2. Chapitre 8

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Suga sortit par la fenêtre. Bien sûr, Soni l'avait prédit. Il se tomba mal. Soni accouru vers lui, en pleure. Pour la deuxième fois, on l'emmena vers l'hôpital. Le lieu tout blanc maudit par beaucoup de monde. Pourquoi ? Simplement que beaucoup de monde ont perdu la vie dans ses lieux.



Suga fera – t –il parti des gens morts entre ses murs ?



Point de vue de Soni.



Ça fait deux mois que Yoongi est dans le coma. Les médecins n'y croient pas. Moi. Moi, j'y crois. J'y crois car c'est un homme fort. Un homme fort, cet homme fort que j'aime. Je l'aime énormément, comme une folle. Je l'aime.



Ça fait deux mois que je suis à son chevet. Chaque jour, je suis là. Je lui dis des mots doux. Je lui dis des mots que je n'ai jamais pu dire. Je lui dis des mots sur notre futur. Je lui dis des mots sur combien j'aimerais le voir qu'il se réveille. Je lui dis des mots amoureux comme il me faisait avant.



A chaque fois, je parle et que je parte loin, je commence à pleurer...



Je l'imagine devant moi avec son sourire angélique. Ses baisers, ses lèvres contre les miennes et nos corps qui se mélangent. Lui qui est mon bonheur, mon amour.



Je ne vais plus en cours, je reste à son chevet. Je lui parle comme si il allait me répondre. Mais non ! Sa fait soixante jours que je n'ai pas entendu le son de sa voix masculine. Sa fait soixante jours que je n'ai pas senti son contact sur moi. Sa fait soixante jours qu'il me manque. Sa fait soixante jours que mon cœur est vide. Sa fait soixante jours que je me demande si je dois le rejoindre dans un autre monde. Sa fait soixante jours que je pleure dès qu'un souvenir remonte dans ma tête. Sa fait soixante jours que je cris dès qu'on me dit qu'il partira un jour ou l'autre. Sa fait soixante jours que ma douleur me ronge.



C'est fou... C'est fou comment une personne qu'on aime peut nous manquer autant et nous détruire aussi banalement.



Il est allongé sur le lit, blanc encore plus blanc qu'avant. Le blanc du papier ou simplement le blanc des murs de ce bâtiment où plusieurs personnes perdes la vie, même la raison ou encore où plusieurs personnes perdes espoirs de voir leurs proches partir à petit feu.



Je lui prends la main comme j'ai l'habitude de faire depuis soixante jours. Je la lui caresse, ses mains sont froides mais maintenant ça me dérange plus. Bien au contraire, ça me réchauffe un peu cette froideur.



- Reviens-moi bébé, pardonne-moi pour tout ce que j'ai pu te faire. Pardonne-moi d'être la pire copine du monde. Pardonne – moi de ne pas avoir su te protégé. Tu serais là, tu dirais sans doute « C'est la petite amie qui doit être protégé par le petit ami et non l'inverse ». Mais je ne suis pas d'accord, c'est à cause de-moi si tu es là. Tous est à cause de moi.



Je ressens le déchirement quotidien de mon être, mais qu'importe. Je pleure à chaude larmes comme chaque jour.



- Tu te souviens peut – être du premier jour où on s'est rencontré ? Tu sais, je jouais à la voiture télécommandé car je n'aimais pas les poupées et... Et, tu es venu me voir car ton ballon avait atterri près de moi. J'avais eu d'abord peur de toi, puis tu m'as parlé et grâce à cette simple discussion on est devenu ami. Le temps est passé, puis on était toujours ensemble. On s'est des fois disputé comme les gens normaux, mais on est toujours revenus l'un vers l'autre. J'ai changé de lycée pour toi et c'est là qu'on a commencé à sortir ensemble... Et toi à être dans les hôpitaux fréquemment par ma faute. Pourtant toutes les bêtises que j'ai faites petites et maintenant tu m'as toujours pardonné, pourquoi ? Certes, dans tes années sombres avec ton shit, j'ai toujours été là, malgré tous ce que tu as fait à ses filles ou mêmes à tes amis – Si on peut appeler ça des amis -. Je t'ai pardonné car tu étais à genoux devant moi et je t'avais promis de jamais t'abandonner. C'est pour ça ?


Soni /Tome I et II/ WATTYS2018Où les histoires vivent. Découvrez maintenant