[Pokémon] La colère de Lugia.

7_ Ruines

Le soleil était en train de se lever derrière les montages, et nous continuions notre chemin vers Rosalia.
2 heures de marche passées, c'était avec effroi que nous constations Rosalia. Des ruines. Des cadavres. Avec horreur, nous contemplions en avançant lentement les restes de Rosalia et ses habitants. Rosalia, qui était mon unique but durant ces derniers jours n'étaient plus.
J'avançais seule, vers une tour. Elle était en meilleur état que tous les autres bâtiments. Nous nous étions séparés, chacun avait dû avancer de son côté. Visitant l'intérieur de la tour, je remarquais que le parquet grinçait à chaque pas, et ne tardais pas à entendre quelqu'un derrière moi me suivre. Le petit Victor m'emboitait le pas, le nez en l'air. Sa présence ne me dérangeait pas, donc je poursuivis ma marche. Il y avait un étage, mais l'escalier me paraissait trop vieux pour qu'on puisse marcher dessus sans casser les marches. Le rez-de-chaussée était grand, mais vide. Quelques statues sur les côtés, rien de plus.
Soudain, quand j'allais faire demi-tour, deux voix rauques se firent entendre.
Je m'étais cachée derrière une statue, mon Malosse derrière moi et Victor fit de même.
Je ne voyais pas les hommes, je m'étais caché de sorte à ce qu'ils ne me voient pas du tout.

-Grmbl. Pourquoi le patron nous a-t-il choisi pour vérifier pourquoi cette vieille tour n'était pas en débris? À quoi il s'attend, c'est juste une tour un peu à l'écart de la ville que Lugia n'a pas détruit...

C'était donc encore Lugia qui était à l'origine de ce désastre. Pourquoi a-t-il décidé de faire souffrir Johto?

-Te plains pas, on est pas de corvée cuisine au moins. On prend des photos et c'est réglé, ils auront qu'à analyser tout ça avec leurs machines.

Qu'est-ce qu'ils comptaient prendre? De quel machine parlait-il? Je n'avais pas saisi sa dernière phrase. Ils s'approchaient dangereusement de nous, nous gardions nos souffles, mais ils en étaient arrivés à nous, et nous fixèrent.

-Des survivants? C'est étrange tout de même.
-On a nos infos! Je suis sûr qu'ils savent pourquoi cette tour est intact, le patron va être fier de nous.
-Mais pas du tout! commença nerveusement Victor. On vient d'arriver...
-Je supporte pas les gamins, coupa l'un des deux garçons. On les chope et on se tire.

Je préparais l'offensive avec mon Malosse. Il fallait d'abord nous vaincre avant de nous prendre.
L'adversaire sorti d'une étrange boule magique un Axoloto, je connaissais bien ce Pokémon car il y en avait près de chez ma ville natale.
Je lançais l'attaque Flammèche, qui se fit dominer par un puissant jet d'eau de l'adversaire. Mon Pokémon était endommagé, mais il se relevait bravement avant de se prendre de plein fouet une grande boule de boue. Mon Pokémon fut mis hors d'état de nuire si rapidement, j'étais déstabilisée.
Je tenais mon Pokémon très fort dans mes bras, et essayait de me débattre le plus possible de ces fichus hommes qui essayaient de m'emporter, mais ils étaient plus fort que moi, et je ne pus résister plus longtemps, de même pour Victor.

**********

Enfin, Rosalia! J'avais déjà oublié la tribu du Feu, j'étais pressé de voir ma nouvelle ville. Mes espoirs tombèrent à l'eau quand j'aperçu les ruines de Rosalia. J'étais dépité.
En enjambant un cadavre de vieille femme, je maudissais celui qui avait détruit mon souhait. Nous nous étions tous séparés chacun dans nos coins pour se lamenter. Je fis une pause, assis sur un tas de cailloux en fermant les yeux.
Puis on entendit un énorme vrombissement, une énorme machine flottait dans les airs. Je m'étais caché derrière le tas de cailloux. Tous les autres ont du faire de même. Des hommes sortirent de cette machine, et entrèrent dans une tour, de loin le bâtiment le plus épargné de toute la ville. Le temps passait, et les hommes sont revenus de la tour. Avec par dessus l'épaule Kayo et Victor. Ils embarquaient dans leur machine flottante. Comme paralysé par la peur, je n'avais que regarder ce qui se passait. Puis je pris mon courage à deux mains pour y aller, mais on entendait déjà le vrombissement désagréable de la machine, qui s'envolait vers l'ouest. Victoire vint vers moi, plus dépité que jamais nous ne l'avions était.