La face cachée du monde

CHAPITRE 3 : Explications

Il a disparu...

- Tu as vu tout le bois que j'ai ramassé ?! dit Arthur dans une pose victorieuse.

Je me demande où il est passé...

- Amandine ?

- Euh... Mais en fait, où étais-tu passé ?

- Bah, je ramassais du bois dans la forêt.

- Evidemment... On devrait peut-être rentrer...

Nous étions sur le chemin du retour quand tout-à-coup la pluie se mit à tomber violemment. Nous fûmes trempés de la tête au pied à notre arrivée.

Arthur alluma un feu et me fit une tisane à base de plantes trouvées dans la forêt.

- D'ailleurs, tu ne m'as jamais dit pourquoi tu détestais tant les humains (moi en quelque sorte). À part le fait qu'ils aient tué... votre reine, je ne sais rien.

Il vient s'assoir près de moi avec sa tasse.

- C'est vrai que tu ne sais rien. Il y a 200 ans, les Elfes étaient connus des Hommes et on vivait ensemble sans se craindre les uns les autres mais...

Son regard devint glacial.

Un jour, ces êtres méprisables nous ont attaqués. Ils voulaient la pierre...

- La pierre ?

- Cette pierre est une pierre sacrée car elle a d'énormes pouvoirs et si quelqu'un s'en empare alors le potentiel magique de cette personne devient inimaginable. À cette époque, c'était Philippe, le roi des elfes qui détenait cette pierre. Il était aimé de tous mais, pendant l'assaut des humains, sa femme et sa fille ont été tué. Après ça, il ne s'en est jamais remis et est mort de chagrin. Cest ensuite François, son jeune frère qui est monté sur le trône malheureusement... Il n'était pas aussi bon que Philippe. Il a voulu s'enfuir avec la pierre mais le grand Sorcier l'en a empêché... Après cet incident, on ne sait pas ce qu'est devenu François, ni le sorcier d'ailleurs pourtant la pierre, elle, est revenue à sa place initiale au palais. Sauf que...

Soudain, on toqua à la porte. Je fis un signe de tête à Arthur signifiant que j'y allais mais quand jouvris la porte, je ne vis rien d'autre à part cette pluie abondante...

Il n'y a personne, étrange...

Je me retournais vers Arthur mais il n'était plus là... La fenêtre était grande ouverte, un vent glacial entra par là, ce qui me donna la chair de poule...

Ça s'est passé tellement vite que je n'avais pas remarqué que, derrière moi, une personne était là et elle attendait le bon moment pour massommer dun coup sec