Le bonheur simple

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Nous avons décidé de la ramener à son dortoir. Il est un peu tard pour la miss-je-sais-tout. Ça fait dix minutes que nous marchons dans les couloirs en silence, main dans la main. Elle n'a plus dit grand chose depuis qu'on s'est embrassé. J'imagine qu'elle doit se poser 3 milliards de questions... en même temps on parle d'Hermione Granger tout de même!   On a traversé un enième couloir. C'est plus fort que moi, je lui dis.

-On t'a déjà dit que tu réfléchissais trop ?

Elle se crispe d'un coup et devient aussi pâle que Nick quasi sans tête.

-Quoi ? J-J'ai pensé à voix haute ?!

Haha. Idiote.

-Mais non...

Elle soupire et ma curiosité me donne une envie furieuse de lui demander à quoi elle pensait. Mais je me contiens.

-Tu n'as simplement pas dit un mot depuis qu'on a décidé de te ramener à ton dortoir, alors j'en ai déduis que tu réfléchissais encore. Ce qui ne m'étonne pas d'ailleurs, venant de toi...

-Je peux savoir ce que ça veut dire Fred Weasley ?

Demande-t-elle en souriant malicieusement. Par Merlin, je ne le répèterai jamais assez. Mais nous avons une très bonne influence sur elle.

-Mais rien du tout...

Répondis-je avec un sourire en coin. Elle me regarde et nous éclatons de rire. Nous continuons de se taquiner et même clairement, de s'emmerder l'un l'autre en traversant plusieurs couloirs et je prie pour ne jamais arriver à la salle commune.

-Au fait, ai-je une chance de revoir mon livre un jour ?

Me demande-t-elle, feignant de déjà connaitre la réponse.

-Évidemment que non, je te l'ai emprunté uniquement pour t'impressionner !

Elle rougis instantanément. Aha! Je t'ai eu Granger. Bon ok, quelque part c'est vrai...

-Je plaisante, je l'avais simplement oublié, je le lirai ce soir. Promis.

Elle ne semble pas satisfaite de ma réponse mais soit. Me sentant toujours observé, je la regarde et elle a toujours les yeux rivés sur moi. Je ne peux m'empêcher de sourire.

-Tu sais Hermione, je sais que je suis d'une beauté surréelle mais si tu pouvais arrêter de me dévorer du regard comme tu le fais, je t'en serais reconnaissant.

Ses joues rosissent mais étrangement, elle ne se renfrogne pas.

-Aurais-je réussis à mettre le grand Fred Weasley mal à l'aise?

Je ris. Je ne m'attendais pas à cette réaction. Bien répondu Hermignone. Mais tu ne fais pas le poids face au magnifique, génialissime, sublime, Fred Weasley.

-Moi au moins, je ne suis pas rouge pivoine.

Elle devient plus rouge que sa robe. Elle détourne le regard de sorte à regarder droit devant elle et me lâche nonchalement :

-Idiot.

Je pouffe de rire. Elle est vraiment incroyable cette fille. Je lâche alors sa main pour passer mon bras sur ses épaules et la rapprocher de moi. Ainsi, je sens l'odeur de vanille de son shampoing si j'en crois les dires de Johnson. Nous marchons ainsi en silence, à nouveau, quand un vieil homme fait son apparition au bout du couloir. Dumbledore. Ce n'est pas la première fois que je le croise après le couvre-feu, c'est un homme étrange. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne nous sanctionne pas. Il s'en fiche, il en rigole et nous trouves même parfois des excuses. Incroyable. C'est décidemment un très bon directeur. Une fois qu'elle l'a vu, Mione dégage aussitôt mon bras. Comme si Dumbledore allait s'en soucier. Mais je ne proteste pas. Si ça se trouves, elle n'a simplement pas envie d'officialiser nous deux, pour elle on on ne sort peut-être pas vraiment ensemble, peut-être que demain ce sera comme si rien ne s'était passé... Je ne veux pas la brusquer. Si elle ne veut pas de moi, qu'il en soit ainsi. Le directeur, maintenant a notre hauteur, sourit. Il a les mêmes yeux que moi quand Ginny dit une connerie ce qui arrive a peu près a chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Ça vaaaa je la charie, c'est pas vrai. Elle a dit un truc sensé une fois. La lionne se racle la gorge et dit d'une voix tremblante:

À la mort-FREMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant