Chapitre 6

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Quand je me réveille, j'ai la tête sur son torse et lui a sa main qui me caresse les cheveux. Je trouve ça très agréable et ne veux pas briser l'instant, pourtant je décide de le regarder. Il m'adresse un grand sourire, celui qui me plait tant...

"Ca va?

-Oui, merci d'être venue cette nuit... 

-Je t'ai entendu hurler, je n'allais pas rester dans mon lit sans rien faire! J'avais peur, moi aussi... Mais comme tu commençais à te rendormir et que je ne voulais pas retourner dans ma chambre, j'ai décidé de dormir ici... On se lève? Il est déjà 9 heure et demi...

-On a tout notre temps non?"

Je le regarde en souriant, et je commence à me lever, quand il me retient par le bras et me retire sur le lit. Je le regarde curieuse, quand il commence à caresser ma joue de sa main delicate. Nos visages s'approchent peu à peu, et nous nous regardons dans les yeux jusqu'à-ce qu'ils se ferment tout seuls... Et il m'embrasse! C'est juste incroyable tellement doux et puissant à la fois... Je n'aurai jamais cru que ce serait si bien d'embrasser quelqu'un! J'ai des papillons dans le ventre, le soufflé court et les jambes qui tremblent, et pourtant, j'en redemande!

On finit par rester tous les deux au lit une demi heure de plus, à s'embrasser, se regarder et parler avec nos yeux, en silence. On est tellement bien que c'est comme un déchirement quand je me lève pour aller preparer le petit déjeuner. 

Il me rejoint peu après, étant allé se doucher avant de venir manger. 

Il est déjà 11 heure, et on part faire des courses pour les repas qu'on va passer ici, vu qu'on a décidé de rester ici le temps que l'épaule de Marco soit totalement guérie...

Nous sortons, en passant par un autre chemin que celui qu'on a pris pour aller à la maison hier, et faisons les courses le plus vite possible, pour pouvoir rentrer sans encombres.

1 heure et demi après notre départ, on rentre enfin. On trouve une lettre par terre, sur le pas de la porte... On regarde rapidement autour de nous, et ne voyant personne, on rentre très vite. Normalement, personne ne peut rentrer puisqu'il faut la clé et qu'elle est très sécurisée (les passe-partout ne marchent pas sur cette serrure...).

Marco est stressé, ça se voit, il a repris son air suspicieux, et moi je me demande comment quelqu'un peut connaître le chemin jusqu'à la maison et savoir qu'il y a quelqu'un...

On pose les sacs, et on va dans le salon pour lire le mot.

Marco l'ouvre, presque tremblant de peur de ce qu'on va y découvrir...

"Marco,

Je sais où tu es, avec qui tu es et pourquoi tu y es. Vous êtes d'ailleurs tous les deux concernés par la suite de mon message. Demain, ou vous sortez de cette maison au grand jour et venez me retrouver à 11 heure sur la plage devant, ou bien vos familles et vos amis paieront pour vous, avant que je ne finesse par vous tuer. 

A demain."


Perdue dans la ville...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant