Cette planète me fout fout le cafard. Quand tu connais son histoire... Je me pose sur la plateforme prévu et descend -ou me casse la gueule- de mon X-wing. Devant moi se dresse une pointe d'obsidienne pure et, sous la plateforme, une rivière de lave coule. Ce château est construit au bord d'une falaise surplombant une cascade de liquide incandescent.
Ellie me rejoins très vite, son bandage à l'épaule est encore visible. Je frissone. Toute la colère, l'amertume et les remords que cet endroit contient me parviennent. J'ai pas envie de m'attarder plus longtemps ici, la chaleur du sol deviens presque insoutenable. Un vent chaud m'ébouriffe les cheveux et je me met à tousser à m'en déchirer les poumons. Ellie arrive à la rescousse mais je tend une main pour l'empêcher d'approcher, je ne veux plus être un boulet pour elle, je veux me démerder seule.
La quinte de toux se calme. Elle me regarde d'un oeil inquiet, je hoche la tête pour lui signifier que tout va bien en ommetant que, en plus de cracher mes tripes, je crache du sang.
Ce château est un vrai dédale. On à repéré la salle centrale qui est une pièce avec une grande porte à l'arrière et devant, une vue plongeante sur la cascade de magma. Au milieu, sur le sol d'un noir d'encre est tracé le signe l'Empire, aujourd'hui disparu contrairement à la présence obscur de son chef.
Après une heure de recherche, de perte de repère et de sang froid, je trouve une porte faite d'un métal que je ne connais pas. J'appelle Ellie. L'écho résonne le long des couloirs. Rien. Je crie plus fort. Toujours rien. Je beugle. L'écho se perd au loin et toujours pas d'Ellie en vue. Tant pis, je pousse la lourde porte.
Derrière se découvre une salle d'un noir impénétrable. Je n'ai jamais eu peur du noir mais là...la peur s'accroche doucement à moi, comme un serpent s'enroulant doucement autour de ma poitrine. J'allume une fusée éclairante. Le noir semble absorber complètement la lumière impossible d'y voir plus loin. Une brise me parvient. J'hume l'odeur qu'elle m'apporte, une odeur de haine pure. Un frisson parcourt ma colonne en électrisant les nerfs. Les battements de mon cœur résonnent dans ma tête.
Sans m'en rendre compte, je suis rentrée dans la pièce. Le noir m'englouti, le bout de mes doigts picotent, mes muscles se tendent. Je sens une présence que je ne peux pas définir, elle me colle à la peau. Un souffle sur ma nuque et le serpent de peur ressert son étreinte. Je me retourne brusquement et aperçoit l'encadrement de la porte loin, très loin, une étoile dans l'encre noir du ciel. Sous mes pas, des pièces de métal cliquètent. Je tombe en arrière mais je ne touche jamais le sol. Je suis assise en tailleur la boîte en métal dans les mains. La peur me quitte doucement. Je fait grincer le couvercle pour découvrir la pierre rouge sang. Elle transperce l'obscurité, je ne peux pas en détacher mon regard.
Les pièces s'assemblent, s'emboîtent, s'imbriquent, se réparent, grincent, la pierre disparaît sous l'amat de métal. Mes yeux ne voient pas, c'est autre chose.
Soudain je suis projetée loin de salle noir, comme tirée par une corde attachée à ma taille.
Je suis sur une colonne de pierre. Il fait nuit. La pluie me martèle le crâne, ruisselle sur mon visage, passe à travers mes vêtements, pénètre dans mes bottes. Le vent menace de me faire tomber. Des formes sombres autour de moi m'indiquent que d'autres colonnes se dressent autour. Je laisse mon regard balayer les environs. C'est irréel pourtant la pluie et le froid m'ont l'air tangibles. Une lumière au loin, non plus. Cinq ou six, dans la montagne : une base encastrée dans la roche. Des tremblements incontrôlable se mettent à parcourir mon corps. Mes muscles lâchent et je m'effondre pitoyablement dans l'eau.
Je me souviens
Pourquoi ? Pourquoi ?! Pourquoi ?!! POURQUOI ?! Pourquoi je suis revenue ici !? C'est pas possible...pas possible. J'halète, ma cicatrice me brûle. Comme pour fuire, je commence à reculer lorsqu'un grondement sourd atteint mes oreilles. Un immense vaisseau noir passe au dessus de moi comme un corbeau plongeant en piqué vers le sol. Je n'en ais jamais vu de pareil.
Je ne comprend rien.
Je suis paumée
Complètement abasourdie.
Ma cicatrice brûle, s'enflamme, se consume dans un brasero infernal malgré les cascades d'eau glacée ruisselant sur moi.
Ma main glisse alors dans le vide. Je suis arrivée au bord. Mon corps bascule dans l'abîme noire. Mon bras droit s'écorche contre la roche. Je continu mon inexorable chute vers les stalagmites m'attendants pour que je m'empale avec. Une crampe me soulève le ventre. Dans quelques secondes, je suis morte. Les rochers sont à six mètres. Crever sur cette planète...non. Non ! Non ! Je vais m'écraser.
Je ferme les yeux. La corde reviens et me tire. Je suis projetée loin, loin de cet Enfer.
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Tabernak, les étoiles sont belles
Science FictionDu haut de ce vieux temple, je vois tous le désert. Cette planète est vachement belle, j'ai envie de rester ici. La douleur dans ma poitrine se réveille, doucement elle s'accroche à moi. Je ferme les yeux et une vision se présente à moi. Je l'apperc...