, je changeais donc de route pour rentrer dans la forêt.
Les cris de Pokémon fusaient de toutes parts. Au dessus de la forêt, des Roucool étaient en phase terminale de leurs migrations, et atterrissaient à quelque pas de moi.
J'entendis des bruits de pas, la personne en question avait l'air de ne pas m'avoir vu, il avait des cheveux rouges, c'était quelqu'un de la tribu de Feu. Je me cachais dans un buisson, mais mon Malosse ne m'avait pas suivis. Il me cherchait et je l'avais compris, je lui faisais des signes discrets, mais rien n'y fit. Il allait aboyer et attirer l'attention.

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Aux premières lueurs du soleil, je m'emparais de mes affaires discrètement et m'enfuyais sans un bruit. Rapidement, je tirais la langue à mon village et m'en allais en chantonnant. Je caressais mon Germignon et me mis en route vers Rosalia.
Je traversais la forêt, en profitant de ma liberté. Je rêvais les yeux en l'air, les Roucool finissaient leurs migrations et atterrissaient non loin de moi. Moi aussi je migre.
Je continuais ma balade vers mon monde meilleur, mais parmi tous les cris de Pokémon, un était plus féroce et puissant. Je me dirigeais vers ce cri, c'était un Malosse qui causait ce brouhaha. Je tentais tant bien que mal de l'apaiser mais rien n'y fit.
Le buisson d'à côté bougeait, une fille au long cheveux bleus était à l'intérieur.

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Narrateur omniscient.

Le garçon aux cheveux rouges fouilla dans le buisson, et interpella la jeune fille:

-Pourquoi te caches-tu là?

Méfiante, elle ne lâcha pas un mot.

-Tu peux parler tu sais, je ne compte pas te faire du mal.
-Tu es seul?
-Oui, je ne suis pas un ennemi.

Elle sortit du buisson. Elle frotta ses vêtements et continua sa route sans prendre la peine de parler. Elle fit signe à son Malosse de la suivre.

-T'es pas obligé d'être aussi froide!
-Que pourrions-nous nous dire de toute façon?
-Je sais pas, je m'appelle Théo, j'ai quitté ma ville natale et je vais à Rosalia par exemple.
-Ah. Moi aussi.
-C'est un bon début de discussion. Et ton prénom?
-Kayo.

Ils continuèrent leurs chemins sans s'échanger un mot de plus.
Théo tentait d'engager des conversations avec Kayo, mais elle ne donnait que des réponses sèches.

-La nuit commence à tomber, remarqua Théo.
-On ne peut pas se permettre de dormir, il suffit que quelqu'un de la tribu de Feu passe et je suis morte. répondit encore une fois froidement Kayo.
-Ça oui, mais je commence à avoir faim.
-Mange, moi je vais à Rosalia.
-Tu es une vraie tête à claque.
-Si tu ne m'aimes pas, tu peux y aller, je ne te force pas à me suivre.

Le rouquin soupira et continua de suivre la jeune fille.